• Mois de la Sainte Famille, vingt-huitième jour

     
     

    Mois de la Sainte Famille

    Vingt-huitième jour

     

    Mois de la Sainte Famille, vingt-huitième jour

     

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    Source : Livre "Les sept mois réunis de la Sainte Famille, de St-Joseph, de Marie, du Sacré Cœur, de Sainte Anne, du Rosaire et des âmes du purgatoire"

     

    Les serviteurs

    Saint Basile a écrit que le Sauveur travaillait infatigablement tous les jours, pour obéir à Joseph et à Marie, honorés des services continuels de leur Dieu.

    « La Vierge et son époux, ajoute saint Bonaventure, étaient trop pauvres pour avoir des serviteurs, mais le maître du monde occupait la place des simples domestiques et remplissait leurs fonctions. »

    Ainsi le Sauveur réalisa de bonne heure cette parole qu'il devait prononcer un jour : «Je ne suis pas venu pour être servi mais pour servir.»

    L'exemple de Jésus honore donc et encourage ceux que leur condition destine au service des autres.

    Laissons l'immortel Léon XIII tracer ses devoirs au serviteur et à l'ouvrier : « il doit fournir intégralement et fidèlement tout le travail auquel il s'est engagé par contrat libre et conforme à l'équité : il ne doit point faire tort à son patron ni dans ses biens ni dans sa personne ; ses revendications mêmes doivent être exemptes de violences et ne jamais revêtir la forme de séditions. »

    Telle est, en effet, la voix de la justice et de la raison.

    Pour rendre ses services méritoires, le serviteur doit se soutenir par les pensées de la foi : « Serviteurs, écrit l'apôtre saint Paul, obéissez en tout à vos maîtres selon la chair, ne servant point à l'œil, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de cœur en craignant Dieu. Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur l'héritage pour récompense : c'est le Seigneur Jésus-Christ que vous devez servir. »

    Voilà bien comment la religion relève les humbles, en leur montrant leur dignité. 

    Exemple

    Sainte Zite, le modèle et la patronne des domestiques, obéissait non seulement à ses maîtres, mais encore aux derniers serviteurs de la maison, parce qu'elle voyait toujours le Maître suprême dans ceux à qui elle se soumettait.

    Jamais ses exercices de piété ne nuisirent à l'accomplissement de ses obligations.

    Elle allait à l'église d'assez grand matin pour qu'aucun de ses devoirs domestiques n'en souffrît. Elle puisait dans la méditation des exemples de Jésus, Marie, Joseph, une grande égal d'humeur, une douceur patiente et ce support des défauts d'autrui qui est le caractère distinctif de la véritable vertu.

    Pratique

    Rendons consciencieusement à chacun ce que nous lui devons de respect, d'obéissance et de dévouement ; ne craignant pas de nous abaisser pour rendre service au prochain.