• Mois de la Sainte Famille, vingt-septième jour

     
     

     

    Mois de la Sainte Famille

    Vingt-septième jour

     

    Mois de la Sainte Famille, vingt-septième jour

     

     

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    Source : Livre "Les sept mois réunis de la Sainte Famille, de St-Joseph, de Marie, du Sacré Cœur, de Sainte Anne, du Rosaire et des âmes du purgatoire"

     

    Les maîtres

    Dans l'humble atelier de Nazareth, saint Joseph avait sous ses ordres le saint Enfant Jésus, qui voulut être l'apprenti docile de son père nourricier.

    Les maîtres de tout ordre doivent, dans leur conduite à l'égard de leurs inférieurs, prendre le noble charpentier pour patron et pour modèle.

    Nous ne saurions trop les engager, s'ils veulent connaître toute l'étendue de leurs devoirs à lire et relire l'immortelle encyclique de L de Léon XIII sur « la condition des ouvriers».

    « Ce qui est honteux et inhumain, dit le Souverain Pontife, c'est d'user de l'homme comme d'un vil instrument de lucre, de ne l'estimer qu'en proportion de la vigueur de ses bras. Le christianisme prescrit qu'il soit tenu compte des intérêts spirituels de l'ouvrier et du bien de son âme. Aux maîtres, il revient qu'il y soit donné pleine satisfaction ; que l'ouvrier ne soit point livré à la séduction et aux sollicitations corruptrices : que rien ne vienne affaiblir en lui l'esprit de famille. Défense encore aux maîtres d'imposer à leurs subordonnés un travail au-dessus de leurs forces ou en désaccord avec leur âge ou leur sexe. Parmi les devoirs principaux du patron, il faut mettre au premier rang celui de donner à chacun le salaire qui lui convient. Si ces règles sont bien observées, les maîtres seront pour leurs serviteurs comme des pères et des mères en considérant ceux qui les servent comme membres de leur propre famille et les traitant toujours avec bonté et avec justice. Ainsi sera réalisé le conseil de l'Apôtre : « Maîtres, rendez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un maître dans le ciel. »

    Exemple

    Persuadée que l'exemple vaut mieux que la parole, sainte Chantal, afin de mieux surveiller ses domestiques, prit le parti de se lever chaque matin à cinq heures.

    Elle leur faisait elle-même la prière, et elle voulait qu'ils pussent entendre tous les jours la sainte messe.

    Le soir, avant de se coucher, on rendait compte du travail accompli.

    Souvent, dans le milieu du jour, elle prenait son ouvrage et venait coudre ou filer auprès des domestiques, profitant de ce moment pour élever doucement, par de pieuses et aimables causeries, leurs âmes ignorantes à la connaissauce et à l'amour de Dieu. Le dimanche, elle les conduisait elle-même à la messe de la paroisse.

    Pratique 

    Éviter les paroles dures à l'égard des inférieurs ; n‘être point exigeant ni difficile dans les services qu'on leur demande.