• Walsingham : Notre-Dame de Walsingham

     

     

    Walsingham, Angleterre

    Notre-Dame de Walsingham

     

     Image illustrative de l’article Notre-Dame de Walsingham

    Statue vénérée dans la Basilique de Notre-Dame de Walsingham

    Par Thorvaldsson — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6367812

     

    Notre-Dame de Walsingham est un titre de la Bienheureuse Vierge Marie vénérée tant par les catholiques, les chrétiens orthodoxes de rite occidental que par certains anglicans.

    Cette vénération est liée aux apparitions mariales rapportées par Richeldis de Faverches (en), une noble et pieuse dame anglaise, en 1061 dans le village de Walsingham, dans le comté de Norfolk (Angleterre).

    Lady Richeldis aurait fait construire un bâtiment nommé « La Sainte Maison » ((en) The Holy House) à Walsingham, lieu qui est devenu plus tard un sanctuaire et un lieu de pèlerinage.

    En transmettant sa tutelle de la Sainte Maison, le descendant de la voyante laisse des instructions pour la construction d'un prieuré à Walsingham qui est confié aux chanoines réguliers de saint Augustin, entre 1146 et 1174. Celui-ci connaît un développement florissant avec de nombreuses visites royales jusqu'à sa destruction au XVIe siècle par Henri VIII.

    Un sanctuaire est reconstruit au XXe siècle par l’Église catholique, à l'occasion d'une renaissance du culte marial en Angleterre, mais également par les autorités anglicanes qui promeuvent elles aussi cette dévotion à la Vierge.

    Le culte de Notre-Dame de Walsingham se développe dans différentes Églises chrétiennes, créant un mouvement œcuménique autour de cette dévotion de la Vierge.

    Le Vatican montre différentes marques de reconnaissance à ce culte (couronnement canonique de la statue, église érigée en basilique mineure, ...).

    En Grande-Bretagne les autorités anglicanes elles aussi montrent un intérêt croissant à la promotion de ce culte. Le nombre de pèlerins augmente régulièrement depuis un siècle à Walsingham. Cette dévotion s'étend également à l'étranger comme aux États-Unis.

    Historique

    Le contexte

    Au XIe siècle, le village de Little Walsingham était un lieu prospère, situé à mi-chemin entre Norwich (qui est alors la deuxième ville d'Angleterre) et la riche ville de King's Lynn.

    Le récit de l'apparition mariale et du début du culte local, est connu à travers des écrits datés du XVe siècle, une ballade anonyme publiée par Richard Pynson, vers 1460 donc largement postérieure à la date des événements relatés.

    L'étude de l'historien Bill Flint tend à démontrer que ce récit (de l'apparition), rédigé à l'époque de plus grande popularité de cette dévotion et de plus grande prospérité du sanctuaire, aurait été volontairement déplacé à l'époque de l'arrivée de Guillaume le Conquérant et de la conquête normande de l'Angleterre, afin de le rattacher « volontairement » aux premières familles normandes implantées dans la région.

    En effet, l'historien rattacherait la fondation du lieu de culte à une période antérieure, et à Édith au Col de cygne en particulier, cette dame étant la veuve du dernier roi anglo-saxon, vaincu et tué par les Normands en 1066.

    D'après John Leland, il existait bien une chapelle à l'époque du roi Édouard le Confesseur (XIe siècle) mais elle n'aurait été que « reconstruite » ou restaurée à cette date, et non construite (ce qui serait compatible avec cette hypothèse).

    La statue en bois que l'on peut voir, aujourd'hui dans le sanctuaire, a été sculptée à Oberammergau. Cette représentation de la Vierge à l'Enfant a été faite en s'inspirant d'un ancien sceau médiéval du prieuré de Walsingham qui représentait la statue vénérée à l'époque dans le sanctuaire.

    Contestations et critiques historiques

    Il y a un désaccord entre spécialistes sur la date de fondation de la première chapelle dédiée à la Vierge Marie à Walsingham.

    L'historien J.C. Dickinson soutient que la chapelle a été fondée à l'époque d'Édouard le Confesseur, vers 1053, les premiers actes nommant Richeldis, la mère de Geoffroy de Favraches, comme fondatrice. Dickinson prétend qu'en 1169, Geoffrey a accordé « à Dieu et à Sainte-Marie et à Edwy son clerc la chapelle Notre-Dame » que sa mère avait fondée à Walsingham avec l'intention qu'Edwy fonde un prieuré. Ces dons furent, peu de temps après, confirmés aux chanoines augustins de Walsingham par Robert de Brucurt et Roger, comte de Claire.

    Cependant, l'historien Bill Flint (2015) a contesté la date de fondation établie par Dickinson, arguant que le Norfolk Roll de 1161 fait référence à la fondation du prieuré uniquement et non du sanctuaire. Flint soutient la date antérieure de 1061 donnée dans la ballade de Pynson et affirme qu'en cette année, la reine Édith au Col de cygne, dame du manoir, était la « visionnaire probable de Walsingham ».

    Apparition mariale

     

    Un vitrail représentant Notre-Dame de Walsingham. Église épiscopale de tous les Saints, Jensen Beach (États-Unis)

    Par Stephen B Calvert Clariosophic — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16936058

     

    Selon la tradition, lors d'une apparition mariale à Lady Richeldis, la Bienheureuse Vierge Marie montra à la voyante, au cours d'une extase mystique, la maison où vivait autrefois la Sainte Famille et dans laquelle l'Annonciation de l'Archange Gabriel avait eu lieu. Madame Richeldis se serait vu confier la tâche de construire une réplique de cette maison dans son village, en Angleterre.

    Le bâtiment s'est ainsi fait connaitre sous le nom de « Holy House » (Sainte Maison).

    Le village de Walsingham a alors pris le nom populaire de « petite Nazareth anglaise ».

    Toujours selon la légende : « Les matériaux donnés par la dame Richeldis auraient été miraculeusement assemblés pour construire et réaliser la « Sainte Maison », en une nuit, alors que la voyante faisait une veillée de prière ».

    Si l'historicité de ce récit ne peut être démontrée, les plus anciens écrits historiques relatent la transmission par Geoffrey de Faverches de sa tutelle sur « la Sainte Maison », avec des instructions pour la construction d'un prieuré à Walsingham.

    Ce prieuré abrite alors une simple structure en bois (la « copie de la maison de Nazareth »).

    Les récits relatent également la présence de deux sources « jaillies miraculeusement » et pour lesquelles, des pèlerins ont rapportés des « guérisons miraculeuses » après avoir bu de leur eau.

    Ce sanctuaire avait pour vocation d'amener les pèlerins à méditer sur l'Incarnation du Verbe de Dieu et le mystère de l'Annonciation.

    Le prieuré passe aux soins des chanoines réguliers de saint Augustin à une date incertaine, située entre 1146 et 1174. C'est ce prieuré qui devient le centre du pèlerinage à Walsingham. Les moines vont ensuite intégrer la « Sainte Maison » dans une construction en pierre pour la protéger des éléments.

    Grandeur et décadence du pèlerinage

     

    Ancien sceau du prieuré médiéval, avec le texte de l'Annonciation entourant « Ave Maria Gratia Plena Dominus Tecum »

     

    Article détaillé : Prieuré de Walsingham.

    Le sanctuaire de Walsingham est un lieu de pèlerinage important à l'époque médiévale. Alors qu'en raison des guerres et des bouleversements politiques, les voyages à Rome et à Saint-Jacques-de-Compostelle devenaient fastidieux et difficiles, la présence d'un sanctuaire sur le sol anglais facilitait par sa proximité et sa sécurité les démarches de dévotion des fidèles.

    La chapelle, enfermée dans l'enceinte du prieuré, voit un flot continu de pèlerins se diriger vers elle. Les offrandes des pèlerins enrichissent rapidement le prieuré, produisant un revenu considérable pendant les quatre siècles de son existence. Ainsi la chapelle (et les moines qui la desservent) se voit attribuer des terres, des dîmes et des fermages. Roger Ascham, après une visite au XVIe siècle déclara : « Les Trois Rois ne seront pas aussi riches, je crois, que l'était la Dame de Walsingham ».

    Les rois d'Angleterre s'y rendent d'régulièrement (Henri III, Édouard Ier en 1280 et 1296, Édouard II en 1315, etc.). En plus des membres de la famille royale, de nombreux nobles, évêques ou officiers font le pèlerinage, pour répondre à des vœux, ou en remerciement pour des miracles ou des victoires militaires. Chaque pèlerinage est l'occasion d'offrandes importantes au sanctuaire.

    Les visites épiscopales de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle montrent que le prieuré de Walsingham, probablement corrompu par les richesses que les pèlerins offraient au sanctuaire, était la maison religieuse la plus désordonnée et la plus amorale de tout le diocèse. L'évêque du lieu mène un combat acharné pour réformer les mœurs de son clergé, et en 1526, les récits des visites épiscopales semblent rapporter que l'ordre avait été globalement rétabli dans le prieuré.

     

     

    Ruines de l'église du Prieuré de Walsingham. La « Sainte Maison » aurait été située dessous

    Par JohnArmagh — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16983037

     

    Au moment de sa destruction en 1538 sous le règne d'Henri VIII, le sanctuaire était devenu l'un des plus grands centres religieux d'Angleterre (avec Glastonbury et Canterbury) et d'Europe. La suppression des monastères faisait partie du projet de la Réforme anglaise. En 1530, le prieur de Walsingham, Richard Vowell, signe l'acceptation de la suprématie du roi (sur les religieux). Les actions de Cromwell étaient motivées par des considérations politiques. Si le prieur était manifestement docile, toute la communauté n'était pas du même avis. En 1537, deux choristes laïcs organisèrent « le plus grave complot ourdi au sud du Trent », destiné à résister à ce qu'ils craignaient qu'il n'arrive à leur fondation : sa fermeture. À la suite de cela, onze hommes ont été exécutés. Le sous-prieur, Nicholas Milcham, a été accusé de conspiration pour s'être rebellé contre la suppression des petits monastères et, sur la base de faibles preuves, a été reconnu coupable de haute trahison et pendu à l'extérieur des murs du prieuré.

    La suppression du prieuré de Walsingham est intervenue à la fin de 1538, avec l'accord du dernier prieur, Richard Vowell, et sous la supervision de Sir Roger Townshend (en), un propriétaire foncier local. L'emplacement du prieuré avec le cimetière et les jardins a été accordé par la Couronne à Thomas Sydney. Il n'en restait que la guérite, l'arc du chœur et quelques dépendances.

    Si les bâtiments du prieuré furent pillés et en grande partie détruits, son souvenir fut moins facile à éradiquer. Sir Roger écrivit à Cromwell en 1564 qu'une femme de la ville voisine de Wells (maintenant appelée Wells-next-the-Sea) avait déclaré qu'un miracle avait été accompli par la statue après qu'elle eut été emportée à Londres. En riposte, il a fait promener la femme le jour du marché, attachée sur une charrette avec un écriteau sur la tête : « Rapporteuse de fausses histoires », en s'arrangeant pour que la vieille femme soit maltraitée par les villageois. Mais il a conclu son courrier « Je ne peux toujours pas percevoir que la dite statue n'est toujours pas sortie du sommet de leur tête ».

    Destin de la statue

     

    Icône contemporaine de Notre-Dame de Walsingham par l'iconographe Olga Shalamova

    Par Olga Shalamova — www.sacredmurals.com, CC BY 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=96943363

     

    Après le pillage et la destruction du sanctuaire, John Hussey écrit à Lord Lisle en 1538 : « 18 juillet : Ce jour-là, la Dame de Walsingham a été amenée à Lambhithe où se trouvaient à la fois le chancelier du roi et son sceau privé, avec de nombreux prélats vertueux, mais aucune oblation n'a été offerte, ni chandelle : ce qu'elle deviendra n'est pas déterminé ». La statue aurait été brûlée avec des images d'autres sanctuaires à un moment donné, publiquement, à Londres. Deux chroniqueurs, Hall et Speed, suggèrent que l'incendie final aurait eu lieu en septembre.

    Bien que Hussey ait prétendu avoir été témoin du déplacement de la statue de Notre-Dame de Walsingham à Londres, il n'existe aucun témoignage oculaire de sa destruction. Bien qu'il y ait des allégations selon lesquelles la statue aurait été détruite, celles-ci ne s'accordent ni sur le lieu, ni sur la date de la destruction. Qui plus est, aucun témoin oculaire n'a rapporté avoir directement assisté à sa destruction. Il y a eu des suggestions persistantes selon lesquelles la statue pourrait en fait avoir été sauvée et cachée par des fidèles.

    Le 23 décembre 1925, une statue médiévale de Vierge à l'Enfant, nommée la « Madone de Langham », a été achetée par le Victoria and Albert Museum. Dès 1931, le principal ecclésiastique anglo-papaliste (en) Henry Joy Fynes-Clinton (en) a suggéré que la Madone de Langham pourrait être la statue originale de Walsingham. Les parties restantes (elle est incomplète) ont une ressemblance frappante avec la représentation de la statue sur le sceau médiéval du prieuré de Walsingham. En 2019, les historiens de l'art anglais Michael Rear et Francis Young, après avoir étudié la provenance, la forme et les dommages causés à la Madone de Langham, ont publié leurs conclusions (initialement par le biais du Catholic Herald) selon lesquelles, il s'agit bien pour eux de la statue originale de Notre-Dame de Walsingham.

    Renaissance moderne

     

    Statue de Notre-Dame de Walsingham, dans la chapelle Slipper

    Par Saracen78 sur Wikipédia anglais, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=47993784

     

    Après près de quatre cents ans d'interruption, le XXe siècle a vu le rétablissement du pèlerinage à Walsingham comme un élément régulier de la vie chrétienne dans les îles Britanniques et au-delà. Dans la ville de Walsingham, il y a aujourd'hui un grand sanctuaire catholique et un autre anglican, ainsi qu'un plus petit orthodoxe.

    Chapelle Slipper

    La chapelle Slipper a été construite à Houghton Saint Giles (en), à un mille de Walsingham en 1340. C'était la dernière chapelle « station » sur le chemin du sanctuaire de Walsingham. C'était ici que les pèlerins enlevaient leurs chaussures pour parcourir pieds nus le dernier « Saint-Mille » jusqu'au sanctuaire. D'où l'appellation de Chapelle (en) « Slipper » (pantoufle ou chausson).

    En 1896, Charlotte Pearson Boyd achète la chapelle Slipper qui avait été utilisée durant des siècles pour un usage non religieux. Elle entreprend sa restauration.

    En 1897, se déroule le premier pèlerinage catholique (depuis la réforme religieuse du XVIe siècle) dans cette chapelle restaurée. Cette même année, le pape Léon XIII rétablit la « chapelle Slipper » comme sanctuaire catholique.

    La première messe est célébrée dans la chapelle Slipper le 15 août 1934. Quelques jours plus tard, le cardinal Francis Bourne conduit un pèlerinage de 10 000 personnes à la chapelle, et il déclare cette chapelle « sanctuaire national catholique de Notre-Dame de Walsingham ».

    Sanctuaire anglican

    Le père Hope Patten (en), nommé vicaire de Walsingham en 1921, réveille l'intérêt des anglicans pour ce pèlerinage de la Vierge qui existait avant la Réforme anglicane. Il décide de faire sculpter une nouvelle statue de Notre-Dame de Walsingham sur l'image représentée sur le sceau médiéval du prieuré de Walsingham. En 1922, cette statue a été portée dans l'église paroissiale de Sainte-Marie (en), et un pèlerinage régulier est établi. Dès la première nuit où la statue est installée dans l'église, les fidèles se rassemblent autour d'elle pour prier, demandant à Marie de joindre « sa puissante prière » à la leur. Cette œuvre d'intercession se poursuit encore aujourd'hui.

     

     

    Procession avec la statue de la Vierge lors du pèlerinage annuel anglican de 2003

    CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=291238

     

    Alors que le nombre de pèlerins sur le site augmentait, une nouvelle chapelle est consacrée en 1931 et la statue y est déplacée lors d'une procession spéciale qui se déroule le 15 octobre 1931.

    La chapelle est agrandie en 1938 pour former l'actuelle église du sanctuaire anglican. En plus de la copie de la statue de Notre-Dame, le sanctuaire possède une réplique de la « Sainte Maison », qui a été reconstruite dans le cadre de la restauration du sanctuaire.

    Depuis 2005, le sanctuaire connait plusieurs agrandissements et remaniements. Les jardins du sanctuaire ont été repensés et replantés. La place d'entrée ouest de l'église du sanctuaire a été également réaménagée et un nouvel autel construit dans le jardin. En 2007, un centre d'accueil, une nouvelle zone de réception et des chambres avec salle de bains privative ont été aménagées. Le coût de 2 millions de livres sterling a été financé par les pèlerins et amis du sanctuaire. Les travaux se sont terminés fin 2008. D'autres travaux se sont ensuivis pour restaurer et rénover les bâtiments plus anciens (bâtiments du Collège, logement des prêtres, la bibliothèque, ...).

    La possible redécouverte de la statue originale de Notre-Dame de Walsingham dans le Victoria and Albert Museum par des historiens a amené le recteur du sanctuaire à s'exprimer et déclarer que « même s'il s'avérait que la statue de Langham était la statue originale du sanctuaire, il se contenterait de garder celle du père Hope Patten (en) avait conçu pour la Sainte Maison en 1922 ».

    Cette statue de 1922 a été restaurée récemment.

    Sanctuaire orthodoxe

    L'église orthodoxe a construit une chapelle dans le village de Walsingham pour y célébrer le culte de la Vierge de Walsingham5.

     

    Vénération et reconnaissances ecclésiales

    Prière

    Aujourd'hui, la prière à Notre-Dame de Walsingham proposée par les Églises chrétiennes est la suivante :
    « Accorde, nous te prions, Dieu tout-puissant, que, comme dans le mystère de l'Incarnation, la Bienheureuse et toujours Vierge Marie, ait conçu ton Fils dans son cœur avant de le concevoir dans le sein maternel, ainsi nous, ton peuple pèlerin, nous réjouissant de ses soins maternels, puissions l'accueillir dans nos cœurs et devenir une sainte maison, digne de sa demeure éternelle. Par le Christ, notre Seigneur. Amen ».

     

    Célébrations

     

    Bannière représentant Notre-Dame de Walsingham

    Par Pbritti — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=87605940

     

    La fête de Notre-Dame de Walsingham est célébrée le 24 septembre dans les églises anglicanes et catholiques.

    Les anglicans, en particulier dans la Société de Notre-Dame de Walsingham (en) et le sanctuaire anglican, célèbrent une fête supplémentaire de la translation le 15 octobre de chaque année.

    Cet anniversaire correspond à la translation de l'image depuis l'église paroissiale de Walsingham jusqu'à l'église du sanctuaire, en 1931.

    Aux États-Unis, plusieurs églises locales gardent la date du 15 octobre comme fête principale de Notre-Dame de Walsingham, notamment l'Église épiscopalienne et l'Archidiocèse orthodoxe antiochien d'Amérique du Nord.

    Localement

    Walsingham présente la particularité de regrouper des chrétiens de différentes confessions. Si les anglicans, catholiques et orthodoxes ont leur propre lieu de culte, les célébrations peuvent très vite prendre une dimension œcuménique.

    Ainsi, il y a régulièrement des pèlerinages à Walsingham où les pèlerins arrivent à la chapelle Slipper (catholique) et marchent (parfois pieds nus) jusqu'à la Sainte Maison du sanctuaire anglican. Mis en place en 1922, le Student Cross (en) est le plus long pèlerinage pédestre en continu de Grande-Bretagne. Il se déroule durant la Semaine Sainte et Pâques pour terminer à Walsingham.

    L'évêque anglican de Norwich, le révérend Graham James (en), a déclaré :« Les anglicans ainsi que les catholiques romains viennent à Walsingham en grand nombre et la relation entre les deux sanctuaires est étroite et solidaire ».

     

    À l'étranger

     

    Sanctuaire Notre-Dame de Walsingham à l'église épiscopale du Bon Pasteur (en) (Rosemont, Pennsylvanie)

    Par Francis Helminski — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=75026399

     

    La dévotion à Notre-Dame de Walsingham est largement présente outre-Atlantique, et dans plusieurs églises chrétiennes. Ainsi, aux États-Unis, le « sanctuaire national de Notre-Dame de Walsingham » est situé à Grace Church (en) dans le Wisconsin pour l'Église épiscopale (qui fait partie de la communion anglicane), et à l'église Saint-Bede, Williamsburg en Virginie pour l'Église catholique. L'ordinariat personnel établi pour les anciens anglicans d'Angleterre et du pays de Galles porte le nom de Notre-Dame de Walsingham. La cathédrale de l'Ordinariat personnel de la chaire de Saint-Pierre à Houston, au Texas, porte le nom de Notre-Dame de Walsingham. Le sanctuaire national catholique de Notre-Dame de Walsingham est une chapelle particulière qui appartient à la paroisse de l'église St Bede (en) à Williamsburg (Virginie).

    La paroisse de Mesquite (Texas) du diocèse orthodoxe antiochien de rite occidental a le nom de « Notre-Dame de Walsingham ».

     

    Sanctuaire National Notre-Dame de Walsingham, à Williamsburg (Virginie) aux États-Unis

    Sanctuaire National Notre-Dame de Walsingham, à Williamsburg (Virginie) aux États-Unis

    Par Pbritti — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=101651007

    Oratoire à la Vierge de Walsingham à Banneux (Belgique)

    Oratoire à la Vierge de Walsingham à Banneux (Belgique)

    Par Jean Housen — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30944915

     

    Dans l'Église anglicane

     

    Le Scapulaire de Notre-Dame de Walsingham

    Par Anupam — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=40779899

     

    L'Église anglicane invite ses fidèles à fonder des groupes ou communautés appelées « Cell of Our Lady of Walsingham » (Cellule Notre-Dame de Walsingham). Ces groupes de fidèles (au minimum sept personnes), sont regroupés sous forme de petites associations de laïcs ayant pour objet la prière, la « dévotion à Marie, la Mère de Dieu et approfondir la foi en l'incarnation de Notre Seigneur », prier pour la conversion des nations, et la réunion des chrétiens.

    L’Église anglicane a également mis en place un scapulaire de dévotion bleu, connu sous le nom de scapulaire de Notre-Dame de Walsingham (en).

     

    Dans l’Église catholique

    Même si l'apparition mariale de Walsingham n'a jamais fait l'objet d'enquête ni de reconnaissance canonique, L’Église catholique a encouragé le culte et l'a organisé. L’Église, par la personne de différents papes, a également donné des signes de reconnaissance réguliers envers cette dévotion, et envers le sanctuaire de Walsingham :

    • Le 6 février 1897, le pape Léon XIII publie un décret papal de Rome bénissant l'image mariale pour la vénération publique.
    • Le 15 août 1954 a lieu le couronnement canonique de la statue par le nonce apostolique, Mgr Gerald O'Hara (en), avec l'accord du pape Pie XII. La couronne en or, financée par les fidèles, est aujourd'hui visible dans la basilique de Notre-Dame de Walsingham.
    • Le pape Jean-Paul II a vénéré l'image de la Vierge le 29 mai 1982 lors de la messe de la Pentecôte qui s'est déroulée dans le stade de Wembley.
    • Le pape François a élevé le sanctuaire au rang de basilique mineure le 27 décembre 2015 par un décret apostolique de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

     

    Notoriété

    En Angleterre, dans l'anglicanisme

    Tout au long des années 1920, le nombre de pèlerins croit régulièrement au point qu'un premier lieu d'hébergement spécifique est construit à leur intention. En 1931, une nouvelle « maison sainte » est construite dans la petite l'église de pèlerinage et la statue y est installée avec une grande solennité. En 1938, cette église est agrandie pour former le sanctuaire anglican, distant d'une centaine de mètres du sanctuaire original. Pour répondre à l'afflux croissant des pèlerins, une nouvelle maison « la maison Saint-Joseph » est ouverte pour les accueillir. En 1991, c'est la Maison Richeldis qui ouvre ses portes pour offrir encore plus d'hébergement. Aujourd'hui, la ville abrite de nombreux centres de retraite et auberges de pèlerins.

    Durant la préparation des célébrations du millénaire de l'an 2000, la construction d'un nouveau réfectoire a été planifié. Son Altesse Royale la princesse Alexandra a procédé à l'inauguration en 2001. Cette même année, la statue de Notre-Dame a visité cinq cathédrales de Grande-Bretagne dans le cadre d'une série de festivals régionaux. Au cours de l'année 2004 Notre-Dame de Walsingham a effectué une série de visites dans des lieux très variés (un hôpital, une prison, un aéroport, une caserne de l'armée, un collège d'Oxford, une école). Ces deux mois de pèlerinages se sont clôturés par une célébration dans la cathédrale d'York.

    L'évêque anglican de Norwich, le révérend Graham James, a déclaré : « Dans une enquête de la BBC en 2006, Walsingham a reçu la distinction d'être le lieu le plus spirituel d'Angleterre ». En mai 2019, un festival s'est tenu pour la première fois dans l'abbaye de Westminster avec la statue de Notre-Dame. La statue y a été portée en procession, et elle a été déposée sur le lieu même où les rois et reines anglais sont couronnés. Une visite de la statue dans le nord de l'Angleterre est également prévue.

    Dans l’Église catholique

    Le sanctuaire de Walsingham a rang de sanctuaire national (pour les catholiques) en Grande-Bretagne depuis 1934, et la chapelle Slipper a un rang de basilique mineure depuis 2015.

    En 2011, après le passage dans l’Église catholique de trois évêques anglicans, accompagnés de nombreux prêtres, Benoît XVI crée l'Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham. Cette structure œcuménique a pour vocation l'accueil des anglicans dans l’Église catholique.

    Dans la culture

    La ballade élisabéthaine, « A Lament for Walsingham », exprime la tristesse et la nostalgie des habitants du Norfolk lors de la perte et de la destruction « de leur sanctuaire de Notre-Dame de Walsingham » en 1538.

    Érasme cite dans son « son colloque sur les pèlerinages », évoque dans son traité « la richesse et la magnificence de Walsingham » ainsi que certains de ses miracles réputés.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Walsingham

     

    Walsingham : Notre-Dame

     

    Lady Richeldis de Faverches, une veuve qui vivait dans un manoir de  Walsingham aurait bénéficié de  trois apparitions de la Vierge. 

    Pendant une de ces visions, elle a vu la maison de Nazareth où l'Ange Gabriel lui a annoncé la venue du Christ.

    La Vierge lui a demandé d'y construire une réplique à Walshingham. Les dimensions de la maisonnette étaient  23 pieds 6 pouces par 12 pieds 10 pouces.

    La Vierge dit : « Que tous ceux qui sont dans le malheur ou dans le besoin, viennent me voir dans cette petite maison que vous maintiendrez pour moi à Walshingham. Je viendrai au secours de ceux qui demanderont mon aide».

    Walsingham est devenu au Moyen Âge, un grand site de pèlerinage dans toute l'Europe.

    Henri VIII y accomplit 3 pèlerinages avant la les guerres sanglantes entre catholiques et protestants en 1534. Le roi devait plus tard exiger la destruction des lieux saints catholiques. L'église et la maison ont été détruites en 1538.

    Ce n'est qu'au début du 20e siècle que  la maison sacrée a été reconstruite par un prêtre anglican. Cette maison ainsi qu'une chapelle catholique adjacente au site de l'apparition  est toujours visitée par des pèlerins du monde entier. 

    Le site internet : http://www.walsinghamanglican.org.uk/welcome/index.htm

     

     

    Walsingham : Notre-Dame

     

     

    Walsingham : Notre-Dame de Walsingham

    Statue de Notre-Dame de Walsingham

    (Boulogne sur mer, basilique Notre-Dame de l'Immaculée Conception)

     

    Walsingham : Notre-Dame de Walsingham

     

     

    Basilique Notre-Dame-de-Walsingham de Houghton Saint Giles

    Image illustrative de l’article Basilique Notre-Dame-de-Walsingham de Houghton Saint Giles

     

    Par Humphrey Bolton, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13763199

     

    La basilique Notre-Dame-de-Walsingham de Houghton Saint Giles, également connue sous le nom de chapelle Slipper (en anglais : Slipper Chapel) ou de chapelle Sainte-Catherine-d'Alexandrie, est une basilique catholique située à Houghton Saint Giles (en), dans le North Norfolk (Angleterre). Construite en 1340, c'était la dernière chapelle sur la route des pèlerins vers Walsingham.

    Retirée du culte lors de la Réforme anglaise au XVIe siècle, elle est utilisée pour des fonctions non religieuses avant d'être rachetée en 1896 par une fidèle anglaise, restaurée et remise en service à la toute fin du XIXe siècle. Cette chapelle devient progressivement le centre du sanctuaire Notre-Dame-de-Walsingham, sanctuaire national de l’Église catholique britannique.

    Le 15 août 1954, pape Pie XII accorde le couronnement canonique de la statue de la Bienheureuse Vierge Marie vénérée sous le titre de Notre-Dame de Walsingham, statue installée dans la chapelle lors de sa restauration en 1897.

    En 1959, la chapelle est classé comme monument remarquable au Royaume-Uni. En 2015, le pape François élève l'édifice, par décret apostolique, au statut de basilique mineure.

    Chaque année, des dizaines de milliers de pèlerins chrétiens (catholiques mais aussi anglicans), se rendent dans ce sanctuaire pour y prier Notre-Dame de Walsingham.

    Historique

    Notre-Dame de Walsingham

    Article détaillé : Notre-Dame de Walsingham.

    Notre-Dame de Walsingham est un titre donné à la Bienheureuse Vierge Marie vénérée tant par les catholiques, les chrétiens orthodoxes de rite occidental que par certains anglicans.

    Cette vénération est liée aux apparitions mariales rapportées par Richeldis de Faverches (en), une noble et pieuse dame anglaise, en 1061 dans le village de Walsingham du comté de Norfolk (Angleterre). Lady Richeldis aurait fait construire un bâtiment nommé « La Sainte Maison » ((en) The Holy House) à Walsingham, lieu qui est devenu plus tard un sanctuaire et un lieu de pèlerinage.

    Un siècle plus tard, cette Sainte Maison est transmise à des chanoines réguliers de saint Augustin qui y fondent le prieuré à Walsingham. Ce prieuré et lieu de pèlerinage connait un développement florissant avec de nombreuses visites royales. C'est dans le cadre de ce pèlerinage qu'est construite la chapelle Slipper, qui est la dernière étape du pèlerinage vers le sanctuaire marial. Au XVIe siècle, lors de la Réforme anglaise initiée par Henri VIII le sanctuaire est détruit et la chapelle Slipper retirée du culte.

    Au tournant du XXe siècle, le culte de Notre-Dame de Walsingham renait, la chapelle est restaurée, un sanctuaire marial reconstruit. Le culte à la Vierge de Walsingham fédère plusieurs Églises chrétiennes (catholiques, anglicans et mêmes orthodoxes), créant un mouvement œcuménique autour de cette dévotion. Cette dévotion se développe également à l'extérieur du pays.

    La chapelle Slipper

    Lors de la construction de la chapelle Slipper, au XIVe siècle, le pèlerinage de Walsingham était le second en rang d'importance (après celui de Cantorbery) sur le sol anglais.

    En 1538, après la Réforme anglaise menée par le roi Henri VIII, la chapelle tombe en désuétude et se voit reléguée à divers usages comme maison pour pauvre, forge, étable et finalement simple grange. En 1863, une riche femme locale, Mlle Charlotte Pearson Boyd (1837-1906), qui s'est convertie au catholicisme (après avoir été anglicane), identifie le bâtiment comme l'antique chapelle Splipper. Elle achète le bâtiment au propriétaire de la ferme en 1896, puis la restaure avant d'en faire don à l'abbaye de Downside pour un usage religieux catholique. Le 6 février 1897, le pape Léon XIII autorise le rétablissement du culte religieux dans la chapelle, ainsi que la vénération publique de la statue de la Vierge. La chapelle fait l'objet d'une restauration en 1904 par l'architecte Thomas Garner (en), qui y adjoint un presbytère.

    Le sanctuaire

     

    Vue de la chapelle, et du presbytère construit au début du XXe siècle

    Par Ashley Dace, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11011938

     

    Après la destruction du sanctuaire catholique de Notre-Dame de Walsingham au XVIe siècle, un premier petit sanctuaire catholique va être reconstruit à la fin du XIXe siècle, dans la ville de King's Lynn. Vers 1890, le curé, George Wrigglesworth, fait ajouter sur le côté de l'église une longue chapelle basse à toit en tonneau, qu'il consacre comme « sanctuaire de Notre-Dame de Walsingham ».

    Le 15 août 1934, pour la fête de l'Assomption, Laurence Youens (en), évêque de Northampton (en), célèbre la première messe publique dans la chapelle Slipper depuis quatre cents ans. Le 17 du mois, le cardinal Francis Bourne dirige un pèlerinage national des évêques catholiques d'Angleterre et pays de Galles en présence de plus de 10 000 fidèles de King's Lynn jusqu'à la chapelle Slipper. Ce pèlerinage marque le « transfert du sanctuaire de Notre-Dame de Walsingham » sur ce lieu qui devient le « sanctuaire national catholique de Notre-Dame ».

    En 1938, la chapelle du Saint-Esprit est construite à côté de la chapelle Slipper, agrandissant ainsi le sanctuaire naissant. Pour répondre à l'afflux des pèlerins, en 1980 une nouvelle chapelle (d'une capacité de 700 places) est construite. Dans les années suivantes, un réseau de bâtiments est mis en place autour des jardins du sanctuaire pour accueillir des bureaux, une boutique, un café et des toilettes.

    Description

     

    Le chœur de la chapelle

    Par John Salmon, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12489165

     

    Un couloir relie la chapelle avec la chapelle du Saint-Esprit. Ce couloir qui mène à une porte dans le coin nord-ouest de la chapelle Slipper, porte qui est le point habituel d'entrée dans l'édifice.

    Le retable présent dans l'église a été réalisé par James et Lilian Dagless. Le vitrail représentant l'Assomption (juste au-dessus du retable) est l’œuvre de Geoffrey Webb. Le vitrail de la fenêtre ouest, représentant l'Annonciation est l'œuvre d'Alfred Fisher. Ce vitrail a été installé en 1997 pour fêter le centenaire du premier pèlerinage post-Réforme à Walsingham.

    La statue en pierre de la Vierge Marie présente dans la chapelle a été sculptée par Marcel Barbeau. Cette statue a été emmenée à Wembley pour être bénie par le pape Jean-Paul II lors de sa visite en Angleterre le 29 mai 1982.

    Notoriété

    Le 6 mars 1959, l'église est classé comme monument remarquable par les services gouvernementaux de Grande-Bretagne.

    En 2007, la Slipper Chapel figure dans la série documentaire de la BBC How We Built Britain (en) (« Comment nous avons construit la Grande-Bretagne »), présentée par David Dimbleby.

    Le 27 décembre 2015, le pape François élève la chapelle (ainsi que le sanctuaire Notre-Dame-de-Walsingham) au statut de basilique mineure, via un décret pontifical de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. La chapelle devient ainsi la quatrième basilique mineure du pays.

     

     

    Pèlerinage de la communauté anglicane

    CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=291238

     

    Des pèlerins anglicans se rendent régulièrement en pèlerinage dans le sanctuaire catholique, et inversement des pèlerins catholique se rendent sur le sanctuaire anglican de Walsingham. Ces pèlerinages peuvent prendre des proportions importantes, par exemple :

    • en 1980, 10 000 catholiques ont accompagné le cardinal Hume et ses évêques au sanctuaire anglican de Walsingham (en partant en pèlerinage du sanctuaire catholique) ;
    • cette même année (1980), 15 000 pèlerins anglicans, dirigés par l'archevêque de Cantorbéry, ont visité la chapelle Slipper pour allumer une bougie et faire, à leur tour, une prière pour « l'unité des chrétiens ».

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Notre-Dame-de-Walsingham_de_Houghton_Saint_Giles

     

    Prieuré de Walsingham

    Image illustrative de l’article Prieuré de Walsingham

     

    Par JohnArmagh — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16983037

     

    Le prieuré de Walsingham, était un prieuré de chanoines réguliers de saint Augustin à Walsingham, dans le Norfolk, en Angleterre. Construite au XIIe siècle, cette abbaye est détruite en 1538, sous le roi Henri VIII, lors de la réforme anglaise.

    Ce prieuré était essentiellement connu pour abriter un sanctuaire marial avec une réplique de la maison de la « Sainte Maison », maison de la Sainte Famille de Nazareth.

    Ce sanctuaire dédié à Notre-Dame de Walsingham était un lieu majeur de pèlerinage dans le royaume anglais durant tout le Moyen Âge, jusqu'à sa destruction au XVIe siècle.

    Le parc de l'abbaye de Walsingham et le musée Shirehall sont aujourd'hui ouverts au public, permettant la visite des lieux.

    Historique

    Notre-Dame de Walsingham

    Article détaillé : Notre-Dame de Walsingham.

    Notre-Dame de Walsingham est un titre donné à la Bienheureuse Vierge Marie vénérée tant par les catholiques, les chrétiens orthodoxes de rite occidental que par certains anglicans. Cette vénération est liée aux apparitions mariales rapportées par Richeldis de Faverches (en), une noble et pieuse dame anglaise, en 1061 dans le village de Walsingham du comté de Norfolk (Angleterre). Lady Richeldis aurait fait construire un bâtiment nommée « La Sainte Maison » ((en) The Holy House) à Walsingham, lieu qui est devenu plus tard un sanctuaire et un lieu de pèlerinage.

    Un siècle plus tard, cette Sainte Maison est transmise à des chanoines réguliers de saint Augustin qui y fondent le prieuré à Walsingham. Ce prieuré et lieu de pèlerinage connait un développement florissant avec de nombreuses visites royales. Au XVIe siècle, lors de la réforme anglaise initiée par Henri VIII le sanctuaire est détruit.

    Au tournant du XXe siècle, le culte de Notre-Dame de Walsingham renait, un sanctuaire marial reconstruit. Le culte à la Vierge de Walsingham fédère aujourd'hui plusieurs Églises chrétiennes (catholiques, anglicans et mêmes orthodoxes), créant un mouvement œcuménique autour de cette dévotion. Cette dévotion se développe également à l'extérieur du pays.

     

    Vitrail de ND de Walsingham, Jensen Beach (Floride).

    Vitrail de ND de Walsingham, Jensen Beach (Floride)

    Par Stephen B Calvert Clariosophic — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16936058

    Statue dans la chapelle Slipper (Grande-Bretagne). 

    Statue dans la chapelle Slipper (Grande-Bretagne)

    Par Thorvaldsson — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6362969

    Statue de la Vierge dans le sanctuaire anglican.

    Statue de la Vierge dans le sanctuaire anglican

    Par Saracen78 sur Wikipédia anglais, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6709203

     

    Fondation du prieuré

     

    Ancien sceau du prieuré médiéval, avec le texte de l'Annonciation entourant « Ave Maria Gratia Plena Dominus Tecum »

     

    Le petit sanctuaire marial passe aux soins des chanoines réguliers de saint Augustin à une date incertaine, située entre 1146 et 1174. Les moines y fondent une abbaye (le prieuré de Walsingham) qui devient un centre du pèlerinage très important. Les moines vont ensuite intégrer la « Sainte Maison » dans une construction en pierre pour la protéger des éléments.

    À l'époque médiévale, le sanctuaire de Walsingham est un lieu de pèlerinage très important. Alors qu'en raison des guerres et des bouleversements politiques, les voyages à Rome et à Saint-Jacques-de-Compostelle devenaient fastidieux et difficiles, la présence d'un sanctuaire sur le sol anglais facilitait par sa proximité et sa sécurité les démarches de dévotion des fidèles.

    Prospérité du sanctuaire

    La « Sainte Maison », enfermée dans l'enceinte du prieuré, voit un flot continu de pèlerins se diriger vers elle. Les offrandes des pèlerins enrichissent rapidement le prieuré, produisant un revenu considérable pendant les quatre siècles de son existence. Ainsi la chapelle (et les moines qui la desservent) se voit attribuer des terres, des dîmes et des fermages. Roger Ascham, après une visite au XVIe siècle déclara : « Les Trois Rois ne seront pas aussi riches, je crois, que l'était la Dame de Walsingham ».

    Les documents fiscaux de 1291 rapportent que le prieuré possédait alors des biens dans 86 paroisses différentes du Norfolk, et que son revenu annuel provenant de ces sources était de 79 £. En 1535, les revenus annuels de l'abbaye sont de presque 400 £.

     

     

    Gravure représentant le portail d'entrée du prieuré

     

    De plus, le patronage royal a aidé le sanctuaire à croître à la fois en richesse et en popularité. Les rois d'Angleterre s'y rendent d'ailleurs régulièrement :

    • le roi Henri III
    • le roi Édouard Ier en 1280 et 1296
    • le roi Édouard II en 1315
    • le roi Henri IV en 1455
    • le roi Édouard IV
    • le roi Henri VII en 1487
    • le roi Henri VIII en 1513
    • la reine Catherine d'Aragon.

    Si la reine Catherine d'Aragon se rend régulièrement en pèlerinage dans ce sanctuaire, Anne Boleyn (seconde épouse d'Henri VIII) bien qu'ayant annoncé publiquement son intention de faire un pèlerinage, ne le fit jamais. En plus des membres de la famille royale, de nombreux nobles, évêques ou officiers font le pèlerinage, pour répondre à des vœux, ou en remerciement pour des miracles ou des victoires militaires. Chaque pèlerinage est l'occasion d'offrandes importantes au sanctuaire. Les rois d'Angleterre ne sont pas les seuls à se rendre en pèlerinage sur ce lieu : les rois d'Écosse, comme Robert Bruce s'y rendent également.

    À la suite d'un vœu, Érasme effectue lui aussi le pèlerinage. Lors de sa visite en 1511, il laisse quelques vers écrits en grec dans le sanctuaire. Treize ans plus tard, l'écrivain évoquera dans son « son colloque sur les pèlerinages », la richesse et la magnificence de Walsingham ainsi que certains de ses miracles réputés. Il dira : « Quand vous regardez à l'intérieur, vous diriez que c'est la demeure des saints, tant elle brille avec des pierres précieuses, de l'or et de l'argent... Notre-Dame se tient dans l'obscurité à droite de l'autel... une petite image, remarquable ni pour sa taille, son matériau ou sa fabrication ».

    Décadence de l'abbaye

    Les visites épiscopales de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle montrent que le prieuré de Walsingham, probablement corrompu par les richesses que les pèlerins offraient au sanctuaire, était la maison religieuse la plus désordonnée et la plus amorale de tout le diocèse.

    La visite de Mgr Richard Nykke (en) en 1514 révèle que le prieur menait une vie scandaleuse et que, entre autres choses, il traitait les chanoines avec insolence et brutalité ; les chanoines eux-mêmes (au nombre d'une trentaine pour cette seule abbaye) fréquentaient les cabarets et se querellaient. Les serviteurs de l'abbaye suivaient l'exemple de leurs maitres. L'évêque mène alors une lutte importante pour restaurer la dignité du culte et ramener les chanoines dans le droit chemin. Il doit pour cela lutter contre l'abbé, mais aussi contre certains chanoines. Un nouveau prieur est élu pour remplacer le précédent. En 1526, les récits de visites épiscopales semblent rapporter que l'ordre avait été globalement rétabli dans le prieuré.

    Destruction du sanctuaire et de l'abbaye

     

    Ruines de l'église du prieuré de Walsingham. La « Sainte Maison » aurait été située dessous

    Par John Salmon, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12512785

     

    Au moment de sa destruction en 1538 sous le règne d'Henri VIII, le sanctuaire était devenu l'un des plus grands centres religieux d'Angleterre (avec Glastonbury et Canterbury) et d'Europe.

    La suppression des monastères faisait partie du projet de la Réforme anglaise.

    En 1530, le prieur de Walsingham, Richard Vowell, signe l'acceptation de la suprématie du roi (sur les religieux). Les actions de Cromwell étaient motivées par des considérations politiques, mais de leur coté, les chanoines qui possédaient un certain nombre de maisons à Norfolk, n'étaient pas connus pour leur piété ou leur bon ordre.

    Sous prétexte de découvrir d'éventuelles irrégularités dans leur vie, Thomas Cromwell organisa une série de visites dont les résultats conduisirent à la suppression des fondations les plus petites en 1536 (ce qui n'incluait pas encore Walsingham). Si le prieur était manifestement docile, toute la communauté n'était pas du même avis. En 1537, deux choristes laïcs organisèrent « le plus grave complot ourdi au sud du Trent », destiné à résister à ce qu'ils craignaient qu'il arrive à leur fondation : sa fermeture. À la suite de cela, onze hommes ont été exécutés. Le sous-prieur, Nicholas Milcham, a été accusé de conspiration pour s'être rebellé contre la suppression des petits monastères et, sur la base de faibles preuves, a été reconnu coupable de haute trahison et pendu à l'extérieur des murs du prieuré.

    La suppression du prieuré de Walsingham est intervenue à la fin de 1538, avec l'accord du dernier prieur, Richard Vowell, et sous la supervision de Sir Roger Townshend (en), un propriétaire foncier local. Le prieur a même « aidé les commissaires du roi » à retirer la statue de Notre-Dame, de nombreux ornements en or et en argent et à la spoliation générale du sanctuaire. La « Sainte Maison » (en bois) est incendiée. Pour ses bons services, le prieur reçut une pension de 100 livres par an (ce qui constituait une somme importante à l'époque), tandis que les quinze des chanoines restants recevaient des pensions variant de 4 livres à 6 livres. Le sanctuaire fut démantelé et le prieuré détruit, son emplacement fut vendu sur ordre d'Henri VIII à un certain Thomas Sidney pour 90 livres, et un hôtel particulier fut par la suite érigé à sa place. L'emplacement du prieuré avec le cimetière et les jardins a été accordé par la Couronne à Thomas Sydney. Il n'en restait que la guérite, l'arc du chœur et quelques dépendances. Walsingham étant célèbre, sa chute fut symboliquement forte.

    Postérité du lieu de culte

    La toute fin du XIXe siècle voit la résurgence du culte à Notre-Dame de Walsingham avec la restauration de la chapelle Slipper par l'Église catholique (cette chapelle, distante d'un mille du prieuré était la dernière étape des pèlerins jusqu'au sanctuaire de la Vierge de Walsingham). Cette chapelle devient en 1934 le centre du nouveau sanctuaire Notre-Dame de Walsingham, accueillant au cours des décennies, un nombre croissant de pèlerins catholiques.

    De leur coté, les autorités anglicanes reconstruisent à partir de 1921 un nouveau sanctuaire anglican de Notre-Dame de Walsingham, à une centaine de mètres seulement du précédent sanctuaire, détruit quatre siècles plus tôt.

    Ces deux lieux de culte, travaillant en collaboration, s'inscrivent dans la continuité historique du précédent sanctuaire marial. Aujourd'hui, les ruines de l'abbaye, ainsi qu'un musée peuvent être visités et permettent de mieux connaitre l'histoire de cet édifice disparu.

    Description

    Les ruines du prieuré sont classées I au Royaume-Uni. Le premier classement date de 1915, la dernière mise à jour date de 2014.

    Notoriété

    La ballade élisabéthaine, A Lament for Walsingham, exprime la tristesse et la nostalgie des habitants du Norfolk lors de la perte et de la destruction « de leur sanctuaire de Notre-Dame de Walsingham » en 1538.

    Érasme cite dans son « son colloque sur les pèlerinages », évoque dans son traité « la richesse et la magnificence de Walsingham » ainsi que certains de ses miracles réputés.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prieur%C3%A9_de_Walsingham

     

    Sanctuaire Notre-Dame-de-Walsingham de Houghton Saint Giles

    Image illustrative de l’article Sanctuaire Notre-Dame-de-Walsingham de Houghton Saint Giles

     

    Par Ashley Dace, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11011938

     

    Le sanctuaire Notre-Dame-de-Walsingham de Houghton Saint Giles est un sanctuaire de l’Église catholique, dédié à Notre-Dame de Walsingham, situé à Houghton Saint Giles (en), dans le North Norfolk en Angleterre. Ce sanctuaire a été établi en 1934 autour de la chapelle Slipper, construite en 1340. Cette chapelle était la dernière étape sur la route des pèlerins vers Walsingham.

    Le culte de la Vierge de Walsingham a connu plusieurs marques de reconnaissances de l'Église catholique comme le couronnement canonique de la statue accordé par le pape Pie XII en 1954, ou l'élévation au rang de basilique mineure de la chapelle Slipper (et de tout le sanctuaire) en 2015 par le pape François.

    Le sanctuaire, depuis sa création a connu plusieurs extensions comme la construction de la chapelle de la réconciliation en 1980. Il reste cependant de taille modeste et pose des problèmes d'accès routier (le seul réseau existant) aux pèlerins.

    Chaque année, des dizaines de milliers de pèlerins chrétiens (catholiques mais aussi anglicans), se rendent dans ce sanctuaire pour y prier Notre-Dame de Walsingham.

    Historique

    Notre-Dame de Walsingham

    Article détaillé : Notre-Dame de Walsingham.

    Notre-Dame de Walsingham est un titre de la Bienheureuse Vierge Marie vénérée tant par les catholiques, les chrétiens orthodoxes de rite occidental que par certains anglicans. Cette vénération est liée aux apparitions mariales rapportées par Richeldis de Faverches (en), une noble et pieuse dame anglaise, en 1061 dans le village de Walsingham, dans le comté de Norfolk (Angleterre). Lady Richeldis aurait fait construire un bâtiment nommé « La Sainte Maison » ((en) The Holy House) à Walsingham, lieu qui est devenu plus tard un sanctuaire et un lieu de pèlerinage.

    Un siècle plus tard, cette Sainte Maison, est transmise à des chanoines réguliers de saint Augustin qui l'intègrent dans le prieuré de Walsingham. Ce prieuré et lieu de pèlerinage connaît un développement florissant avec de nombreuses visites royales. C'est dans le cadre de ce pèlerinage qu'est construite la chapelle Slipper, dernière étape du pèlerinage vers le sanctuaire marial. Au XVIe siècle, lors de la Réforme anglaise initiée par Henri VIII, le sanctuaire est détruit et la chapelle Slipper retirée du culte.

    Au tournant du XXe siècle, le culte de Notre-Dame de Walsingham renait, et la chapelle Slipper est restaurée. Un sanctuaire marial est reconstruit, et le culte à la Vierge de Walsingham fédère plusieurs Églises chrétiennes (catholiques, anglicans et mêmes orthodoxes), créant un mouvement œcuménique autour de cette dévotion. Cette dévotion se développe également à l'extérieur du pays.

     

    Vitrail de ND de Walsingham, Jensen Beach (Floride).

    Vitrail de ND de Walsingham, Jensen Beach (Floride)

    Par Stephen B Calvert Clariosophic — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16936058

    Statue dans la chapelle Slipper (Grande-Bretagne).

    Statue dans la chapelle Slipper (Grande-Bretagne)

    Par Thorvaldsson — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6362969

    Statue de la Vierge dans le sanctuaire anglican.

    Statue de la Vierge dans le sanctuaire anglican

    Par Saracen78 sur Wikipédia anglais, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6709203

     

    Le sanctuaire

     

    Ruines de l'ancien prieuré

    Par WalsinghamAbbeyRemains.jpg: David P Ormanderivative work: Rabanus Flavus (talk) — WalsinghamAbbeyRemains.jpg, CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12729105

     

    Reconstruction à King's Lynn

    Après la destruction du sanctuaire catholique de Walsingham au XVIe siècle, un premier petit sanctuaire catholique va être reconstruit à la fin du XIXe siècle, dans la ville de King's Lynn.

    Cette ville avait vu la construction d'une première petite chapelle catholique lors de l'autorisation du culte catholique, au début du siècle. Vers 1890, le prince de Galles encourage le curé de la paroisse à faire agrandir cette église paroissiale et fait même un don à cette fin. Le curé, George Wrigglesworth, après la construction de l'église dans les années 1890, fait ajouter sur le côté de l'église une longue chapelle basse à toit en tonneau, qu'il consacre comme « sanctuaire Notre-Dame-de-Walsingham ». Une statue de la Vierge à l'Enfant est commandée à un artisan d'Oberammagau. Lors de son arrivée (en train), la statue est portée en procession de la gare jusqu'à l'église au milieu d'une foule en liesse. Cette procession s'est ensuite perpétuée d'année en année. Le pèlerinage devenant plus populaire, les pèlerins ont commencé à cheminer de la ville de King's Lynn jusqu'à Houghton (en), portant la statue à pied sur les 35 kilomètres, puis ramenant la statue en train.

    En 1921, Alfred Hope Patten est nommé vicaire anglican de Walsingham. Étant un anglo-catholique fervent, Hope Patten installe une (autre) statue de Notre-Dame de Walsingham dans l'église paroissiale (anglicane) Sainte-Marie de Walsingham. Dans les années suivantes, les visites de la statue (dans son église) gagnent en popularité, jusqu'à ce que des milliers d'Anglo-catholiques viennent chaque année prier dans l'église et se rassembler autour de cette statue. Mais l'évêque anglican de Norwich demande au pasteur de retirer la statue de son église paroissiale. Celui-ci construit alors une nouvelle réplique de « la Sainte Maison » à proximité des ruines du prieuré et il y installe la statue. Ce premier sanctuaire de la Vierge de Walsingham est reconstruit à une centaine de mètres de son lieu d'origine, mais sous l'autorité de l'Église anglicane.

    XXe siècle

    Le 15 août 1934, pour la fête de l'Assomption, Laurence Youens (en), évêque de Northampton (en), célèbre la première messe publique dans la chapelle Slipper depuis quatre cents ans. Le 17 du mois, le cardinal Francis Bourne dirige un pèlerinage national des évêques catholiques d'Angleterre et pays de Galles en présence de plus de 10 000 fidèles de King's Lynn jusqu'à la chapelle Slipper. Ce pèlerinage marque le « transfert du sanctuaire de Notre-Dame de Walsingham » sur ce lieu qui devient le « sanctuaire national catholique de Notre-Dame ». Ce pèlerinage se conclut par l'installation d'une nouvelle statue de la Vierge dans la chapelle Slipper.

    En 1938, la chapelle du Saint-Esprit est construite à côté de la chapelle Slipper, agrandissant ainsi le sanctuaire naissant.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, la zone géographique du sanctuaire connaît une forte présence de militaires américains. À la fin de la guerre, les militaires font défiler la statue de la Vierge dans l'enceinte même du prieuré historique de Walsingham (en ruine). Une messe y est célébrée « comme une action de grâces pour la paix ». Un grand pèlerinage national pour la paix se déroule en 1948. Des groupes d'étudiants venant de différents lieux d'Angleterre et du pays de Galles portent 15 croix jusqu'au sanctuaire. Ces croix se dressent maintenant dans le jardin du sanctuaire, formant le chemin de croix. Depuis cette date, chaque année pendant la Semaine Sainte, se renouvelle ce pèlerinage de « la Croix étudiante ».

    Le 15 août 1954, le pape Pie XII délègue son nonce apostolique, Gerald O'Hara (en), pour effectuer le couronnement canonique de la statue de la Vierge Marie présente dans le sanctuaire. La couronne d'or a été financée par les dons des fidèles. Quelques instants après la cérémonie du couronnement, deux colombes blanches se sont posées sur les genoux de la statue de la Vierge, tout juste couronnée. Cet événement imprévu a été considéré comme « miraculeux » par les fidèles. La cérémonie était accompagnée de pilotes britanniques et américains qui ont parrainé la sécurité de l'événement. De nombreux fidèles ont effectué pour l'occasion, la marche « pieds nus » sur le « Saint Mille », jusqu'au sanctuaire.

    Pour répondre à l'afflux des pèlerins, en 1980 une nouvelle chapelle (d'une capacité de 700 places) a été construite. Dans les années suivantes, un réseau de bâtiments a été mis en place autour des jardins du sanctuaire pour accueillir des bureaux, une boutique, un café et des toilettes.

    XXIe siècle

    En 2015, le sanctuaire national de Walsingham lance un appel de fonds pour financer la construction de nouveaux bâtiments et étendre ses moyens de communication. Le budget recherché était de 10 millions de livres à raison de 6 millions pour la modernisation des bâtiments et des logements des pèlerins (nouveau cloître, réfectoire, centre de congrès et de retraite, nouveaux logements adaptés pour les handicapés) et 4 millions pour développer la pastorale du sanctuaire (diffusion en direct de la messe quotidienne et d'autres événements par une chaîne « Walsingham TV »). Mais en 2020, à la suite de la pandémie de Covid-19 et de la chute des pèlerinages, les projets de développements ont été suspendus.

    Description

    Le sanctuaire

    Le sanctuaire est construit autour de la chapelle Slipper, qui en est « le cœur » du sanctuaire.

    Dans une surface modeste de forme rectangulaire, le sanctuaire rassemble différents édifices. Au centre, un espace vert aménagé pour des célébrations religieuses en plein air. Tout autour se dressent les bâtiments du sanctuaire.

    • La chapelle Slipper, au Nord : les pèlerins s'y rendent pour prier devant la statue de Notre-Dame de Walsingham.
    • La chapelle du Saint-Esprit, située à côté de la précédente : cette chapelle, plus petite, offre un accès à la chapelle Slipper, via le couloir construit en 1938 entre ces deux édifices. Ce couloir mène à une porte dans le coin nord-ouest de la chapelle Slipper.
    • Le presbytère (associé à la chapelle Slipper) classé Grade II a été construit en 1904, probablement par Thomas Garner (en).
    • Un bâtiment plus grand, regroupe des bureaux, sanitaires, espace de vie et magasins pour les pèlerins
    • Une aire de pique-nique borde le flanc Sud-Est du sanctuaire.
    • Un espace dédié au chemin de croix contribue à fermer l'espace vert central.
    • Enfin, la grande chapelle de la Réconciliation ferme l'espace du sanctuaire et le sépare du parking dédié aux visiteurs.

     

    Chapelle du Saint-Esprit.

    Chapelle du Saint-Esprit

    Par Thorvaldsson — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6363957

    Vitrail représentant l'Assomption de la Vierge, dans la chapelle Slipper. 

    Vitrail représentant l'Assomption de la Vierge, dans la chapelle Slipper

    Par Thorvaldsson — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6364682

     

    La chapelle Slipper

     

    Le chœur de la chapelle

    Par John Salmon, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12489165

     

    Article détaillé : Chapelle Slipper.

    Un couloir relie la chapelle avec la chapelle du Saint-Esprit. Ce couloir qui mène à une porte dans le coin nord-ouest de la chapelle Slipper est le point normal d'entrée dans l'édifice.

    Le retable présent dans l'église a été réalisé par James et Lilian Dagless. Le vitrail représentant l'Assomption (juste au-dessus du retable) est l’œuvre de Geoffrey Webb. Le vitrail de la fenêtre ouest, représentant l'Annonciation est l'œuvre d'Alfred Fisher. Ce vitrail a été installé en 1997 pour fêter le centenaire du premier pèlerinage post-Réforme à Walsingham.

    La statue en pierre de la Vierge Marie présente dans la chapelle a été sculptée par Marcel Barbeau. Cette statue a été emmenée à Wembley pour être bénie par le pape Jean-Paul II lors de sa visite en Angleterre le 29 mai 1982.

    La chapelle de la Réconciliation

     

    Vue de l'intérieur de la chapelle

    Par Thorvaldsson — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6367438

     

    Cette chapelle (dont le nom complet est « Notre-Dame de la Réconciliation ») est construite dans le style typique des granges du Norfolk. L'intention des auteurs était « de se fondre dans la simplicité des fermes locales autour du sanctuaire ».

    La construction avait pour objectif de remplacer un autel (et lieu de culte) à ciel ouvert. Sa construction a débuté en septembre 1980. La chapelle a été bénie par le cardinal Hume en 1981 lors du pèlerinage national. Elle a été consacrée par Alan Clark (en), évêque d'Est Anglie, le 22 mai 1982.

    L'autel est fait de granit poli d'Aberdeen. C'est un cadeau de l'Union des mères catholiques. Il contient les reliques de saint Laurent de Rome (martyr en 258), de saint Thomas Becket (martyr en 1170) et de saint Thomas More (martyr en 1535).

    L'icône de « La Mère de Dieu de Walsingham » est l’œuvre de l'archimandrite David, de la communauté orthodoxe russe de St Seraphim à Walsingham. Cette icône a été réalisée en 1984, dans le cadre des célébrations du jubilé d'or.

    La chapelle de la réconciliation est équipée d'un orgue fabriqué par le facteur d'orgue belge Schumacher. Restauré une première fois dans les années 1990, une nouvelle restauration est prévue (2021), un appel aux dons des fidèles a été lancé.

    Les jours de grande célébration où l'affluence des pèlerins dépasse les capacités de la chapelle (700 places), les boiseries situées à l'arrière de l'édifice peuvent être ouvertes sur le parc du sanctuaire. L'autel devient le point central des pèlerins rassemblés dans l'enceinte du sanctuaire (en extérieur). Le célébrant peut alors célébrer l'eucharistie face à la foule rassemblée dans le parc.

    Le pèlerinage

    De nos jours, de nombreux pèlerins retirent leurs chaussures à la chapelle Slipper et marchent pieds nus sur le dernier kilomètre, appelé le « Holy Mile », jusqu'à Walsingham.

    Chaque année, le 8 septembre, lors de la fête de la Nativité de la Vierge, la statue de Notre-Dame de Walsingham est portée sur plusieurs kilomètres dans une procession qui commence à la chapelle Slipper.

    Les pèlerinages créent d'énormes problèmes logistiques pour le sanctuaire et pour la police du Norfolk. Les pèlerins sont encouragés à arriver en autocar (car il n'existe plus de voie ferrée menant au village), et la circulation routière est compliquée par un système de sens unique sur les routes autour du village. En 1982, il avait été envisagé la venue du pape Jean-Paul II jusqu'au sanctuaire, mais une telle visite aurait été une lourde charge pour les autorités locales. Au lieu de cela, c'est la statue de Notre-Dame qui a été emmenée au stade de Wembley lorsque le pape y a célébré la messe.

    Notoriété

     

    Pèlerinage de la communauté anglicane

    CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=291238

     

    Des pèlerins anglicans se rendent régulièrement en pèlerinage dans le sanctuaire catholique, et inversement des pèlerins catholique se rendent sur le sanctuaire anglican de Walsingham. Ces pèlerinages peuvent prendre des proportions importantes, par exemple :

    • En 1980, 10 000 catholiques ont accompagné le cardinal Hume et ses évêques au sanctuaire anglican de Walsingham (en partant en pèlerinage du sanctuaire catholique).
    • Cette même année (1980), 15 000 pèlerins anglicans, dirigés par l'archevêque de Cantorbéry, ont visité la chapelle Slipper pour allumer une bougie et faire, à leur tour, une prière pour « l'unité des chrétiens ».

    En mai 2021, le pape François a sollicité le sanctuaire de Walsingham pour organiser la prière pour « la fin de l'épidémie de Covid-19 ». Le sanctuaire fait partie des 30 sanctuaires mariaux sélectionnés dans le monde pour organiser cette chaîne de prière à raison d'un par jour durant le mois de mai.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire_Notre-Dame-de-Walsingham_de_Houghton_Saint_Giles

     

    Sanctuaire anglican de Walsingham

    Image illustrative de l’article Sanctuaire anglican de Walsingham

     

    Par John Salmon, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12511708

     

    Le sanctuaire Notre-Dame-de-Walsingham de Walsingham est un sanctuaire de l'Église d'Angleterre (anglicane) construite en 1938 à Walsingham, dans le Norfolk en Angleterre. Walsingham est le site des apparitions mariales présumées à Richeldis de Faverches (en) en 1061.

    À la suite de ces « apparitions », un premier sanctuaire y est construit par la voyante. La Vierge Marie était donc vénérée sur ce site sous le titre de Notre-Dame de Walsingham.

    Le sanctuaire original, construit au XIIe siècle est détruit par Henri VIII en 1538. L'Église anglicane reconstruit un nouveau sanctuaire en 1938. Celui-ci se développe parallèlement au sanctuaire catholique Notre-Dame-de-Walsingham de Houghton Saint Giles (en) — un village voisin — construit dans la même période.

    Ce sanctuaire accueille chaque année le pèlerinage annuel de l’Église anglicane à la fin du mois de mai. Il accueille également un grand nombre de pèlerins catholiques qui viennent y prier « Notre-Dame de Walsingham ».

    Historique

    Notre-Dame de Walsingham

    Article détaillé : Notre-Dame de Walsingham.

    Notre-Dame de Walsingham est un titre de la Bienheureuse Vierge Marie vénérée tant par les catholiques, les chrétiens orthodoxes de rite occidental que par certains anglicans. Cette vénération est liée aux apparitions mariales rapportées par Richeldis de Faverches (en), une noble et pieuse dame anglaise, en 1061 dans le village de Walsingham, dans le comté de Norfolk (Angleterre). Lady Richeldis aurait fait construire un bâtiment nommée « La Sainte Maison » ((en) The Holy House) à Walsingham, lieu qui est devenu plus tard un sanctuaire et un lieu de pèlerinage.

    Un siècle plus tard, cette Sainte Maison est transmise à des chanoines réguliers de saint Augustin qui l'intègrent dans le prieuré à Walsingham. Ce prieuré et lieu de pèlerinage connaît un développement florissant avec de nombreuses visites royales. Au XVIe siècle, lors de la Réforme anglaise initiée par Henri VIII, le sanctuaire est détruit et le culte à la Vierge de Walsingham interdit.

     

     

    Vitrail de ND de Walsingham, Jensen Beach (Floride).

    Vitrail de ND de Walsingham, Jensen Beach (Floride)

    Par Stephen B Calvert Clariosophic — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16936058

    Statue dans la chapelle Slipper (Grande-Bretagne). 

    Statue dans la chapelle Slipper (Grande-Bretagne)

    Par Thorvaldsson — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6362969

    Statue de la Vierge dans le sanctuaire anglican.

    Statue de la Vierge dans le sanctuaire anglican

    Par Saracen78 sur Wikipédia anglais, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6709203

     

    Le sanctuaire

    Les prémices

     

    Ruines de l'ancien prieuré

    Par WalsinghamAbbeyRemains.jpg: David P Ormanderivative work: Rabanus Flavus (talk) — WalsinghamAbbeyRemains.jpg, CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12729105

     

     

    Sous l'impulsion de fidèles catholiques, le culte à Notre-Dame de Walsingham renaît à la fin du XIXe siècle. D'abord dans l'église paroissiale de la ville de King's Lynn, puis à partir de 1934 dans la chapelle Slipper située à Walsingham, à un mile seulement du sanctuaire original.

    En 1921, Alfred Hope Patten devient le vicaire anglican de Walsingham. Étant un anglo-catholique fervent, Hope Patten installe une image de Notre-Dame de Walsingham dans l'église paroissiale anglicane Sainte-Marie. Dans les années suivantes, les visites de la statue (dans son église) gagnent en popularité, jusqu'à ce que des milliers d'anglo-catholiques viennent chaque année prier dans l'église et se rassembler autour de cette statue. Mais l'évêque anglican de Norwich demande au pasteur de retirer l'image de son église paroissiale. Celui-ci construit alors une nouvelle réplique de « la Sainte Maison » de l'autre côté des ruines du prieuré et il y installe la statue. Le sanctuaire de la Vierge de Walsingham est reconstruit a une centaine de mètres de son lieu d'origine, mais sous l'autorité de l'Église anglicane.

    La nouvelle construction

     

    Vue du sanctuaire également appelé « le petit Walsingham »

    Par John Salmon, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12511707

     

    Tout au long des années 1920, le flot de pèlerins grossissant amène à l'ouverture de « l'Hospice des Pèlerins ». En 1931, une nouvelle « Maison Sainte » est construite à l'intérieur de l'église de pèlerinage. Cette maison est consacrée et une nouvelle statue de « Notre-Dame de Walsingham » y est installée lors d'une grande fête. En 1938, cette église est agrandie pour former le sanctuaire anglican Notre-Dame-de-Walsingham. L'église agrandie est bénie le lundi de Pentecôte, et par la suite un pèlerinage a eu lieu chaque année ce jour-là.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Walsingham est une zone restreinte fermée aux visiteurs. Après la fin de la guerre, le 17 mai 1945, les forces américaines (présentes sur place) organisent la première messe dans le domaine du prieuré depuis la Réforme.

    Le père Patten, vicaire de Walsingham, est également le prêtre administrateur du sanctuaire anglican jusqu'à sa mort en 1958. Le révérend John Colin Stephenson le remplace comme administrateur du sanctuaire.

    L'église du sanctuaire est agrandie dans les années 1960.

    Intérieur de la chapelle.

    Intérieur de la chapelle

    Par John Salmon, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12508682

    Tombeau du pasteur Alfred Hope Patten. 

    Tombeau du pasteur Alfred Hope Patten

    Par John Salmon, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12511705

    Statue de la Vierge dans le sanctuaire anglican. 

    Statue de la Vierge dans la Sainte Maison du sanctuaire de Walsingham

    Par Saracen78 sur Wikipédia anglais, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6709203

     

    Description

    Le Sanctuaire

     

    Vue du sanctuaire

    Par John Salmon, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12510349

     

    Le sanctuaire comprend l'église du sanctuaire, des jardins, plusieurs chapelles, un réfectoire, un café, une boutique du sanctuaire, un centre d'accueil, la salle des pèlerins, une orangeraie, le collège (accueil des prêtres associés lorsqu'ils sont en résidence) et un grand nombre de blocs résidentiels différents pour l'hébergement des pèlerins.

    L'eau du puits situé près de l'église est connue pour « ses propriétés curatives » ; l'acte de recevoir l'eau du puits sacré s'accompagne souvent de l'imposition des mains et de l'onction du fidèle. Les pèlerins ramènent ainsi régulièrement de l'eau du puits chez eux pour la distribuer à leur famille, amis et paroissiens.

    Enid Chadwick (en) a contribué à la réalisation de plusieurs œuvres d'art présentes dans le sanctuaire.

    Communautés religieuses et organisation

    Au-delà du personnel (qui comprend une communauté de résidents et du personnel de jour externe), un certain nombre de groupes sont officiellement associés à la vie du sanctuaire. Ceux-ci incluent :

    • L'Association des prêtres associés de la Sainte Maison : fondée en 1931, c'est une association de prêtres qui s'engagent à offrir la messe pour le sanctuaire et qui bénéficient de certains privilèges au sanctuaire ; le Supérieur Général de l'Association est, ex officio, le Prêtre Administrateur du Sanctuaire ; depuis décembre 2011, l'adhésion à part entière est également disponible pour les diacres, en tant que diacres associés de la Sainte Maison ; elle compte environ 2 000 membres. L'adhésion est ouverte aux prêtres hommes de toute Église en communion avec le Siège de Cantorbéry, et aux diacres hommes et femmes de ces églises. Un insigne de membre est porté, distingué par un fond d'émail bleu foncé pour les prêtres et bleu clair pour les diacres.
    • La Société Notre-Dame de Walsingham, dont les membres se réunissent dans groupes locaux répartis dans le monde entier et qui prient pour la vie du sanctuaire ; cette société a été fondée en 1925 ; le Supérieur général de la Société est, ex officio, le prêtre administrateur du Sanctuaire ; les membres s'engagent à réciter quotidiennement l'Angélus, comme acte de mémoire du Sanctuaire.
    • L'Ordre de Notre-Dame de Walsingham, fondé en 1953, ses membres (à l'origine appelés « dames » pour les femmes, « clercs » pour les prêtres ou « clercs laïcs » pour les hommes laïcs) sont admis en récompense du service rendu au sanctuaire ; ils ont des privilèges spéciaux à Walsingham et se réunissent en chapitre annuel ; depuis 2000, les femmes et les hommes, laïcs ou ordonnés, sont simplement appelés « membres » de l'ordre ; les insignes précédemment complexes ont également été remplacés par une simple croix et une collerette pour tous les membres. Le nombre de membres est limité à environ 60 personnes.
    • Le Collège des Gardiens du Sanctuaire, qui détient la responsabilité capitulaire de la gouvernance du Sanctuaire ; il y a 20 Gardiens, ordonnés et laïcs, dont l'un est élu Maître des Gardiens ; ils ont des insignes distinctifs, y compris une collerette et une étoile, et un manteau de velours bleu ; ils sont fiduciaires du Sanctuaire et de son organisme de bienfaisance ; en plus de ces 20 personnes, il y a aussi un petit nombre de Gardiens honoraires.

    Notoriété

     

    Pèlerinage anglican à Notre-Dame

    CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=291238

     

    En 1938 se déroule le premier pèlerinage national de l’Église anglicane au sanctuaire de Walsingham. Celui-ci va être répété tous les ans, le lundi de Pentecôte. En 1959, ce pèlerinage annuel prend le nom de pèlerinage national (en). En 1971, le jour de la célébration passe du lundi de Pentecôte au dernier lundi du mois de mai. Il prend le nom de « Pèlerinage de la Pentecôte », même s'il ne tombe pas tous les ans le jour du lundi de Pentecôte.

    Régulièrement, des pèlerins catholiques se rendent en pèlerinage dans ce sanctuaire marial, depuis la chapelle Slipper. Ainsi, en 1980, 10 000 catholiques ont accompagné le cardinal Hume et ses évêques au sanctuaire anglican de Walsingham. Walsingham est ainsi un lieu d'œcuménisme chrétien.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire_anglican_de_Walsingham

     

     

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