• Sainte Marie-Hermine de Jésus, martyre († 1900)

     
     

    Sainte Marie-Hermine de Jésus († 1900)

    martyre

     

    Sainte Marie-Hermine de Jésus, martyre († 1900)

     

    Sainte Marie-Hermine de Jésus (Irma Grivot) (1866-1900)

     

    Irma Grivot naît le 28 avril 1866 à Beaune (France).

    D’une famille modeste : son père était tonnelier et sa mère se consacrait au foyer.

    Irma, de santé fragile, est une enfant simple, droite, vive, affectueuse, sensible à la nature et ouverte à Dieu.

    Intelligente et studieuse, elle achève ses études en 1883, titulaire du brevet élémentaire.

    Sa vocation religieuse ne fut ni comprise, ni acceptée par ses parents, d’où une situation très dure pour elle.

    Elle essaye de devenir plus indépendante en donnant des cours particuliers.

    En 1894, elle se présente à Vanves, dans la banlieue proche de Paris où elle commence son pré-noviciat chez les Franciscaines missionnaires de Marie.

    Son apparence fragile rend nécessaire un séjour dans cette communauté, il est nécessaire de vérifier si ses forces lui permettent de s’engager dans une vie missionnaire.

    Mais derrière son apparence fragile se cache une volonté de fer qui lui fait dépasser toutes les difficultés.

    Elle commence son noviciat aux Chatêlets, près de Saint Brieuc (France), en juillet de la même année, et reçoit le nom de Marie-Hermine de Jésus.

    L’hermine est un animal qui préfère la mort à la souillure - tel est le dicton - et ce sera une des résolutions d’Hermine.

    Telles furent sa vie et sa mort.

    Une femme pleine de tendresse et de fermeté... Une femme humble.

    Sa patience et sa charité surent créer un climat fraternel là où elle passa : au noviciat, ensuite à Vanves où elle assure la comptabilité de la maison, plus tard, à Marseille où elle se prépare au soin des malades ; enfin comme responsable du groupe de Taiyuanfu.

    Elle sut gagner tous les cœurs : évêques, prêtres, laïcs consacrés, enfants, malades...

    Et pour ses propres sœurs, elle fut mère, soutien, animatrice... jusqu’au bout.

    Toutes furent martyrisées en Chine, le 9 juillet 1900 après un jugement sommaire.

    Elles chantèrent le Te Deum avant d’être décapitées.

    Où puisait-elle cette force ?

    Une de ses paroles dévoile en partie ce secret : « L’adoration du Très Saint Sacrement est la moitié de ma vie. L’autre moitié consiste à faire aimer Jésus et à Lui gagner des âmes. »

    Missionnaire ardente, adoratrice, femme d’un seul amour. Marie-Hermine ne fuit pas devant le danger d’une mort atroce.

    Elle sut vivre cette Parole du Maître: « Il n’y a pas d’amour plus grand que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13).

    Le premier octobre 2000, le Pape Jean-Paul II a canonisé 120 martyrs de Chine, dont trente-trois missionnaires, hommes et femmes, au nombre desquelles figurent sœur Marie-Hermine de Jésus et ses six compagnes.

    «Ces martyrs sont un exemple de courage et de cohérence pour nous tous», a fait remarquer le Saint-Père.

    En effet, si nous ne sommes pas tous appelés à évangéliser les contrées lointaines, nous avons tous la mission de rendre témoignage à la vérité du Christ et de son Église autour de nous, par une vie sainte et une charité véritable envers notre prochain quel qu’il soit. Demandons à saint Joseph d’obtenir pour chacun d’entre nous cet esprit missionnaire à travers les actions ordinaires de la vie quotidienne, et de soutenir l’Église persécutée en Chine.

    Source

     

     

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