-
Sainte Marie, Mère de Jésus
Sainte Marie, Mère de Jésus
Marie (en araméen ܡܪܝܡ, Maryam ; en hébreu מרים, Myriam ; en grec Μαρία, María ou Μαριάμ, Mariám ; en arabe مريم, Maryam) ou Marie de Nazareth est une femme juive de la province romaine de Judée et la mère de Jésus de Nazareth. Elle est une figure essentielle du christianisme, en particulier pour les orthodoxes et les catholiques, qui lui attribuent le titre de « Mère de Dieu » et la désignent par les dénominations « Sainte Marie », « Vierge Marie », « Sainte Vierge » et « Notre-Dame ».
Comme pour son fils Jésus, l'historicité de Marie est difficilement accessible. Une grande partie des traditions se trouve dans la littérature apocryphe, qui développe souvent des thèmes présents dans les textes canoniques du Nouveau Testament.
Dans les Églises catholique et orthodoxe, Marie est l'objet d'une vénération supérieure à celle rendue aux saints et aux anges, ce qui est un point de divergence important avec le protestantisme. Cette dévotion mariale s'est manifestée depuis les origines par de nombreuses représentations de Marie dans l'iconographie chrétienne, la célébration de plusieurs fêtes mariales dans le calendrier liturgique, et la construction de sanctuaires et édifices qui lui sont dédiés.
La vie de Marie dans les sources anciennes
Sources relatives à Marie
Madonna del Parto, fresque de Piero della Francesca, vers 1459. La Vierge enceinte est un thème peu fréquent dans l'iconographie chrétienn
Marie est citée plusieurs fois dans le Nouveau Testament. Dans les évangiles synoptiques et les Actes des Apôtres, elle est appelée « Marie », tandis que l'Évangile selon Jean la mentionne comme la « mère de Jésus » sans lui donner de nom.
À partir du IIe siècle, le personnage de Marie est développé par les auteurs de nombreux textes apocryphes, notamment le Protévangile de Jacques. Au fil des siècles, la figure de Marie est devenue de plus en plus complexe et importante, aussi bien dans les dogmes chrétiens que dans la piété populaire, tout comme dans l'art et la littérature.
Nouveau Testament
Épîtres
Les épîtres de Paul, écrites vers l'an 50, sont les textes les plus anciens du Nouveau Testament. Elles n'indiquent nulle part le nom de la mère de Jésus. Une seule occurrence, dans l'épître aux Galates, mentionne simplement que Jésus est « né d'une femme », sans autre précision, et cette naissance ne présente apparemment rien de particulier. Dans le reste du corpus paulinien et les autres lettres du Nouveau Testament (les épîtres catholiques), Marie n'est pas évoquée.
Marc
La plus ancienne fresque représentant Marie, catacombe de Priscille, IIe siècle
Dans l'Évangile selon Marc, rédigé vers l'an 70, Marie est nommée par référence à son fils : « Celui-là, n'est-il pas le charpentier, fils de Marie ? ».
Matthieu et Luc-Actes
Les Évangiles selon Matthieu et selon Luc, ainsi que les Actes des Apôtres, tous écrits une quinzaine d'années après celui de Marc, soit vers 80-85, sont beaucoup plus explicites au sujet de Marie.
Ces évangiles, qui sont les seuls à aborder les origines et l'enfance de Jésus, mentionnent Marie dès leur premier chapitre. Marie est présentée par Luc comme « une jeune fille vierge » vivant à Nazareth, en Galilée, accordée en mariage à Joseph. Matthieu introduit directement Marie comme l'épouse de Joseph et celle par qui Jésus a été engendré.
Les deux évangélistes relatent les circonstances de la conception de Jésus. Ils indiquent que Marie a été accordée en mariage à Joseph, puis qu'elle a été enceinte par l'action de l'Esprit Saint, sans union avec un homme. Luc fait le récit de l'Annonciation, par laquelle l'archange Gabriel annonce à Marie qu'elle va concevoir Jésus, alors que l'évangile selon Matthieu relate un songe par lequel Joseph est informé de la conception divine de Jésus, ce qui met fin à ses soupçons d'infidélité.
La suite de l'évangile selon Luc fait le récit de la Visitation : Marie se rend auprès de sa cousine Élisabeth, enceinte de six mois, et exprime sa joie par le Magnificat. Elle reste auprès d'elle environ trois mois, puis rentre chez elle. Luc décrit ensuite les circonstances de la naissance de Jésus : Marie et Joseph doivent se rendre à Bethléem pour s'y faire recenser, et c'est là que Marie accouche de Jésus. Lors de la présentation de Jésus au Temple, Syméon prophétise que Marie éprouvera une grande douleur.
L'évangile selon Matthieu, qui cite la naissance de Jésus à Bethléem sans plus de détails, mentionne la présence de Marie lors des épisodes de l'adoration des mages, de la fuite en Égypte, du retour en terre d'Israël et de l'installation à Nazareth.
Plus tard se produit l'épisode de la disparition de Jésus à l'âge de douze ans, lors du pèlerinage annuel de ses parents au Temple de Jérusalem, relaté par Luc : alors que ses parents repartaient pour Nazareth en pensant que Jésus se trouvait avec eux, celui-ci était en fait resté dans le temple pour discuter avec des érudits de la Torah, à la grande inquiétude de Marie.
Marie est peu mentionnée dans la suite des deux évangiles, consacrée à la prédication de Jésus. Les Actes des Apôtres, qui relatent les temps de l'église après la résurrection de Jésus, indiquent que Marie est présente avec les disciples à la Pentecôte.
Jean
Dans l'Évangile selon Jean, la présence de Marie est mentionnée dans deux scènes : les noces de Cana et la crucifixion. Elle n'est jamais mentionnée par son nom. Elle est simplement désignée par le titre de « mère de Jésus », et Jésus s'adresse à elle en l'appelant « femme ».
Dans le récit de la célébration des noces de Cana, elle tient un rôle essentiel puisque c'est elle qui signale à son fils qu'il n'y a plus de vin, le poussant à accomplir un de ses premiers miracles en changeant de l'eau en vin.
Dans la scène de la crucifixion à Jérusalem, Jean signale la présence de la mère de Jésus près de la croix et rapporte les paroles que celui-ci adresse à sa mère et au disciple qu'il aimait :
« Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. »
— Évangile selon Jean 19, 26-27
Textes apocryphes
Marie est l'objet de nombreux développements dans les textes apocryphes à partir du IIe siècle. C'est de là que viennent la plupart des traditions qui la concernent.
Les apocryphes mentionnent notamment le nom de ses parents, Anne et Joachim, sa nativité, son adolescence, sa vie à Éphèse, sa Dormition et son Assomption. Bien que ces textes n'appartiennent pas au canon biblique, certaines fêtes liturgiques des calendriers catholique et orthodoxe se rapportent directement à ces traditions. Les églises sont pleines d'œuvres représentant des épisodes de la vie de Marie tirés des apocryphes, notamment du Protévangile de Jacques, de La Nativité de Marie et de La Dormition de Marie.
Si la plupart des apocryphes sont plus tardifs que le Nouveau Testament, certains d'entre eux, qui concernent Marie, semblent antérieurs aux récits de la naissance de Jésus dans les Évangiles selon Matthieu et selon Luc. Enrico Norelli observe que l'étude de ces récits renseigne sur la place de Marie dans le christianisme ancien et permet de comprendre pourquoi les traditions sur Marie n'ont pas été intégrées dans les écrits canoniques, alors même que Marie continuait d'occuper une place importante dans les prédications et la tradition chrétiennes.
On a prêté à la Marie du Ier siècle des pratiques qui correspondaient en réalité aux traditions monastiques en vigueur au Moyen Âge, dans une réécriture du Protévangile de Jacques (apocryphe du IIe siècle), effectuée au VIIe siècle et, connue sous le nom d'Évangile du Pseudo-Matthieu. Dans ce texte tardif, Marie « préside une véritable communauté monastique de jeunes filles, idée absurde pour le judaïsme, mais qui convenait parfaitement à l'esprit de l'époque mérovingienne ».
Dans un apocryphe du IIe siècle, l'Ascension d'Isaïe, Marie n'a pas accouché de Jésus : elle « regarda soudain de ses yeux et vit un petit enfant, et elle fut effrayée ». Selon une homélie du IVe siècle, Marie n'est pas une femme : elle est l'archange Michel. Selon l'Épître des apôtres, un apocryphe du IIe siècle, Marie n'est pas enceinte par l'opération du Saint-Esprit, car l'archange Gabriel n'est autre que Jésus lui-même, qui entre alors en elle.
Une tradition syrienne jacobite datant au plus tôt du IXe siècle raconte que Marie fut emmenée près d'Éphèse par Jean l'Évangéliste après la Crucifixion pour fuir la persécution à Jérusalem. Marie est supposée y avoir terminé sa vie terrestre, dans la « maison de la Vierge Marie ». Cette tradition vise probablement à légitimer le siège épiscopal d'Éphèse.
Elle est ensuite ramenée miraculeusement à Jérusalem pour être enterrée dans le jardin de Gethsemani, ce qui a engendré la tradition du sépulcre de Marie : l'église bâtie à cet emplacement sous le règne de Constantin passe également pour être la maison de la Vierge, ce qui explique que cette tradition, concurrente de la « maison de la Vierge Marie » à Éphèse et de l'abbaye de la Dormition de Jérusalem, y fixe aussi la tombe de ses parents Anne et Joachim. Toutefois, on ne sait pas où se trouvait ce jardin de Gethsemani. Plusieurs textes apocryphes indiquent que ce jardin se trouvait près du lieu où Jésus a été crucifié. Or il y a une distance importante entre le Golgotha et le lieu appelé Gethsemani depuis le IVe siècle et qui se trouve de l'autre côté de la vallée du Cedron.
De nombreux apocryphes affirment que le corps de Marie « n'est pas resté dans le tombeau » et se trouve « au ciel ». Mais les textes divergent quant à savoir si ce corps a été réuni à l'âme, et si oui, où et quand cela s'est produit ».
Marie dans les Églises chrétiennes
Catholicisme et orthodoxie
La vénération de Marie
Les Églises catholique et orthodoxe accordent une place essentielle à Marie, qu'elles appellent « Marie de Nazareth », « Sainte Vierge », « Vierge Marie », « Notre-Dame » (plus souvent chez les catholiques) ou « Mère de Dieu ».
L'Église catholique voue un culte particulier à Marie, le culte d'hyperdulie, supérieur au culte rendu aux saints et aux anges. Cette vénération est différente de l'adoration, due à Dieu seul. Au quatrième siècle, Épiphane de Salamine écrivit contre ceux qui vénéraient Marie comme une déesse: "Bien que Marie soit pleine de grâce, sainte et digne de vénération, elle ne mérite pas pour autant l'adoration".
Les dogmes mariaux
Les deux premiers dogmes mariaux sont communs aux différentes confessions chrétiennes : Marie est déclarée Théotokos (« Mère de Dieu ») par le concile d'Éphèse (431) et sa virginité perpétuelle est officialisée par le deuxième concile de Constantinople (553).
À l'époque moderne, l'Église catholique ajoute les dogmes de l'Immaculée conception et de l'Assomption. En 1477, le pape Sixte IV invite à rendre grâce pour l'admirable conception de la Vierge immaculée. En 1854, Pie IX proclame l'Immaculée Conception, un dogme affirmant que la Vierge Marie était libre du péché originel dès le moment de sa conception.
En 1169, le pape Alexandre III enseigne que le corps de Marie est demeuré incorruptible après sa mort. Le pape Pie XII proclame en 1950 le dogme de l'Assomption, qui affirme que la Vierge Marie, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire céleste.
Les deux dogmes catholiques de l'Immaculée conception et de l'Assomption sont ignorés par le christianisme oriental et rejetés par la Réforme protestante. Pour l'Église orthodoxe, Marie, également très vénérée, a été enfantée dans le péché originel comme tout être humain, et, si elle est « immaculée », c'est par son adhésion à la volonté de Dieu, par sa pureté intérieure et par le fait qu'elle n'a jamais péché.
Le débat sur « Marie corédemptrice »
Dans la première moitié du XXe siècle, un courant s'est formé au sein du catholicisme traditionaliste pour demander un cinquième dogme, qui aurait déclaré Marie « corédemptrice » au côté de Jésus-Christ, l'unique rédempteur pour les chrétiens.
Ce titre controversé s'inscrit dans une tradition populaire qui qualifie Marie de redemptrix à partir du Xe siècle : il s'agit là d'un transfert de titres initialement attribués à l’Église et au Saint-Esprit. Au XVe siècle, des théologiens franciscains parlent de « Marie corédemprice » et se heurtent à l'opposition des Dominicains. Par la suite, le terme se fait rare dans les textes du magistère romain.
Le concept ne réapparaît qu'à la fin du XIXe siècle, avec une mention par Léon XIII dans une encyclique de 1894 sur le rosaire, mais surtout avec plusieurs déclarations de Pie X, selon lequel Marie participe au pouvoir rédempteur du Christ. L'expression « Marie corédemptrice » est utilisée par deux de ses successeurs. Pie XI s'exprime ainsi en 1935 : « Ô Mère aimante et miséricordieuse [...], vous vous êtes tenue debout près de Lui, souffrant avec Lui comme Corédemptrice... » De même, Pie XII emploie une fois ce mot.
Le concile Vatican II aborde les questions mariologiques dans la constitution Lumen Gentium. Or Marie demeure parfois à cette époque l'objet de dévotions héritées des croyances du Moyen Âge. Bernard Sesboüé précise que les pères conciliaires ont donc « exprimé un refus net de continuer dans cette voie, qui ne correspond ni à la nature ni à la visée des définitions dogmatiques ». Le concile met fin au débat en rappelant que Jésus-Christ est l'unique rédempteur et que Marie ne saurait être « corédemptrice ».
Toutefois, plusieurs années après le concile, le débat se poursuit sous forme de requêtes individuelles et de pétitions en ligne adressées au Vatican. Celui-ci, en 1996, réunit à cet effet une commission de quinze théologiens. Cette commission décide à l'unanimité de confirmer la position de Vatican II. L'Académie pontificale mariale internationale reprend ensuite à son compte les termes de la commission. Le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, développe ce point en 2001 : « Le concept de corédemptrice s'écarte aussi bien de l'Écriture que des écrits patristiques. [...] Tout vient [du Christ], comme le soulignent les Épîtres aux Éphésiens et aux Colossiens. Marie aussi est tout ce qu'elle est par lui. Le terme de corédemptrice obscurcirait cette donnée originelle. » Pour sa part, le pape François rappelle fermement que Marie ne saurait être considérée comme « corédemptrice » et ne s'est jamais présentée comme telle.
La Dormition et l'Assomption
En 374, Épiphane de Salamine écrivit que l'on ne savait si Marie était morte ni si elle avait été ensevelie. Plus tard, Théotecnè de Livias (mort vers 600) et Modeste de Jérusalem (mort vers 630) ont cherché à étudier le mystère de l'élévation de Marie au ciel en le mettant en rapport avec les dogmes mariaux déjà reconnus. Ils inaugurèrent la formule sumpta quia immaculata (montée au ciel parce que immaculée).
Par ailleurs, Germain de Constantinople (mort en 733), André de Crète (mort en 740) et Jean Damascène (mort en 749) ont approfondi la foi en l'élévation corporelle au ciel de Marie.
Pour les orthodoxes comme pour les catholiques, Marie est restée toute sa vie sans jamais pécher, de sa naissance à son « endormissement » dans la mort. Les orthodoxes parlent de Dormition et non de mort, tandis que les catholiques évoquent son Assomption.
L'Assomption est un dogme catholique selon lequel, au terme de sa vie terrestre, Marie a été « enlevée corps et âme » au ciel. Le 1er novembre 1950, ce point de foi, en réalité fort ancien dans la mémoire de l'Église, est finalement défini sous forme de dogme par la constitution apostolique Munificentissimus Deus du pape Pie XII, sous le sceau de l'infaillibilité pontificale. Les catholiques fêtent l'Assomption le 15 août.
Les orthodoxes emploient le terme de Dormition depuis le Ve siècle. Ce dogme signifie que la Vierge, morte sans souffrir, est vivante dans un état de paix spirituelle. Ils critiquent le nom d'Assomption, qui entretient l'ambiguïté en laissant croire que la Vierge a été enlevée au Ciel de son vivant. La fête de la Dormition, le 15 août, se présente comme une célébration de la vie éternelle : « Tu es passée à la Vie, toi qui es la mère de la Vie. »
Marie et les apôtres pendant la Pentecôte, miniature des Évangiles de Rabula, VIe siècle
La Théotokos à l'enfant Jésus en majesté, mosaïque de l'abside (IXe siècle), ancienne basilique Sainte-Sophie de Constantinople
Mère de Dieu (ΜΡ ΘΥ) à l'enfant Jésus en tendresse, icône sur bois de Transylvanie, fin du XVIIIe siècle
Icône sur verre « Mater dolorosa », XIXe siècle, Musée de Sibiel, Transylvanie
Par Țetcu Mircea Rareș, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17407797
Dormition de la Vierge, mosaïque orthodoxe de l'église Saint-Sauveur-in-Chora, Istanbul
Par L’auteur n’a pas pu être identifié automatiquement. Il est supposé qu'il s'agit de : Marsyas (étant donné la revendication de droit d’auteur). — La source n’a pas pu être reconnue automatiquement. « Travail personnel » supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur)., CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=522360
La Vierge noire de Březnice (1396), Galerie nationale de Prague
Icône abyssine Théotokos à l'enfant Jésus, musée Paul Delouvrier, Évry, France
La Présentation de Marie au Temple, épisode qui n'est relaté que par le Protévangile de Jacques. Icône russe, vers 1600, Walters Art Museum
Protestantisme
Luther et Calvin
Luther insiste sur l'humilité de Marie et son accueil de la grâce. Calvin affirme qu'elle a besoin du pardon, et refuse, à la différence de Luther, de célébrer les fêtes mariales. Il n'accepte pas l'appellation « Mère de Dieu ».
L'adoption des dogmes de l'Immaculée Conception en 1854 et de l'Assomption en 1950 par l'Église catholique creuse un nouvel écart entre elle et les Églises orthodoxes et protestantes qui estiment que ces dogmes établis tardivement ne reflètent pas une réalité historique ou spirituelle mais constituent des excès du culte marial (Mariolâtrie).
Méthodisme
Les méthodistes n'ont pas d'écrits officiels ou d'enseignements sur Marie, sauf ce qui est mentionné dans l'Écriture et les enseignements œcuméniques. Ils considèrent essentiellement que le Christ a été conçu dans son sein par l'Esprit-Saint et qu'elle a donné naissance au Christ en étant vierge. John Wesley, le principal fondateur du mouvement méthodiste au sein de l'Église d'Angleterre, estime que Marie « est restée une vierge pure et sans tache ». L’Église méthodiste considère que Marie était vierge avant, pendant et immédiatement après la naissance du Christ.
De ceci, les Églises méthodistes unies rejettent les notions de Marie corédemptrice ou médiatrice. Ils rejettent également la vénération des saints, de Marie et des reliques : ils estiment que le respect et la louange sont réservés à Dieu seul. Cependant, ils approuvent l'étude de la vie de Marie et des biographies de saints, car celles-ci sont considérées comme des exemples pour les bons chrétiens.
Conception virginale et virginité perpétuelle
Les premières mentions de la conception virginale se trouvent dans les prologues des évangiles selon Matthieu et selon Luc qui s'inspirent chacun de deux traditions différentes. Ces prologues sont des ajouts tardifs, datés habituellement de la fin du Ier siècle, voire du début du IIe..
La conception virginale est acceptée par tous les chrétiens puisqu'elle est affirmée dans le Credo du Symbole de Nicée depuis le IVe siècle.
Söll a récapitulé les points de vue suivants des Pères apostoliques et des premiers Pères de l’Église concernant Marie : Ignace d'Antioche (mort martyr au début du second siècle) a parlé dans sa lettre aux Éphésiens (7, 2) du mystère de la virginité de Marie qu'il place à côté de ceux de la conception et de la mort du Seigneur. Justin de Naplouse a défendu surtout la virginité de Marie avant l'enfantement, et introduisit pour la première fois un parallélisme entre Ève et Marie (Dialogue, 100, 5) permettant de préciser la contribution de Marie au caractère salvifique de l'incarnation. Irénée de Lyon (mort à la fin du second siècle) approfondit la comparaison entre Ève et Marie, définissant Marie comme « avocate d'Ève » (Contre les hérésies II, 22, 4). Tertullien (mort après 220) a défendu la virginité de Marie lors de la conception de Jésus (De monog, 82, De carne Christi, 24) tandis que Clément d'Alexandrie (mort avant 215) et Origène (mort en 254) soutinrent la virginité perpétuelle de Marie (avant la conception de Jésus, après son enfantement et jusqu'à la fin de la vie de Marie). Hippolyte de Rome (mort en 235) parla de la liberté de Marie face au péché. Enfin Irénée de Lyon, (140-202) qui fut le disciple de Polycarpe lequel fut dans sa jeunesse un familier de Jean, enseigne que la Vierge Marie est devenue par son obéissance la Nouvelle Eve qui a permis de revenir sur la désobéissance d'Eve lors du péché originel (Contre les hérétiques 19, 1).
Se fondant notamment sur l'ouvrage de Raymond Edward Brown, The Birth of Messiah (1999), Enrico Norelli observe que les « énoncés sur la conception de Jésus par une vierge chez Matthieu et Luc » n'ont « qu'une fonction christologique, et non mariologique » : ils servent à étayer l'idée d'une identité divine de Jésus, qui ne serait pas né comme tout autre être humain, bien plus qu'ils ne procèdent d'une idéalisation de la figure de Marie. Ainsi, au moment où ont été rédigés les évangiles, l'intérêt porté à Marie était « orienté par la personne de Jésus ».
Il n'en va pas de même pour la virginité perpétuelle de Marie, qui est acceptée par les théologies catholique et orthodoxe mais refusée par la majorité des théologies protestantes. Les premiers dirigeants protestants croyaient à la virginité perpétuelle de Marie, notamment Ulrich Zwingli et John Wesley, l'un des fondateurs du méthodisme.
Les évangiles mentionnent les « frères de Jésus » (Mt 12,46 ; Mc 3,31 ; Lc 8,19) qui ont eu des interprétations différentes. L'Église catholique, à la suite de Jérôme, conclut que les « frères de Jésus » étaient des cousins de Jésus (enfants de la sœur de la vierge Marie, que Jérôme identifie avec Marie, femme de Cleopas), tandis que l'Église orthodoxe orientale, à la suite d'Eusèbe et d'Épiphane, affirme qu'ils étaient les demi-frères de Jésus, issus d'un mariage de Joseph antérieur à celui avec Marie.
Le culte marial
Culte de Marie dans les Églises catholique et orthodoxe
Vierge de Vladimir, icône du XIIe siècle, galerie Tretiakov, Moscou
Il semble que Marie n'a fait l'objet d'aucune dévotion particulière dans les débuts du christianisme. Le culte marial se développe à partir du IIIe siècle en Orient et Ve siècle en Occident.
Étant donné son assomption, la vénération se porte non pas sur les traditionnelles reliques corporelles, mais sur des reliques de contact (vêtements funèbres, ceinture…).
De nombreuses églises et sanctuaires mariaux revendiquent la possession de ce type de reliques en se fondant sur des récits légendaires issus de traditions probablement originaires de Jérusalem, comme le vêtement de la Vierge conservé dans l'église Sainte-Marie-des-Blachernes.
Au cours des siècles, de nombreux miracles et « apparitions » ont été attribués à Marie dans l'Église catholique, qui n'en a toutefois reconnu que 18 à ce jour. Plusieurs sites d'apparitions mariales sont devenus des lieux de pèlerinages importants (Guadalupe, Médaille miraculeuse, Lourdes, La Salette, Fatima). Certains ont revendiqué des guérisons après avoir prié Marie. L'Église catholique indique que « par son intercession répétée [Marie] continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel ».
Les Églises protestantes
Sans vénération et dévotion comme les catholiques et les orthodoxes, l'Église anglicane reconnait tout de même la maternité divine, la virginité et la sainteté exemplaire de Marie, et la position luthérienne affirme qu’un protestant peut exprimer avec joie dans sa foi la place que le Credo attribue à Marie. Il est à même de louer Dieu pour ce qu’il a donné à Marie d’être et de faire.
La Vierge et l'Enfant Jésus sous le pommier, par Lucas Cranach l'Ancien (v. 1530), musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
Cela étant, les théologiens protestants ont tendance à souligner le fait que le culte marial, et certains aspects de la théologie mariale qui le justifient, ne sont étayés par aucun texte biblique. Le pasteur de l'Église réformée Alain Houziaux rend compte de cette divergence dans ces termes : « Il est bien évident que le développement de la théologie mariale n'a pas son fondement dans l'Écriture sainte. Quel problème cela peut-il poser ? Aucun pour l'Église catholique. Pour celle-ci, la source de la vérité promulguée et révélée ne réside pas seulement dans l'Écriture mais aussi dans la Tradition et le Magistère ».
De plus, le protestantisme ne reconnaît pas Marie comme médiatrice, intermédiaire entre le Christ et les hommes ; le culte marial perd ainsi sa justification. Selon Alain Houziaux, dans le catholicisme, « c'est Marie qui a pris la place qui était primitivement dévolue au Christ. Au fond, c'est elle qui est devenue médiatrice, rédemptrice, avocate auprès du Juge suprême. [...] Certes, la théologie [catholique] officielle ne substitue jamais Marie au Christ qui reste unique Médiateur conformément à ce que dit 1 Timothée 2,5. [...] Mais la piété populaire, peut-être parce qu'elle n'a jamais compris et admis la théologie du sacrifice vicaire et rédempteur du Christ, voit en la Vierge Marie l'image du pardon, du salut et de la miséricorde et substitue souvent cette image à celle du Christ trop complexe et incompréhensible puisqu'il est à la fois crucifié et Juge, victime et Tout puissant, homme et Dieu ».
Certains chrétiens évangéliques, considèrent Marie comme une simple servante du Seigneur qui ne peut donc pas posséder de pouvoir, guérir les gens ou révéler des choses nouvelles. Toujours selon ces théologiens évangéliques, les miracles attribués à Marie ne permettent pas de rapprocher quelqu'un du Dieu de la Bible et ne peuvent donc être considérés comme étant d'origine divine.
Art consacré à Marie
Architecture
Présentation de la Vierge au Temple, enluminure de Jean Colombe folio 137r, Les Très Riches Heures du duc de Berry
De très nombreuses cathédrales et églises sont dédiées à Marie. Par exemple, parmi les plus connues, à Rome, Sainte Marie Majeure, et en France, des cathédrales gothiques comme Notre-Dame de Strasbourg, Notre-Dame de Paris, Notre-Dame de Chartres, Notre-Dame d'Amiens ou Notre-Dame de Reims.
Peintures et fresques
- Naissance de la Vierge d’Annibale Carrache (1605-1609)
- Le thème de l'Éducation de la Vierge
- Le Couronnement de la Vierge Marie de Fra Angelico (XVe siècle)
- Diverses Annonciations de Fra Angelico.
- La Nativité et plusieurs Vierge à l'Enfant du Maître de Moulins (Renaissance)
- La Madone Sixtine de Raphaël (Renaissance)
- Madonna Benois de Léonard de Vinci (Renaissance)
- Vierge Alzano (ou Vierge à l'Enfant) de Giovanni Bellini (Renaissance)
Sculptures
- Pietà de Michel-Ange (renaissance)
- Madone de Bruges de Michel-Ange
Musique
Chants grégoriens
- O, Gloriosa Domina de Venance Fortunat, hymne des fêtes de la Vierge Marie (VIe siècle)
- Alma Redemptoris Mater, hymne du temps de l'Avent (XIe siècle);
- Ave Regina caelorum, hymne du temps de Noël (XIIe siècle);
- Regina caeli, laetare, hymne du temps de Pâques (XIIIe siècle)
- Salve Regina, hymne du temps liturgique ordinaire.
- Stabat Mater dolorosa, séquence du Vendredi-Saint et de la fête de la Vierge des douleurs du 15 septembre.
- Ave Maris Stella, hymnes de Vêpres de certaines fêtes de Marie (VIIIe siècle)
Musique sacrée
- Hymne à la Vierge Marie de Claudio Monteverdi. (XVIe – XVIIe siècle)
- Stabat Mater de Antonio Vivaldi, Pergolèse, Domenico Scarlatti, Luigi Boccherini (XVIIIe siècle);
- Stabat Mater de Antonin Dvorak (XIXe siècle)
- Litanies à la Vierge noire de Francis Poulenc (XXe siècle)
- Hymne à la Vierge de Benjamin Britten.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_(m%C3%A8re_de_J%C3%A9sus)
La Vierge Marie dans la Bible
Tout ce que nous devons savoir en ce qui concerne la foi et la piété est contenu dans les Saintes Ecritures, la Bible. Celui qui aime Dieu ne peut qu’accepter et se soumettre à l'enseignement de la Parole de Dieu.
La Bible nous parle de la sainte vierge Marie, la mère du Sauveur, et nous avons la responsabilité de prendre en compte l’enseignement qui nous est donné concernant celle qui, d'une façon unique, fut appelée par l’ange Gabriel : "bienheureuse parmi toutes les femmes"
Nous vous invitons donc à lire les passages bibliques concernant la vierge Marie.
Généalogie de Jésus Christ
Matthieu 1 versets 1 à 16 : Livre de la généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham : Abraham engendra Isaac ; et Isaac engendra Jacob; et Jacob engendra Juda et ses frères ; et Juda engendra... et Jacob engendra Joseph, le mari de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ. (Cf. Luc 3 verset 23 à 38)
Marie reçoit l’annonce de la conception miraculeuse de Jésus
Luc 1 versets 26 à 38 : Et au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, nommée Nazareth, à une vierge, fiancée à un homme dont le nom était Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. Et l'ange étant entré auprès d'elle, dit : Je te salue, toi que [Dieu] fait jouir de sa faveur ! Le *Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes. Et elle, le voyant, fut troublée à sa parole ; et elle raisonnait en elle-même sur ce que pourrait être cette salutation. Et l'ange lui dit : Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Et voici, tu concevras dans ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom Jésus. Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-haut ; et le *Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; et il régnera sur la maison de Jacob à toujours, et il n'y aura pas de fin à son royaume. Et Marie dit à l'ange : Comment ceci arrivera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme ? Et l'ange répondant, lui dit : L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-haut te couvrira de son ombre ; c'est pourquoi aussi la sainte chose qui naîtra sera appelée Fils de Dieu. Et voici, Élisabeth ta parente, elle aussi a conçu un fils dans sa vieillesse, et c'est ici le sixième mois pour celle qui était appelée stérile ; car rien ne sera impossible à Dieu. Et Marie dit: Voici l'esclave du *Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole. Et l'ange se retira d'auprès d'elle.
Matthieu 1.18 : Marie, étant fiancée à Joseph, avant qu'ils fussent ensemble, se trouva enceinte par l'Esprit Saint.
Marie se fait enregistrer à Bethléem avec son fiancé Joseph
Naissance de JésusLuc 2 versets 4 à 7 : Et Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, dans la ville de David qui est appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, pour être enregistré avec Marie, la femme qui lui était fiancée, laquelle était enceinte. Et il arriva, pendant qu'ils étaient là, que les jours où elle devait accoucher s'accomplirent; et elle mit au monde son fils premier-né, et l'emmaillota, et le coucha dans la crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. (Cf. aussi Matthieu 1 vers. 18 à 25)
Marie reçoit la visite des bergers
Luc 2 versets 16 à 19 : Et ils allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Et l'ayant vu, ils divulguèrent la parole qui leur avait été dite touchant ce petit enfant. Et tous ceux qui l'ententirent s'étonnèrent des choses qui leur étaient dites par les bergers. Et Marie gardait toutes ces choses par devers elle, les repassant dans son cœur.
Marie reçoit la visite des mages
Matthieu. 2 verset 11 : Et étant entrés dans la maison, [les mages] virent le petit enfant avec Marie sa mère ; et, se prosternant, ils rendirent hommage au petit enfant; et ayant ouvert leurs trésors, ils lui offrirent des dons, de l'or, et de l'encens, et de la myrrhe.
Marie offre un sacrifice pour sa purification et reçoit la bénédiction de Siméon
Luc 2 vers. 22 à 39 : Et quand les jours de leur purification, selon la loi de Moïse, furent accomplis, ils le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au *Seigneur (selon qu'il est écrit dans la loi du *Seigneur, que tout mâle qui ouvre la matrice sera appelé saint au *Seigneur), et pour offrir un sacrifice, selon ce qui est prescrit dans la loi du *Seigneur, une paire de tourterelles ou deux jeunes colombes. Et voici, il y avait à Jérusalem un homme dont le nom était Siméon; et cet homme était juste et pieux, et il attendait la consolation d'Israël; et l'Esprit Saint était sur lui. Et il avait été averti divinement par l'Esprit Saint qu'il ne verrait pas la mort, que premièrement il n'eût vu le Christ du *Seigneur. Et il vint par l'Esprit dans le temple ; et comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour faire à son égard selon l'usage de la loi, il le prit entre ses bras et bénit Dieu et dit : Maintenant, Seigneur, tu laisses aller ton esclave en paix selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, lequel tu as préparé devant la face de tous les peuples : une lumière pour la révélation des nations: et la gloire de ton peuple Israël. Et son père et sa mère s'étonnaient des choses qui étaient dites de lui. Et Siméon les bénit et dit à Marie sa mère : Voici, celui-ci est mis pour la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et pour un signe que l'on contredira (et même une épée transpercera ta propre âme), en sorte que les pensées de plusieurs coeurs soient révélées...
Marie fuit en Égypte ; son retour à Nazareth
Matthieu 2vers.14, 20 à 23 : Et lui, s'étant levé, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte. Et il fut là jusqu'à la mort d'Hérode.... Or, Hérode étant mort, voici, un ange du *Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte, disant : Lève-toi et prends le petit enfant et sa mère, et va dans la terre d'Israël ; car ceux qui cherchaient la vie du petit enfant sont morts. Et lui, s'étant levé, prit le petit enfant et sa mère, et s'en vint dans la terre d'Israël ... il se retira dans les quartiers de la Galilée, et alla et habita dans une ville appelée Nazareth ; en sorte que fût accompli ce qui avait été dit par les prophètes: Il sera appelé Nazaréen.
Marie cherche Jésus à Jérusalem pendant la fête
Luc 2 vers. 41 à 49 : Et ses parents allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque. Et quand il eut douze ans, comme ils étaient montés à Jérusalem, selon la coutume de la fête, et qu'ils avaient accompli les jours [de la fête], comme ils s'en retournaient, l'enfant Jésus demeura dans Jérusalem ; et ses parents ne le savaient pas. Mais croyant qu'il était dans la troupe des voyageurs, ils marchèrent le chemin d'un jour et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances; et ne le trouvant pas, ils s'en retournèrent à Jérusalem à sa recherche. Et il arriva qu'après trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Et tous ceux qui l'entendaient s'étonnaient de son intelligence et de ses réponses. Et quand ils le virent, ils furent frappés d'étonnement, et sa mère lui dit: Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait ainsi ? Voici, ton père et moi nous te cherchions, étant en grande peine. Et il leur dit: Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon Père ?
Marie présente au 1er miracle accompli par Jésus
Jean 2 versets 1 à 10 : Et le troisième jour, il y eut une noce à Cana de Galilée, et la mère de Jésus était là. Et Jésus fut aussi convié à la noce, ainsi que ses disciples. Et le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit : Ils n'ont pas de vin. Jésus lui dit : Qu'y a-t- il entre moi et toi, femme ? Mon heure n'est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs: Faites tout ce qu'il vous dira.
Marie la mère de Jésus
Matthieu 13 verset 55 : Celui-ci n'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères, Jacques, et Joses, et Simon, et Jude ? (Cf. Marc 6 verset 3; Jean 6 verset 42)
Marie a une intervention légitime mais inopportune
Matthieu 12 verset 46-50 : Et comme il parlait encore aux foules, voici, sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler. Et quelqu'un lui dit : Voici, ta mère et tes frères se tiennent dehors, cherchant à te parler. Mais lui, répondant, dit à celui qui lui parlait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Et étendant sa main vers ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères ; car quiconque fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère. (Cf.Marc 3 verset 31, Luc 8 verset 19)
Marie et les véritables bienheureux
Luc 11.27-28: Et il arriva, comme il disait ces choses, qu'une femme éleva sa voix du milieu de la foule et lui dit : Bienheureux est le ventre qui t'a porté, et les mamelles que tu as tétées. Et il dit : Mais plutôt, bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent.
Marie se tient auprès de la Croix, Jésus la confie à Jean
Jean 19 versets 25 à 27 : Or, près de la croix de Jésus, se tenaient sa mère, et la soeur de sa mère, Marie, [femme] de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère, et le disciple qu'il aimait se tenant là, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voila ta mère. Et dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Marie en prière
Actes 1 verset 14 : Tous ceux-ci persévéraient d'un commun accord dans la prière, avec les femmes, et avec Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères.
Retenons de la Vierge Marie
Sa foi, sa piété, son humilité et soyons, comme elle a su l’être, une servante dévouée de son fils Jésus Christ par lequel Dieu a accompli notre salut : Il n'y a pas de salut en dehors de Jésus Christ ; car aussi il n'y a point d'autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés." (Actes 4.12).
Source :
http://www.info-bible.org/articles/vierge-marie.htm
Mariage de Saint Joseph et de la Sainte Vierge Marie (Église saint Cornely à Carnac)