• Mois de la Sainte Famille, quinzième jour

     
     

     

    Mois de la Sainte Famille

    Quinzième jour

     

    Mois de la Sainte Famille, quinzième jour

     

    1 - 23456789101112131415161718192021222324252627282930 - 31

    Source : Livre "Les sept mois réunis de la Sainte Famille, de St-Joseph, de Marie, du Sacré Cœur, de Sainte Anne, du Rosaire et des âmes du purgatoire"

     

    L'amour du foyer

    Au retour de l'Égypte, la sainte Famille vint se fixer à Nazareth. Elle vécut de longues années dans l'humilité et les privations. Et cependant Jésus, Marie et Joseph étaient heureux ; ils n'enviaient nullement une condition plus fortunée, tout leur bonheur était de se trouver réunis sous le mème toit.

    Hélas ! à notre époque on n'aime plus son humble foyer. Si on ne l'abandonne point totalement pour secouer le joug de l'obéissance, on cherche souvent au dehors des distractions bruyantes, coupables et parfois ruineuses.

    On n'aime plus la douce intimité de la famille, on a horreur de sa condition, parce qu'on est tourmenté du désir de s'élever, de s'enrichir, de jouir.

    Le calme et la simplicité d'une vie régulière sont à charge à un grand nombre : il leur faut toujours du nouveau, du grand, de l'extraordinaire. Ils se nourrissent de rêves et d'inspirations chimériques vers une félicité qui ne vient pas.

    Aussi leur caractère s'aigrit, et, s'ils sont encore aimables au dehors, ils se rendent insupportables à la maison.

    Tel enfant n'exerce qu'avec répugnance et par force le métier de son père ; tel père ne cesse d'ambitionner pour son fils une profession libérale ; telle mère ne sait que rêver pour sa fille un mariage au dessus de sa condition.

    Ainsi l'on perd le secret de la vie heureuse, qui ne se trouve que dans la modération et dans les choses bien ordonnées.

    Le bonheur a déserté le foyer domestique quand la sotte vanité y est entrée.

    Exemple 

    La touchante parabole de l'Enfant prodigue doit servir de leçon aux jeunes gens, qui rêvent de trouver le bonheur loin du foyer paternel.

    Un père avait deux fils ; le plus jeune demanda un jour à son père sa part d'héritage et il partit.

    Bientôt tout son avoir fut dissipé dans une vie de plaisirs et de débauche.

    Réduit à la plus extrême misère, le pauvre infortuné en fut condamné à garder les pourceaux dont il enviait la pâture.

    Enfin n'y tenant plus, il revient à la maison et se jette aux pieds de son père, qu'il supplie de le reprendre et de le garder auprès de lui, non plus comme son fils, mais comme un de ses serviteurs.

    Pratique

    Sachons nous trouver bien là où nous sommes et ne perdons pas notre temps à désirer et à chercher un bonheur apparent et trompeur.