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Vénérable Valentin Paquay
Vénérable Valentin Paquay
Valentin Paquay, né Jean-Louis Paquay à Tongres (Belgique) le 17 novembre 1828 et décédé à Hasselt (Belgique) le 1 janvier 1905, était un prêtre franciscain belge (flamand).
Sa grande piété et son accueil bienveillant lui attirèrent de très nombreux pénitents dans son confessionnal de l’église Saint-Roch, à Hasselt.
Mort en odeur de sainteté il fut béatifié par Jean-Paul II en 2003.
Liturgiquement il est commémoré le 1 janvier.
Formation et sacerdoce
Son père est cultivateur et sa mère appartient à une famille bourgeoise de Tongres. Ils tiennent une auberge à Tongres.
Jean-Louis étudie au collège communal de Tongres.
Un événement de 1835 change sa vie.
Pour la première fois depuis la révolution française les rédemptoristes prêchent une mission paroissiale dans l’église Notre-Dame de Tongres : elle dure 15 jours.
L’expérience est nouvelle et nombreux sont les fidèles qui y prennent part, écoutant les sermons, participant aux cérémonies et se confessant auprès des religieux.
Le prêtre rédemptoriste Bernard Hafkenscheid en est le prédicateur principal.
Bien qu’il n’ait que 13 ans Jean-Louis est touché par la ferveur ambiante.
Il décide que telle sera sa voie.
En 1845 il quitte l’école de Tongres et entre au petit séminaire de Saint-Trond.
Il n’est pas brillant élève mais est assidu aux études.
Sa piété et son esprit religieux impressionnent.
Désirant une vie plus austère il entre chez les franciscains et fait son noviciat à Tielt près de Gand.
Lorsqu’il prononce ses vœux de religion, il devient le ‘Frère Valentin’.
Le cours dephilosophie à Rekem et celui de théologie à Saint-Trond le conduisent au sacerdoce : il est ordonné prêtre le 10 juin 1854.
Il est nommé au couvent franciscain de Hasselt : et exercera son ministère durant une cinquantaine d’années, c’est-à-dire toute sa vie sacerdotale...
Ministère du confessionnal
Son confessionnal avec le médaillon
Le père Valentin Paquay (médaillon)
Bientôt son grand dévouement et humilité profonde lui attirent la sympathie de tous : on lui donne le nom de ‘Heilig Paterke’ (le ‘Saint petit père’).
Il prêche dans la basilique Notre-Dame Virga-Jesse, visite les malades et les mourants.
Il y dispose d’un confessionnal où les pénitents viennent nombreux.
Son accueil, sa miséricorde, et une certaine aptitude à lire dans lesâmes en les libérant parfois d’un grand poids, attirent les foules au point que, à l’instar du curé d’Ars, il passe la plus grand partie de ses journées au confessionnal. Cela devient son apostolat principal.
Après 40 ans passés au service de la basilique Notre-Dame Virga-Jesse et 10 ans à l’église Saint-Roch, toutes deux à Hasselt, Valentin Paquay meurt le 1 janvier 1905, des suites d’une gangrène sénile.
Une foule considérable participe aux obsèques et accompagne la procession qui conduit son corps au cimetière d’Hasselt.
Vénération et béatification
Son tombeau attirant des pèlerins de plus en plus nombreux un monument plus élaboré est érigé dans le cimetière même, et une demande de béatification est introduite.
En 1926 son corps est exhumé et transféré dans une petite chapelle spécialement construite comme annexe à l’église Saint-Roch des franciscains.
Le 4 mai 1970 le pape Paul VI signe le décret de ‘héroïcité des vertus’. Un musée lui est également consacré.
Le pape Jean-Paul II béatifie le Frère Valentin Paquay, humble franciscain, le 9 novembre 2003, sur la place Saint-Pierre de Rome.
Liturgiquement il est commémoré le 1 janvier, jour anniversaire de son décès.
Valentin Paquay est né à Tongres en Belgique le 17 novembre 1828.
Ses parents : Henri et d'Anna Neven, sont profondément religieux. Il était le cinquième de onze enfants et reçut au baptême le prénom de Louis.
Après son école primaire, il entra au collège de Tongres, tenu par les Chanoines réguliers de saint Augustin, afin d'y poursuivre ses études secondaires.
En 1845 il fut admis au petit séminaire de Saint-Trond pour y suivre les cours de rhétorique et de philosophie.
Après la mort prématurée de son père, en 1847, avec le consentement de sa mère il entra dans la Province belge de l'Ordre des Frères mineurs et, le 3 octobre 1849, y commença son noviciat au couvent de Thielt.
Le 4 octobre de l'année suivante il fit sa profession religieuse entre les mains du P. Hugolin Demont, gardien de ce couvent, et gagna aussitôt la maison d'études de Rekem pour y suivre les cours de théologie, qu'il termina au couvent de Saint-Trond.
Ordonné prêtre à Liège le 10 juin 1854, ses supérieurs le destinèrent au couvent de Hasselt où il resta jusqu'à sa mort. Il y remplit les charges de vicaire et de gardien et, en 1890 et 1899, fut élu définiteur provincial.
Infatigable fut l'activité du P. Valentin dans le domaine de l'apostolat. Il n'arrêta pas de prêcher, et sa parole simple et persuasive fut tout spécialement appréciée dans les milieux populaires et les instituts religieux.
Par-dessus tout, il fut un assidu du confessionnal, rivalisant avec le saint Curé d'Ars auquel il fut parfois comparé.
Très souvent il fit preuve d'un don de pénétration extraordinaire dans les consciences des pénitents qui, même de très loin, accouraient à lui.
Il avait une toute particulière dévotion à la Très Sainte Eucharistie et, par son apostolat durant un demi-siècle en faveur de la communion fréquente, il fut un précurseur actif du fameux décret du pape saint Pie X.
Dévot du Sacré-Cœur de Jésus, dont il ne cessait de méditer et d'exalter les éminentes perfections, il en diffusa le culte, notamment parmi les sœurs de la Fraternité de l'Ordre franciscain séculier de Hasselt qu'il dirigea pendant vingt-six ans. Il garda toujours vivant le souvenir de la Passion de Jésus, pratiquant chaque jour le pieux exercice du Chemin de la Croix.
Très dévot de la Vierge Marie, il la vénérait déjà, tout jeune, dans l'église paroissiale de Tongres sous l'invocation Cause de notre joie, et sous celle de Rejeton de Jessé dans le sanctuaire de Hasselt. Mais, comme franciscain, il préférait à tous les titres de Marie celui d'Immaculée Conception et voulut, malgré sa maladie, célébrer solennellement et joyeusement en 1904 le cinquantenaire de la proclamation de ce dogme, qui coïncidait avec son jubilé sacerdotal.
Le P. Valentin Paquay mourut à Hasselt le 1er janvier 1905, à l'âge de soixante-seize ans.
Par décret du 4 mai 1970, le pape Paul VI avait reconnu l'héroïcité de ses vertus.
Source : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031109_paquay_fr.html