• Sainte Kyranna, Martyre († 1751)

     

     

     

    Sainte Kyranna († 1751)

    Martyre

     

    Sainte Kyranna, Martyre († 1751)

     

    Ste Kyranna de Thessalonique (1731-1751) est une Sainte orthodoxe.

    Originaire du village d'Avissoka près de Thessalonique, elle fut martyrisée par les Ottomans.

    Elle est fêtée le 28 février.

    Biographie

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    Kyranna était originaire de la localité d'Avissoka (aujourd'hui Ossa), dans la région de Thessalonique, et était réputée pour sa piété et sa beauté.

    Un janissaire ottoman, qui était surintendant de police et chargé de la collecte des impôts, s'éprit un jour follement d'elle et essaya de la conquérir.

    Comme elle restait inflexible à ses avances, il l'emmena alors de force devant un juge de Thessalonique auquel il affirma avec la participation de deux faux témoins qu'elle avait accepté ses offres de mariage et promis de se convertir à l'islam avant de se rétracter.

    Kyranna répondit alors aux accusations que « Moi, je suis chrétienne, et je n’ai d’époux que le Christ, auquel j’offre en dot ma virginité. C’est Lui que j’aime et je suis prête à verser mon sang pour Lui !»

    Elle fut alors emprisonnée et le janissaire obtint l'autorisation du bey de la garnison de Thessalonique d'aller dans la prison quand il le désirait.

    Il s'y rendit à plusieurs reprises avec d'autres janissaires pour la battre et la torturer.

    Lorsqu'ils se retiraient, le gêolier venait la suspendre par les aisselles et la frappait à coups de verges, malgré les cris et les réprimandes des autres détenus dans la cellule.

    Après sept jours de tortures, le geôlier de la prison s'en prit à elle dans un excès de rage et finit par la tuer à coup de pic.

    Vers 4 ou 5 heures du matin, une lumière surnaturelle apparut sur la dépouille de la sainte, et une odeur miraculeuse se répandit dans toute la prison.

    Les détenus chrétiens qui étaient dans la cellule se mirent à prier.

    Le geôlier trembla de peur devant ce phénomène, et par la suite, les Ottomans donnèrent aux Chrétiens l'autorisation de prendre son corps pour l'ensevelir.

    Par la suite, toute trace du lieu de son enterrement furent perdus, et les documents écrits ne mentionnaient que le fait qu'elle l'avait été en dehors de Thessalonique.

    Redécouverte des reliques

    En septembre 2011, un corps inconnu fut découvert sous le dallage de l'église de son village natal.

    Un fort parfum remplit l'église au moment de la découverte.

    Par la suite, une expertise faite par des médecins légistes permit d'établir qu'il s'agissait du corps de la Sainte.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kyranna_de_Thessalonique

     

    Originaire d'un village proche de Thessalonique, la belle Kyranna menait une vie chaste et pieuse jusqu'au jour où un janissaire chargé de la collecte des impôts, dévoré d'un amour satanique à son égard, commença à la presser de ses instances.

    Comme la jeune fille restait inflexible, son amant déçu la conduisit de force auprès du juge de Thessalonique et, produisant d'autres soldats comme faux témoins, il prétendit qu'elle avait accepté ses propositions de mariage et lui avait promis de se convertir à l'Islam.

    A toutes les accusations, la vaillante servante du Christ répondait : « Moi, je suis Chrétienne, et je n'ai d'époux que le Christ, auquel j'offre en dot ma virginité. C'est Lui que j'aime et je suis prête à verser mon sang pour Lui! Voilà ma réponse et n'attendez rien d'autre de moi. »

    Puis, penchant pudiquement son regard vers le sol, elle s'enferma dans le silence, et son coeur se trouva alors rempli d'une joie indicible qui lui faisait oublier les horreurs des tribulations de cette vie.

    Désemparé par l'attitude de cette frêle jeune fille et par l'aspect radieux de son visage, le magistrat la fit jeter en prison, chargée d'entraves.

    Persévérant dans ses désirs impudiques, le janissaire obtint l'autorisation de se rendre dans le cachot de la Sainte avec d'autres comparses, et ils venaient la tourmenter à tout moment par ses infâmes propositions accompagnées de menaces de mort.

    Comme Kyranna ne daignait même pas les regarder, ils s'acharnèrent avec fureur contre elle : l'un la frappait avec un bâton, un autre avec le plat de son épée, un autre à coups de pied ou à coups de poing.

    Puis, lorsqu'ils s'étaient retirés, son geôlier venait la suspendre par les aisselles et s'épuisait à la frapper à coups de verges, malgré les réprimandes et les cris de révolte des autres détenus de droit commun.

    Dans tous ces tourments, la Sainte Martyre restait aussi impassible que si quelqu'un d'autre souffrait à sa place, et elle refusait toute nourriture qu'on lui présentait.

    Le septième jour, comme le geôlier n'avait pas permis l'entrée de la prison aux janissaires, ceux-ci le dénoncèrent au magistrat qui le convoqua pour le reprendre.

    A son retour, celui-ci déversa toute sa haine et sa colère sur la Sainte. Il l'avait laissée suspendue, ensanglantée, quand une lumière divine entoura soudain son corps et illumina toute la prison, pendant que son âme remontait glorieuse vers son Epoux céleste, en laissant derrière elle un sublime parfum.

    Le geôlier, repentant et tremblant sous les sanglots, chargea un Chrétien de décrocher le corps de la Sainte et de le préparer pour les funérailles.

    Quand la nouvelle du miracle se répandit dans la ville, le lendemain, les Turcs, pleins de honte, concédèrent le corps aux Chrétiens pour qu'ils l'ensevelissent en-dehors de la ville.

    Source

    En savoir plus :

    http://orthodoxologie.blogspot.com/2011/10/decouverte-des-reliques-de-la-sainte.html

     

     

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