• Sainte Kethevan de Géorgie († 1624)

     
     

    Sainte Kethevan de Géorgie († 1624)

     

    Sainte Kethevan de Géorgie († 1624)

     

    Elle vécut dans une Géorgie déchirée par l'affrontement de ses deux puissants voisins : l'empire ottoman et la Perse du Shah Abbas le Grand.

    La famille royale était divisée sur la politique à suivre, selon que les princes avaient été élevés et avaient reçu leur éducation en Perse ou en Turquie.

    La princesse Kethevan vit son fils Theimouraz partir pour la Perse.

    Devenu roi, il connut l'invasion du royaume par les Perses, déportant et massacrant les populations.

    Kéthévan se rendit en Perse avec ses deux petits-fils afin de persuader le shah d'épargner la Géorgie en les gardant comme otages.

    Ils furent castrés.

    L'aîné en mourut, le second devint fou.

    Quant à la malheureuse Khétévan, elle refusa d'embrasser l'Islam et fut soumise à d'horribles supplices.

    On riva sur sa tête un chaudron rempli de charbons ardents et c'est ainsi qu'elle fut couronnée par la gloire du martyre. 

    Fête locale le 13 septembre.

    L’Église géorgienne fait mémoire de la martyre Ketevan. Épouse du roi David de Kakesia, elle fut persécutée en raison de sa foi orthodoxe par le roi de Perse.

    Après une longue captivité, elle refusa ainsi que ses compagnons de se convertir à l’islam et se livra à ses bourreaux sans hésitation.

    Sa renommée fut telle qu’une partie de sa dépouille fut emportée dans les Indes occidentales par des missionnaires catholiques.

    Ketevan représente de façon emblématique, l’unité de l’Église, qui existe dès que des hommes et des femmes témoignent de leur fidélité à l’Évangile jusqu’à la mort.
    (source: diocèse de Marseille)
    http://marseille.catholique.fr/Septembre

    "Elle fut persécutée, en raison de sa foi orthodoxe, par le roi de Perse, le shah musulman Abbas I, et passa près de dix ans en prison dans la ville de Shiraz. Ketevan y rencontra des missionnaires augustiniens originaires du Portugal qui furent tellement impressionnés par son témoignage de fidélité au christianisme qu’ils proposèrent au pape de Rome de la canoniser dès après sa mort."

    "De nombreux martyrs ont versé leur sang pour l'Evangile, lorsque professer la foi chrétienne était un délit passible de la peine de mort: des neuf enfants martyrs de Kola à saint Shushanik, à saint Eustache de Mtskheta, à Abo de Tbilissi, jusqu'à la reine Ketevan. En raison de son histoire et de sa culture chrétienne, la Géorgie mérite la reconnaissance de l'Eglise universelle."
    (source: discours du Saint-Père au palais patriarcal de Tbilissi, 8 novembre 1999)

    http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/travels/1999/documents/hf_jp-ii_spe_19991108_tbilisi-patriarch_fr.html

    Autre biographie:
    L’Église géorgienne, en ce jour qui correspond au 12 septembre du calendrier julien, fait mémoire de la martyre Ketevan, l’une des saintes les plus populaires de Géorgie.

    Ketevan était l’épouse du roi David de Kakesia et mère du roi Teimuraz qui devait succéder à son père.

    Elle fut persécutée, en raison de sa foi orthodoxe, par le roi de Perse, le shah musulman Abbas I, et passa près de dix ans en prison dans la ville de Shiraz.

    Ketevan y rencontra des missionnaires augustiniens originaires du Portugal qui furent tellement impressionnés par son témoignage de fidélité au christianisme qu’ils proposèrent au pape de Rome de la canoniser dès après sa mort.

    Après une longue captivité où jamais sa foi ne faillit, pas plus que celle de ses compagnons, le shah prit la décision de la mettre devant l’alternative du choix entre la conversion à l’islam ou la mort.

    Ketevan n’eut pas la moindre hésitation et, pleine de sérénité, elle se livra à ses bourreaux qui ne lui épargnèrent pas une longue série de tortures avant de lui porter le coup fatal.

    Ketevan mourut le 12 septembre 1624 ; sa renommée se répandit bien au-delà de l’Église de Géorgie.

    Une partie de sa dépouille mortelle fut, en effet, emportée dans les Indes occidentales par des missionnaires catholiques ; on raconte que ses reliques sont parvenues jusqu’à la ville de Namur, en Belgique.

    Ketevan, par son histoire singulière et son martyre, représente alors, de façon emblématique, l’unité de l’Église, qui existe dès que des hommes et des femmes témoignent de leur fidélité à l’Évangile jusqu’à la mort. 

    Voir aussi:
    http://www.holytrinityorthodox.com/calendar/los/September/13-06.htm

     

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