• Mois de la Sainte Famille, dix-septième jour

     
     

    Mois de la Sainte Famille

    Dix-septième jour

     

    Mois de la Sainte Famille, dix-septième jour

     

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    Source : Livre "Les sept mois réunis de la Sainte Famille, de St-Joseph, de Marie, du Sacré Cœur, de Sainte Anne, du Rosaire et des âmes du purgatoire"

     

     

    Le respect

    Dans certaines familles, sous prétexte de tendresse et d'amitié, on semble supprimer le respect et même la simple politesse.

    Les parents sont alors coupables d'une indulgence excessive en tolérant cette familiarité qui, dit-on, engendre le mépris ; ils doivent exiger les égards qui leur sont dus.

    Il n'en était pas ainsi sous l'humble toit de Nazareth. L'Enfant Jésus, bien que infiniment supérieur par sa nature divine à Marie et à Joseph, les entourait d'honneur et de respect. Il reconnaissait en eux l'autorité de son père céleste, et il leur témoignait sans cesse la plus profonde vénération.

    Voilà bien la raison de notre conduite à l'égard de nos chers parents : nous ne devons jamais perdre de vue qu'ils tiennent auprès de nous la place de Dieu !

    Quelles que soient leurs infirmités ou leurs défauts, nous devons les traiter avec toutes sortes d'égards et de prévenances sans jamais nous permettre un murmure ou une parole irrévérencieuse. Saluons-les en les adorant, ne leur répondant point par un oui ou un non tout court.

    Ne faisons rien, si nous sommes jeunes, sans leur permission ; et, si nous sommes d'un âge mur, sans leur conseil et leur agrément. Ils nous aiment et ils sont plus expérimentés que nous ; mettons donc à profit leur sagesse en suivant docilement leurs avis, au lieu de céder aux illusions de notre orgueil. En un mot, reconnaissons humblement et avec une chrétienne déférence, la supériorité de nos parents et leurs droits sur nous.

    Exemple

    Benoit XI avait été élevé au souverain pontificat par son propre mérite.

    Sa mère se présenta pour visiter un fils revêtu d'une si éminente dignité.

    - «Comment est-elle vêtue ? » demanda le Pape avant de la recevoir. - « De soie, pour l'honneur du siège apostolique, » lui fut-il répondu. - « Oh ! alors ce n'est pas ma mère ; ma mère est une pauvre femme qui ne sait pas ce que c'est que la soie. »

    On fit reprendre ses humbles vêtements à cette pieuse mère.

    Sur quoi le Pape dit : «Pour le coup, c'est ma mère ; qu'elle vienne, et il l'embrassa tendrement. »

     

    Pratique

    Veillons sur nos paroles, afin de ne jamais manquer au respect que nous devons à nos parents et à nos supérieurs. Soyons envers tous polis et affables, mais évitons les basses flatteries et les lâches complaisances.