• Mois de la Sainte Famille, vingt et unième jour

     
     

     

    Mois de la Sainte Famille

    Vingt et unième jour

     

    Mois de la Sainte Famille, vingt et unième jour

     

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    Source : Livre "Les sept mois réunis de la Sainte Famille, de St-Joseph, de Marie, du Sacré Cœur, de Sainte Anne, du Rosaire et des âmes du purgatoire"

     

    Le travail

    Tout le monde travaille dans la sainte maison de Nazareth et chacun y gagne son pain à la sueur de son front.

    Marie travaille : à elle incombe le soin du petit ménage, les fonctions grossières de moudre le grain, de préparer le frugal repas, de filer la laine, de tisser les vêtements, d'aller puiser l'eau à la fontaine, de faire les provisions.

    Doucement et joyeusement, avec grâce et religion, elle s'acquitte de chacun de ses devoirs.

    Tout est en ordre dans ce charmant intérieur, tout est à l'heure, tout est à point, tout est parfait.

    — Joseph travaille sans relâche dans l'exercice de son rude métier, il gagne le pain de Jésus et le pain de Marie.

    Ses bras sont souvent fatigués, ses épaules courbées, son corps brisé, mais son cœur est vaillant : il ne murmure pas, mais content de son sort, il travaille avec joie.

    Rien ne lui coûte, car c'est pour Jésus et Marie.

    — Jésus lui aussi travaille, Lui, le créateur du monde ; il manie d'abord timidement comme il convient à l'apprenti, puis savamment comme il convient à l'ouvrier expert en son art, la scie, le compas et le rabot : il aide de toutes ses forces son père adoptif et sa mère bien aimée.

    — Quel encouragement ne puisons-nous pas dans ces exemples si réconfortants ! Si le travail est pour nous une pénitence, il est aussi un grand honneur puisqu'il a été ennobli et sanctifié par les sueurs du Fils de Dieu.

     

    Exemple

    Un ermite vint un jour rendre visite au mont Sinaï, à l'abbé Silvain, et, voyant les moines travailler, il lui demanda comment ils se donnaient tant de peine pour se procurer une nourriture périssable.

    L'abbé ne répondit point, mais il conduisit le visiteur dans une cellule et lui fit donner un livre.

    À l'heure du dîner, on ne le dérangea point : et, vers les trois heures, l'ermite n'y tenant plus de faim, vint demander à l'abbé si les moines ne mangeaient pas ce jour là. Ils ont tous dîné, répondit l'abbé ; mais pour vous, nous avons cru que vous viviez d'une nourriture toute spirituelle !

    L'ermite comprit et s'excusa de son blâme inconsidéré.

    Pratique

    Sanctifions notre travail en l'offrant à Dieu en union avec le travail de Jésus à Nazareth.