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Sainte Odile ou Adile, vierge en Alsace (+ 720)
Sainte Odile († 720)
vierge en Alsace
Odile de Hohenbourg, ou sainte Odile, née vers 662 à Obernai (Bas-Rhin), morte vers 720 à Hohenbourg, est une aristocrate de l'époque mérovingienne, fille du duc Etichon-Adalric d'Alsace, abbesse du monastère de Hohenbourg, sur l'actuel mont Sainte-Odile.
Elle a été canonisée au XIe siècle et est considérée comme la sainte patronne de l'Alsace, ainsi que des non-voyants et des malvoyants.
L'Église catholique la fête le 14 décembre, l'Église orthodoxe le 13 décembre.
Biographie
Adalric et Bereswinde, parents de sainte Odile. Fresque de Charles Spindler (1865-1938) exposée à l'entrée du Mont Sainte Odile, à côté du kiosque
Par <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/fr:Charles_Spindler" class="extiw" title="w:fr:Charles Spindler"><span title="photographe, écrivain, peintre et marqueteur alsacien">Charles Spindler</span></a> — <span class="int-own-work" lang="fr">Travail personnel</span>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0" title="Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0">CC BY-SA 4.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10880747">Lien</a>
Statue de sainte Odile à l'église du Dompeter à Avolsheim (Alsace)
Par <a href="//commons.wikimedia.org/wiki/User:Renardeau" title="User:Renardeau">User:Renardeau</a> — <span class="int-own-work" lang="fr">Travail personnel</span>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0" title="Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0">CC BY-SA 2.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=167926">Lien</a>
Un texte anonyme écrit peu avant 950 raconte la vie d'Odile, mais il s'agit d'une hagiographie, en partie légendaire. Les éléments véritablement biographiques sont donc limités.
Elle est la fille d'Etichon-Adalric, duc d'Alsace, mort en 690, et de son épouse Berswinde (ou Bereswinde) qui, selon le Chronicon Ebersheimense, est la fille d'une sœur de saint Léger, évêque d'Autun, et la sœur de la reine Franque Chimnechilde.
Son père, qui attendait un héritier mâle, se montre d’abord déçu puis intraitable quand il découvre que l’enfant est aveugle et décide qu’elle doit mourir.
Sa mère réussit toutefois à la confier provisoirement à une nourrice pour l'éloigner de son époux, mais elles doivent s’en aller plus loin pour ne rien craindre et Berswinde les confie à une tante au monastère de Palma (aujourd’hui Baume-les-Dames).
La petite fille est protégée, élevée religieusement mais sans baptême.
Alors qu'elle a atteint l'âge de quinze ans, l'évêque Erhard d'Ardagh du Comté de Longford en Irlande, a une vision tandis qu’il parcourt la Rhénanie, dans laquelle Dieu lui ordonne de se rendre à Baume-les-Dames afin de procéder au baptême d’une jeune fille aveugle, ce qu'il fait quelques jours plus tard.
Au moment où il touche les yeux de la jeune fille avec l'huile sainte, elle recouvre la vue.
C'est alors qu'elle reçoit le nom d'Odile qui signifie selon la légende « lumière de Dieu » (l'étymologie acceptée aujourd'hui est différente pour le prénom Odile et dériverait de "od" signifiant prospérité, richesse en germanique).
Tandis que le miracle, qui pourtant fait grand bruit, ne réussit pas à faire fléchir son père Etichon-Adalric, la jeune Odile se consacre pleinement aux différents aspects de la vie monacale.
Un jour, en accueillant des pèlerins, elle apprend qu’elle a désormais une sœur et quatre frères dont Hugues (ou Hugon) qui va l’aider à revenir auprès de sa famille.
Quelques semaines plus tard, loin de se réjouir de revoir sa fille et très mécontent de la manœuvre de son fils, le père s’emporte au point de le tuer d’un coup de sceptre sur la tête.
Sa mort laisse trois fils en bas âge, dont Remigius, le futur évêque de Strasbourg.
Très vite, le père est pris de profonds remords et se repent en acceptant que sa fille reste vivre dans une dépendance du château.
Monastère du mont Sainte-Odile
Statue de sainte Odile au monastère du Mont Sainte-Odile en Alsace
Là, elle mène une vie humble, dévouée aux pauvres et aux malades. Ses prières, notamment pour son père, finissent par porter leurs fruits et elle est réintégrée à la famille.
Petit à petit, son père la comprend mieux et accepte de l’aider à poursuivre sa destinée religieuse.
Il décide même de lui céder son château de Hohenbourg, qu'elle transforme en couvent féminin sur le modèle qu’elle a connu au monastère de Palma.
Le succès est au rendez-vous et des jeunes femmes affluent dont sa jeune sœur et les trois filles de l’un de ses frères.
Elle dote l’édifice de deux chapelles, l’une consacrée à Marie et l’autre à Jean le Baptiste.
Si le lieu est favorable à la dévotion, il n’est pas aisé pour l’accueil et le soin des plus faibles et des plus âgés.
Les bâtiments étant construits sur une montagne, beaucoup de fidèles, notamment les malades, ont du mal à y accéder.
Aussi Odile fait-elle construire pour eux un second établissement appelé Niedermünster, c'est-à-dire le « monastère d'en bas ».
Miracles et fin de vie
Sarcophage de sainte Odile dans l'abbaye du mont Sainte-Odile
Par <a href="//commons.wikimedia.org/wiki/User:SteveK" title="User:SteveK">SteveK</a> — <span class="int-own-work" lang="fr">Travail personnel</span>, <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/" title="Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0">CC BY-SA 3.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=521152">Lien</a>
Ses parents ayant fini par résider auprès d’elle dans une dépendance et après que le duc a partagé son domaine entre ses enfants — employant une bonne partie de son argent aux différents aménagements de l’abbaye, hospice compris — ils s’éteignent tous deux à neuf jours d’intervalle.
Après avoir vécu et manifesté plusieurs miracles dont certains de guérisons (baiser curatif à un lépreux, protection imprévue dans une paroi rocheuse, source jaillissante abreuvant un moribond... ), Odile intercède durant cinq jours pour son père qu’elle finit par voir dans une vision quitter le purgatoire pour rejoindre la béatitude du paradis.
On situe la date de sa mort le 13 décembre 720, voire 722. En plus du recueillement des sœurs, nombre de personnes croyantes et secourues viennent vénérer son corps une semaine durant.
Quand Charles IV, l’empereur du Saint-Empire romain germanique, fait ouvrir sa sépulture pour y prélever une relique pour la cathédrale Saint-Guy (Vite) de Prague, le corps de la sainte est retrouvée bien conservé.
En novembre 1793, pour les protéger des révolutionnaires, les reliques sont secrètement emmenées et cachées à Ottrott. Lorsque les révolutionnaires arrivent dans le monastère, en août 1794, ils brisent le sarcophage mais n'y trouvent aucun ossement. Les reliques sont ramenées dans le Monastère du Mont Saint-Odile seulement en octobre 1800.
Postérité
La canonisation d'Odile
Elle est canonisée par le pape Léon IX, élu en 1049 et mort en 1054.
Sa fête a longtemps été célébrée le 13 décembre, qui était aussi la fête de sainte Lucie, elle aussi invoquée par les fidèles pour guérir les maladies oculaires ; on a donc préféré reporter la fête d'Odile au 14 décembre.
En 1946, sainte Odile est proclamée « patronne de l'Alsace » par le pape Pie XII.
À partir du 13 décembre 2020 et durant un an, le diocèse de Strasbourg organise un Grand Jubilé pour les 1 300 ans de la mort de sainte Odile.
Mont Sainte-Odile
Le sarcophage de Sainte Odile
Par <a href="//commons.wikimedia.org/wiki/User:SteveK" title="User:SteveK">SteveK</a> — <span class="int-own-work" lang="fr">Travail personnel</span>, <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/" title="Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0">CC BY-SA 3.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=521152">Lien</a>
Sur le Hohenbourg, auquel a été donné le nom de mont Sainte-Odile, on trouve des vestiges importants de l'ancienne abbaye, notamment les tombeaux d'Odile et de ses parents, ainsi qu'une basilique de l'Assomption qui remonte au XVIIème siècle et a été érigée en basilique mineure en 2006.
Le site reçoit chaque année des dizaines de milliers de visiteurs.
L'abbaye Sainte-Odile de Baume-les-Dames
L'abbaye Sainte-Odile aurait été fondée au IVe siècle à Baume. C'est là qu'Odile est cachée jusqu'à son baptême. L'abbaye est reconstruite au XVIIIe siècle.
Représentations de la sainte
Statue de sainte Odile,
chapelle de la Toussaint, StrasbourgPar <a href="//commons.wikimedia.org/wiki/User:Ralph_Hammann" title="User:Ralph Hammann">© Ralph Hammann - Wikimedia Commons</a> — <span class="int-own-work" lang="fr">Travail personnel</span>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0" title="Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0">CC BY-SA 4.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20326307">Lien</a>
Vitrail de l'église Saint-Pancrace à Waldolwisheim
Par <a href="//commons.wikimedia.org/wiki/User:Ralph_Hammann" title="User:Ralph Hammann">© Ralph Hammann - Wikimedia Commons</a> — <span class="int-own-work" lang="fr">Travail personnel</span>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0" title="Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0">CC BY-SA 4.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=18827884">Lien</a>
Elle apparaît toujours en robe d'abbesse bénédictine, ce qui la distingue de Lucie de Syracuse, et parfois avec des parements d'hermine, rappelant l'ascendance royale racontée dans sa légende.
Sur de nombreux vitraux, elle figure tenant le livre de la Règle bénédictine, sur lequel sont disposés deux yeux.
Littérature apocryphe
Au cours de la première guerre mondiale fut publiée la traduction française d'un texte latin connu comme "la prophétie de Ste Odile" annonçant la chute de la Germanie.
Quoique ce texte ne doive rien à Ste Odile (le latin employé, par exemple, ne correspond pas à la période où vécut la sainte), ce texte connut une certaine célébrité, étant copié et commenté pour galvaniser les troupes françaises.
Il connut un regain de popularité durant la seconde guerre mondiale. Actuellement, rien ne permet de penser qu'il soit antérieur à 1915.
Autres hommages
- Voies publiques
- rue Sainte Odile : à Strasbourg, Meistratzheim (Bas-Rhin), Bernardswiller (Bas-Rhin), Molsheim (Bas-Rhin), Obernai (Bas-Rhin) Sarrebourg (Moselle), a Huttenheim (Bas-Rhin), à Erstein(Bas-Rhin)
- impasse Sainte Odile : à Rouffach (Haut-Rhin)
- Établissements scolaires (catholiques)
- École, collège et lycée Sainte Odile : à Lambersart (Nord)
- École et collège Sainte-Odile : à Courset (Pas-de-Calais)
- École Sainte Odile : à Montpellier (Hérault) ; Le Vésinet (Yvelines) ; Grivegnée-Liège (Belgique) ; Québec (Canada)
- Œuvre musicale
- Odilia, Jacob de Haan
- Église
François Décorchemont, Sainte Odile, vitrail, église Sainte-Odile de Paris
Par <a rel="nofollow" class="external text" href="https://www.flickr.com/people/22539273@N00">Guilhem Vellut</a> from Paris, France — <a rel="nofollow" class="external text" href="https://www.flickr.com/photos/o_0/31827261951/">Stained glass @ Eglise Sainte-Odile @ Paris 17</a>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0" title="Creative Commons Attribution 2.0">CC BY 2.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=54580185">Lien</a>
- Église Sainte Odile dans le 17e arrondissement de Paris
- Église Sainte Odile : à Lapoutroie (Haut-Rhin)
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Odile_de_Hohenbourg
La Vie de Sainte Odile
Etichon (ou Adalric), duc d’Alsace sous Dagobert II, attend son premier enfant.
Il espère avoir un fils. Grande déception : une fille chétive et aveugle naît. Etichon ordonne qu’on la tue.
Béreswinde, sa femme, confie l’enfant à une nourrice qui, en cachette, s’en va la porter à Palma en Bourgogne (Baume-les-Dames), où elle va être élevée dans un couvent.
A l’âge de 12 ans, l’enfant est baptisée par l’Evêque Ehrhard de Ratisbonne ; à l’instant même du baptême, elle recouvre la vue et on lui donne comme nom Odile, c’est-à-dire fille de lumière.
Quelques temps après, Odile désire rentrer auprès de ses parents. Hugues, son frère puîné, décide de la chercher, malgré la défense formelle du père.
Ce geste, il le paiera de sa vie. Lorsqu’il ramène sa soeur Odile, Etichon, dans un accès de fureur, le tue.
Mais aussitôt saisi de repentir, le père reçoit Odile dans son château.
Il projette de la marier à un jeune prince de son choix. Odile refuse ce mariage, car elle s’est consacrée à Dieu.
Devant l’obstination du père qui veut la forcer au mariage, elle s’enfuit.
Le Père poursuit ses traces et la découvre cachée dans les rochers de la montagne.
Mais comme il s’approche, le rocher s’ouvre et donne asile à la fugitive.
L’événement se serait passé en Forêt-Noire près de Fribourg.
Devant ce miracle, Etichon s’incline.
Odile peut rentrer. Le père pressé par Saint-Léger, évêque d’Autun, un proche parent, fait donation à sa fille du château de Hohenbourg, qui est transformé en monastère.
De nombreuses filles viennent se joindre à Odile, pour une vie de prière et de charité.
Elle fonde Niedermunster, au pied du Mont Sainte-Odile pour y recuillir pauvres et infirmes.
Elle fait jaillir d’un rocher une source qui guérit les malades.
Les miracles se font nombreux autour d’elle.
Grâce à sa prière, son père est délivré des flammes du purgatoire.
A l’approche de sa mort, un ange vient l’assister. Et à sa mort (720), les sœurs déposent son corps dans un sarcophage actuellement visible à la chapelle Sainte-Odile.
Son tombeau restera intact à travers toutes les épreuves dont souffrira le couvent au long des siècles.
ODILE eut pour père Adalric (ou Athic, connu sous le nom tudesque d’Ethic), duc d’Alsace, et pour mère Berchsinde ou Berwinde, tante maternelle de S. Léger.
Elle naquit aveugle, ce qui porta son père à ordonner qu’on la fît mourir. Sa mère plus humaine la confia à une nourrice sur la fidélité de laquelle elle pouvait compter.
Elle l’envoya depuis au monastère de Palme, dans la Franche-Comté(Aujourd’hui Beaume-les-Nones, à six lieues de Besançon.).
Odile, en recevant le baptême, qui lui fut administré par un saint évêque, recouvra tout-à-coup la vue.
Cette grâce, qui fut regardée connue miraculeuse, lui inspira le désir de ne vivre que pour Dieu ; et quoiqu’elle ne fût point religieuse à Beaume, elle suivait la règle de la communauté avec une parfaite fidélité.
Adalric fut instruit du miracle que Dieu avait opéré en faveur d’Odile; mais il ne changea pas pour cela de sentiments à son égard.
Hugues, un de ses fils, entreprit inutilement de le fléchir.
Persuadé que la présence de sa soeur opérerait le changement qu’il n’avait pu obtenir, il donna des ordres secrets pour la faire revenir.
Mais il fut la victime de sa tendresse; son père le maltraita si cruellement, qu’on croit qu’il mourut, de ses blessures.
Cet accident ouvrit les yeux au duc ; il détesta les fautes que sa barbarie lui avait fait commettre ; il reçut sa fille avec joie, et lui laissa la liberté de suivre le genre de vie qu’elle avait embrassé.
Il se réunit même avec elle pour établir une communauté de vierges sur une montagne d’où l’on découvre presque toute l’Alsace, et que sa situation a fait nommer Hohenbourg.
Plusieurs filles de qualité vinrent se mettre sous la conduite de la sainte fondatrice.
Adalric céda à Odile la possession de son château de Hohenbourg, avec les revenus et les terres qui en dépendaient.
Il se retira depuis auprès d’elle, ainsi que Berchsinde sa femme, et il mourut dans les exercices de la pénitence, le 20 février 690. (On voit encore son tombeau sur la montagne de Hohenbourg : mais la plus grande partie de ses ossements se garde dans le trésor de l’abbaye d’Ebersmünster. Ce tombeau est un monument d’autant plus respectable, qu’il a renfermé le corps celui qui a donné tant d’empereurs à l’Allemagne, tant de souverains à l’Autriche et à la Lorraine. Adélaïde, femme de Robert le Fort, comte d’Anjou, dont la postérité règne en France depuis huit siècles, descendait aussi d’Adalric, Hist. de l’église de Strasbourg,par M. l’abbé Grandidier, t. 1, p. 347.) Quelques auteurs lui ont donné le titre de saint.
Cependant la communauté d’Hohenbourg devenait de plus en plus florissante. Ste Odile y compta jusqu’à cent trente religieuses. Elle leur apprenait par son exemple à allier, les exercices de la vie active avec la douceur de la contemplation. Elle avait une tendre charité pour le prochain; et comme les pauvres et les malades ne pouvaient parvenir que difficilement à son monastère, elle fit construire un hôpital pour les recevoir, au bas de la montagne, du côté du midi. Elle les visitait tous les jours, et leur faisait d’abondantes aumônes. Vers l’an 700, elle fonda près de son hôpital un monastère qui fut appelé Nidermünster ou Bas-Moustier. Elle avait la conduite des deux communautés, et ce ne fut qu’après sa mort que chaque monastère eut son abbesse particulière.
Lorsqu’elle se sentit près de sa fin, elle assembla ses soeurs dans la chapelle de Saint Jean-Baptiste pour leur donner ses dernières instructions, puis, après avoir reçu le saint viatique, elle expira tranquillement le 13 de décembre, jour auquel elle est honorée. L’opinion la plus probable est celle qui met sa mort vers l’an 720 Elle fut enterrée à Hohenbourg, dans la chapelle de Saint Jean-Baptiste, et son corps s’y conserve encore. Elle est patronne de l’Alsace, qui l’honore avec une vénération singulière Les fidèles accourent de toutes parts à son tombeau, où il s’est opéré plusieurs miracles.
En savoir plus :
http://missel.free.fr/Sanctoral/12/13.php
http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2009/04/22/13475999.html
http://www.introibo.fr/Sainte-Odile-vierge
Merci à Alexandra et Olivier pour ces belles photos
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