• Mois de la Sainte Famille, vingtième jour

     
     

     

    Mois de la Sainte Famille

    Vingtième jour

     

    Mois de la Sainte Famille, vingtième jour

     

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    Source : Livre "Les sept mois réunis de la Sainte Famille, de St-Joseph, de Marie, du Sacré Cœur, de Sainte Anne, du Rosaire et des âmes du purgatoire"

     

     

    Assistance

    L'Enfant Jésus aidant sa mère et son père nourricier dans les soins du ménage et dans leurs travaux, puis assistant saint Joseph à la mort, et enfin veillant du haut de la croix sur Marie qu'il confie à saint Jean, nous prêche le soin vigilant que nous devons avoir de nos chers parents.

    C'est un devoir sacré que nous imposent à la fois la nature, la raison et la religion.

    Nous devons assister nos père et mère et nous empresser de leur venir en aide s'ils sont tombés dans la pauvreté.

    Ils se sont imposés tant de sacrifices pour nous nourrir et nous élever, qu'il est bien juste que nous partagions avec eux le morceau de pain gagné à la sueur de notre front.

    Les infirmités sont-elles venues les assiéger, redoublons pour eux de soins et d'attentions en nous souvenant du dévouement qu'ils nous ont pratiqué dans les infirmités et les faiblesses de nos premiers ans.

    Enfin, si l'âge vient à affaiblir les facultés de leur âme et à éteindre la lumière de leur esprit, reportons-nous au temps où notre raison n'étant pas encore formée, ils y suppléaient pas leur vigilance.

    Mais gardons-nous de négliger l'assistance spirituelle qui leur est due.

    Prions souvent pour eux, exhortons-les doucement à la pratique de leurs devoirs religieux, leurs procurant à temps les secours de la religion, qui les disposeront à paraître devant Dieu.

    Gardons religieusement leur mémoire, exécutons fidèlement leurs dernières volontés et ne les oublions pas dans nos pieux suffrages.

    Exemple

    Un jeune paysan était occupé à travailler un morceau de bois.

    Son fils lui ayant demandé ce qu'il faisait, il lui répondit : « Ce que je fais ? mon enfant, c'est une écuelle de bois pour ton grand-père qui, tremblant fortement, a déjà cassé un grand nombre d'écuelles de terre.

    — Père, reprit l'enfant, faites-la bien solide, afin qu'un jour lorsque vous serez devenu vieux, je puisse m'en servir pour vous donner à manger. »

    À ces mots, le père pâlit et jeta loin de lui son ouvrage.

    Depuis ce moment, il traita son vieux père avec plus d'affection.

    Pratique

    Entourons nos parents de soins délicats et montrons-nous reconnaissants des bienfaits sans nombre dont nous leur sommes redevables.