• Sainte Marie-Anne de Paredes, tertiaire franciscaine en Equateur († 1645)

     
     

     

    Sainte Marie-Anne de Paredes († 1645)

    tertiaire franciscaine en Équateur

     

    Sainte Marie-Anne de Paredes, tertiaire franciscaine en Equateur († 1645)

     

    Née le 31 octobre 1618 d'une famille noble d'origine espagnole, Marie-Anne de Jésus Paredes y Flores devient orpheline de père et de mère à quatre ans.

    A dix ans, avec le consentement de son directeur, elle se consacre à Jésus par les trois vœux (sans entrer en religion).

    Pour conserver la fraîcheur de sa pureté, ce "lis de Quito" s'entoure des épines d'une austère pénitence au milieu de laquelle elle goûte néanmoins de grandes joies spirituelles.

    Ne pouvant devenir Dominicaine, elle vit en recluse chez sa sœur et son beau-frère, sortant pour la messe chez les Jésuites, la visite des pauvres et le service de table des siens.

    Chantant avec sa guitare, elle console les malheureux.

    Elle est dirigée par un frère coadjuteur jésuite.

    Attentive à elle-même, elle l'est aussi aux besoins spirituels et matériels de son prochain.

    A l'occasion d'un tremblement de terre et d'une épidémie de choléra, elle offre sa vie au Seigneur pour la cessation de ces deux fléaux.

    Exaucée, elle meurt deux mois plus tard, le 9 juillet 1645, à vingt-six ans.

    En reconnaissance de son geste, l'Equateur l'a proclamée "héroïne nationale" en 1946.

    Pie XII l'a canonisée en 1950. C'est la première sainte du pays.

    Source

    L'apparition de Jésus

    La vénérable sœur Marie-Anne, du tiers ordre de Saint-François, s'était dévouée avec beaucoup de charité, pour l'amour de Dieu, au service des personnes malades de son sexe, à Tolède.

    Un jour, elle voit apparaître son bien-aimé, vêtu en berger, portant une brebis sur ses épaules, et tenant à la main une houlette surmontée d'une belle croix.

    Son visage était tout enflammé et baigné de sueur.

    La servante de Dieu, attendrie à cette vue, confessa à son bon pasteur qu'elle était la cause de sa fatigue, et cette brebis perdue qu'il avait cherchée et qu'il caressait avec tant d'amour.

    Console-toi, ma fille, lui répondit le Sauveur avec bonté, parce que ton Père et ton pasteur est venu à ta recherche.

    Oh ! combien je suis affligé de la perte de ces âmes que j'appelle par mes douces inspirations, et que je frappe par les adversités, mais qui ne veulent pas se rendre, ni revenir entre mes bras !

    A de si justes plaintes, Marie-Anne se sentait évanouir. Alors le bon Pasteur se mit à s'asseoir ; ayant déposé la brebis sur ses genoux, il se mit à chanter avec quelle joie il avait travaillé et souffert pour le salut des âmes.

    La vision dura sept heures qui ne parurent qu'un moment à Marie-Anne.

    Une de ses compagnes la surprit, ayant le visage tout embrasé et tout trempé de sueur, malgré qu'elle se tînt à genoux en plein air, et que la neige tombât en abondance.

    Source : Livre "Le mois de janvier consacré à l'Enfant Jésus" par Hallès

    Née à Quito en Équateur, elle fut orpheline à six ans et fut recueillie par sa sœur Jeronima qui avait déjà deux fillettes.

    Les trois fillettes grandirent souriantes, simples, mais aussi récitant des chapelets toute la journée pour convertir les indiens Maïnas.

    Elles avaient même décidé d'aller leur prêcher Jésus-Christ en partant clandestinement la nuit.

    Mais elles oublièrent de se réveiller. Ce qui les chagrina beaucoup.

    Elles voulurent ensuite partir comme ermites, mais elles rencontrèrent un troupeau qui leur fit peur et elles retournèrent à la maison.

    Jeronima et son mari, lassés d'avoir trois saintes à la maison, voulurent envoyer Marie-Anne dans un couvent, ce qu'elle refusa.

    Ils lui donnèrent un petit logement, où toutes trois chantaient les offices accompagnées de la guitare.

    Trop de jeûnes et de macérations la firent tomber malade et elle offrit sa vie pour arrêter une épidémie dans Quito. Le Christ la prit au mot. Elle avait 27 ans.

    Fête locale le 26 mai.

    En savoir plus :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Mariana_de_Jes%C3%BAs_de_Paredes

     

    Image illustrative de l’article Maríana de Paredes y Flores

     Sainte Mariana (portrait du XVIIIe siècle)  

     

    Sainte María Ana de Paredes Flores y Jaramillo, ou Mariana de Jésus ou encore Lys de Quito, née à Quito (Équateur) le 31 octobre 1618 et y morte le 26 mai 1645, était une femme équatorienne appartenant au Tiers-Ordre franciscain. Vivant en ermite au domicile de sa sœur elle offrit sa vie pour la protection et le salut des habitants de Quito, lors d’un tremblement de terre. Elle meurt peu après.

    Selon les nombreux témoins sous serment, sa seule nourriture était l'Eucharistie.

    Béatifiée en 1853 par Pie IX, Mariana de Jésus est canonisée le 28 mai 1950 par Pie XII. Liturgiquement commémorée le 26 mai, elle est également la sainte nationale de l’Équateur.

    Biographie

    De famille aristocratique Mariana nait le 31 octobre 1618 à Quito, alors ville importante du Royaume de Nouvelle-Grenade (aujourd’hui, l’Équateur).

    Elle est la plus jeune de 8 enfants, mais se trouve bientôt orpheline et est éduquée par sa sœur ainée et son mari.

    Très tôt dans sa jeunesse Mariana donne des signes de profonde piété et dévotion religieuse, Son amour pour Dieu et attachement pour la Vierge Marie la portent à faire dès l’âge de 10 ans des vœux privés de pauvreté, chasteté et obéissance.

    Elle souhaite entrer dans un couvent de religieuses dominicaines. Comme ce souhait ne peut se réaliser elle s’aménage un ermitage personnel au domicile de sa sœur, où elle peut s’adonner dans la discrétion à de sévères mortifications : elle se nourrit à peine et ne dort que trois heures la nuit, passant une grande partie du temps en prière.

    On lui attribue également des dons de prophéties. ‘L’eucharistie reçue quotidiennement est sa nourriture’ jurèrent des témoins assermentés.

    Se plaçant sous la direction spirituelle des jésuites elle adopte le nom de religion ‘Mariana de Jésus’ et se fait en 1639 membre du Tiers-Ordre franciscain.

    En 1645 la ville de Quito est dévastée par un violent tremblement de terre, qui est suivi d’une grave épidémie. Mariana de Jésus offre publiquement sa vie à Dieu comme victime de réparation pour les péchés de la ville et de ses habitants.

    Elle meurt peu après, le 26 mai 1645, alors que l’épidémie prend fin.

    Dès après sa mort les habitants de Quito lui expriment leur reconnaissance et lui vouent une grande dévotion.

    Il est raconté que, de son corps sans vie s’est élevé un lys de grande blancheur. Ce qui lui vaut le titre de ‘Lys de Quito’.

     Reconnaissance publique et vénération

    Le sarcophage contenant son corps se trouve dans l’église de la Compagnie de Quito et attire de nombreux pèlerins. La république d’Équateur l’a déclarée sainte patronne nationale du pays, et plusieurs fois des timbres furent émis en son honneur : en 1946 (troisième centenaire de son décès), 1952 (canonisation) et 1977 (le ‘lys de Quito’).

    En 1873, Mercedes de Jesús Molina (1828-1883) fonde un institut religieux qu'elle place sous sa protection: les sœurs de sainte Marianne de Jésus.

    Béatifiée le 10 novembre 1853 par Pie IX, Mariana de Jésus est canonisée par Pie XII le 28 mai 1950.

    Liturgiquement elle est commémorée le 26 mai.

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mar%C3%ADana_de_Paredes_y_Flores

     

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