• Mois de la Sainte Famille, onzième jour

     
     

     

    Mois de la Sainte Famille

    Onzième jour

     

    Mois de la Sainte Famille, onzième jour

     

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    Source : Livre "Les sept mois réunis de la Sainte Famille, de St-Joseph, de Marie, du Sacré Cœur, de Sainte Anne, du Rosaire et des âmes du purgatoire"

     

     

    Les soins corporels

    Dans la personne de Marie et de Joseph les parents trouvent un modèle accompli de leurs devoirs envers les enfants que Dieu leur donne, et qui sont la bénédiction de leur foyer.

    Il suffit de se remettre en mémoire les circonstances si intéressantes de la naissance du Sauveur à Bethléem, pour y puiser dans leur dévouement envers le divin Enfant Jésus les exemples du soin vigilant dont les parents doivent entourer les enfants.

    Il est d'abord tout naturel que, leur ayant donné l'existence, ils soient eux-mêmes chargés de veiller et de contribuer à ce qu'ils la conservent.

    Aussi doivent-ils prendre un soin tout particulier de la vie si fragile et si délicate de ces enfants, en qui ils aiment à retrouver leur propre ressemblance, s'appliquant à les mettre à l'abri de tous les dangers et accidents qui pourraient leur nuire.

    Est-il nécessaire de dire qu'ils sont obligés de leur fournir la nourriture, le logement et le vêtement convenables à leur condition ; la religion, la tendresse naturelle le leur prescrivent sous peine de se placer aux-dessous des animaux.

    Et cependant ne se rencontre-t-il pas des parents assez barbares pour négliger ces devoirs si essentiels et compromettre par là la santé et la vie même de leurs enfants ?

    Il ne suffit pas de nourrir et d'entretenir les enfants à leurs premières années, on doit subvenir à leurs besoins jusqu'à ce qu'ils puissent gagner leur vie, leur procurer une profession et plus tard un établissement suivant leur aptitude et la situation des parents.

    Que les parents demandent à Dieu la lumière et la grâce nécessaires, pour accomplir parfaitement tous ces devoirs.

     

    Exemple

    L'empereur Charlemagne avait quatorze enfants qu'il affectionnait tous avec une égale tendresse.

    Les jours de fête, toutes ses filles étaient vêtues et parées de la même manière. Elles assistaient aux mêmes leçons que leurs frères ; mais, pendant que ceux-ci s'exerçaient au maniement des armes et à d'autres ouvrages exclusivement de leur sexe, elles s'occupaient à des travaux manuels sous la surveillance de l'impératrice. Le monarque lui-même ne portait aucun vêtement qui n'eut été confectionné par son épouse ou par ses filles.

    Pratique

    Souvenons-nous qu'il n'est pas de véritable piété sans l'accomplissement fidèle de ses devoirs d'état

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Scrip anticlic droit