• Mois de la Sainte Famille,vingt-quatrième jour

     
     

    Mois de la Sainte Famille

    Vingt-quatrième jour

     

    Mois de la Sainte Famille,vingt-quatrième jour

     

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    Source : Livre "Les sept mois réunis de la Sainte Famille, de St-Joseph, de Marie, du Sacré Cœur, de Sainte Anne, du Rosaire et des âmes du purgatoire"

     

     

    Devoirs d'état

    La vie de la sainte Famille à Nazareth est avec raison appelée une vie cachée.

    On n'y voit rien qui frappe les regards et qui puisse attirer l'attention des hommes.

    C'est une vie ordinaire, une vie d'ouvrier vivant en famille, dans la simplicité des actions communes.

    C'est pourquoi la vie de Jésus, de Marie et de Joseph peut être proposée en exemple à tous les chrétiens, tant elle est facile à imiter, et cette facilité même rend inexcusables les découragements et les lâchetés dans le service de Dieu.

    Sans doute, si Dieu nous demandait des jeûnes, des veilles, des pénitences austères, la vie solitaire, de longues prières et méditations... nous pourrions nous croire incapables de mener une vie pareille, et nous essayerions en vain de la rendre compatible avec les exigences de notre condition, mais rien de tout cela ne nous est imposé.

    On ne nous surcharge point de devoirs religieux interminables, puisque, en dehors du devoir pascal, de la messe et du repos du dimanche et de la prière, qu'il convient de faire chaque jour et pour laquelle quelques minutes suffisent, on nous assure que Dieu ne nous demande pas autre chose que le travail et l'accomplissement religieux et fidèle de nos devoirs d'état.

    Le travail que nous accomplissons ainsi chaque jour nous servira pour le ciel si nous sommes en état de grâce, et si nous l'offrons à Dieu.

    Elles se trompent donc étrangement les personnes qui prétendent n'avoir pas le temps de servir le bon Dieu, et plus encore celles qui restent des heures à l'église au lieu de tenir en ordre leur ménage.

     

    Exemple

    Le frère cuisinier d'un couvent avait coutume, quand il avait achevé son travail, de se retirer à l'écart pour prier, et le Seigneur inondait alors son âme de consolations.

    Afin de pouvoir en jouir continuellement, il demanda à son supérieur d'être déchargé de son emploi, qui était si dissipant, disait-il ; on y consentit.

    Mais voulant se livrer à l'exercice de l'oraison où il avait goûté tant de douceurs, il n'y trouvait plus qu'aridités et distractions.

    Détrompé par l'expérience, il supplia son supérieur de le renvoyer à son premier emploi, et il y retrouva les suavités intérieures qui lui avaient été retirées.

    Pratique

    Bien faire les choses les plus simples, dans l'intention de plaire à Dieu et d'accomplir sa sainte volonté.