• Mois de la Sainte Famille, septième jour

     
     

    Mois de la Sainte Famille

    Septième jour

     

    Mois de la Sainte Famille, septième jour

     

    1 - 23456789101112131415161718192021222324252627282930 - 31

    Source : Livre "Les sept mois réunis de la Sainte Famille, de St-Joseph, de Marie, du Sacré Cœur, de Sainte Anne, du Rosaire et des âmes du purgatoire"

     

     

    La vocation

    La Très Sainte Vierge et saint Joseph sont à la fois le modèle des vierges et des personnes mariées, puisqu'ils sont restés fidèles toute leur vie, quoique engagés dans l'état du mariage, à leur angélique vœu de virginité.

    Sans doute, et c'est la parole de saint Paul, le mariage est un grand sacrement ; ceux qui le reçoivent dignement, après y avoir été appelés de Dieu, ont droit aux grâces spéciales que demande cet état si noble et si saint.

    Mais, et c'est encore le témoignage du même Apôtre, l'état de virginité conservée pour Dieu, lui est supérieur.

    On peut se sanctifier partout, dans toutes les conditions, car partout on trouve Dieu et rien ne peut empêcher notre cœur de l'aimer ; cependant nous ne pouvons légitimement espérer les grâces de Dieu nécessaires à notre salut, dans une condition où nous nous serions engagés contrairement aux desseins de sa Providence sur nous.

    Combien de personnes reconnaissent, mais trop tard, qu'elles se sont trompées, qu'elles n'étaient pas faites pour l'état qu'elles ont embrassé, et se ménagent ainsi de cruelles déceptions et des remords perpétuels, pour n'avoir pas consulté la volonté de Dieu ?

    Cette volonté sainte se manifeste par les conseils raisonnables des parents et des personnes prudentes, du directeur de la conscience et par les goûts, inclinations et aptitudes que nous reconnaissons en nous.

    C'est une grande responsabilité pour les parents que de ne contrarier en rien, mais d'aider de tout leur pouvoir, leurs enfants dans leur réponse à l'appel de Dieu.

    Exemple

    Madame Acarie ne voulait pas que ses fils fussent ecclésiastiques, ni ses filles religieuses, si ce n'était la volonté de Dieu, mais elle voulait qu'en quelque état qu'il plût à la bonté divine de les appeler, ils vécussent en bons chrétiens.

    Sa fille aînée rapporte d'elle ces paroles : «Quand je serais reine et que je n'aurais qu'un enfant, si Dieu l'appelait à l'état religieux, je ne voudrais pas l'empêcher d'y entrer, bien que je n'eusse pas d'autre héritier. Et quand j'aurais cent enfants et que je serais dépourvue de ressources pour les établir, je ne voudrais pas non plus en mettre, maigre Dieu, un seul en religion. »

    Pratique

    Dans les démarches importantes, ne rien faire avec précipitation, mais réfléchir, consulter et prier.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Scrip anticlic droit