• Saint Théodore le Stratélate, Martyr à Héraclée (4ème s.)

     

     

    Saint Théodore le Stratélate (4ème s)

     Martyr à Héraclée

     

    Teodor Stratilat.jpg

     Théodore le Stratilate, fresque de Manuel Panséline, mont Athos XIIIe siècle-XIVe siècle

     

     

     

    Théodore le Stratilate ou Théodore le Stratélate (grec moderne : Θεόδωρος ο Στρατηλάτης), né à Euchaita vers 281 et mort le 8 février 319 à Héraclée du Pont, est un saint chrétien vénéré comme mégalomartyr.

    Sa mémoire est honorée au sein de l'Église orthodoxe le 8 février et le 8 juin (calendrier julien), ainsi que le 7 février dans l'Église catholique mais sans liturgie particulière pour l'Église occidentale.

    Il est vénéré par les chrétiens comme un saint patron de l'armée.

    Il est parfois représenté avec Théodore Tiron (fêté le 17 février) également saint et martyr. Ils étaient tous deux des soldats, mais l'un était une nouvelle recrue (Tiron) alors que l'autre était un chef militaire (stratilate).

    Ils sont vénérés comme l'incarnation des principes chrétiens dans la puissance militaire de l'Empire romain.

    Selon certains hagiographes et historiens des religions, Théodore le Stratilate à tendance à se confondre avec Théodore Tiron (ou Théodore le Conscrit), allant même parfois proposer que le premier n'aurait jamais existé.

    Son martyre

     Détail d'une fresque réalisée par Tevdore (ru) en 1096,
    église d'Iprari (Mestia) Géorgie

     

    En raison de sa bravoure, Théodore a été nommé commandant militaire à Héraclée du Pont durant le règne de l'empereur Licinius (308-324) qui a décidé d'une persécution féroce à l'encontre des chrétiens. Quand il demanda que toutes les statues en or et en argent des dieux romains de la ville soient rassemblées chez lui, Théodore les brisa en morceaux qu'il distribua ensuite aux pauvres.

    C'est alors que Théodore a été arrêté et soumis à la torture, puis crucifié. Son serviteur Varos (lui aussi vénéré comme un saint) en fut témoin et l'enregistra. Au matin, les soldats impériaux le trouvèrent vivant et indemne. Ne voulant pas fuir une mort de martyr, Théodore se rendit volontairement à Licinius, et fut décapité par l'épée. Cela se passa le 8 février 319, un samedi, à la troisième heure du jour, selon sa Vie répertoriée dans la Bibliotheca hagiographica graeca.

     

     Théodore le Stratilat et Théodore Tiron

     

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odore_le_Stratilate

     

    Martyr à Héraclée, capitale de la province du Pont.

    Général dans l'armée impériale, il était chrétien et n'hésitait pas à le faire paraître.

    Il fut condamné à la peine du feu pour avoir mis le feu au temple de la déesse Amasée.

    Originaire de la région d'Amasée, il fut nommé général dans l'armée de l'empereur Licinius et gouverneur de la ville d'Héraclée.

    Un jour qu'il accueillait l'empereur, celui-ci, admirant le bon ordre de la cité, lui proposa une fête avec l'offrande d'un sacrifice aux dieux païens.

    Il refusa, fut arrêté et torturé sur le chevalet par des coups de nerf de boeuf et des débris de céramique qui lui arrachaient la peau.

    Des enfants s'amusèrent à lui crever les yeux.

    Puis n'étant revêtu que du signe de la croix qu'il traça sur lui, il inclina la tête et reçut d'un coup de glaive la couronne de la gloire.

    Il est probablement identique à saint Théodore le conscrit.

    Théodore le conscrit :ou Théodore le Tiron. 
    Il est vénéré sous plusieurs noms et à plusieurs dates.

    En Occident le 7 février sous le titre de Stratélate (le général) et le 9 novembre sous le nom de Tiron (le conscrit).

    Le calendrier liturgique byzantin en fait mémoire au premier samedi de Carême. 

    Né en Asie Mineure à Amasée, enrôlé comme conscrit dans l‘armée romaine, il aurait anéanti un dragon qui dévastait la ville.

    Arrêté comme chrétien, il confesse sa foi au Fils de Dieu.

    Relâché sur l'intervention de son chef, il met le feu au temple de la Mère des dieux.

    De nouveau arrêté, supplicié, il est condamné à être brûlé vif. 

    Un important culte populaire se développe autour de son tombeau, lié d'ailleurs à deux autres saints militaires : Georges et Dimitrios.

     

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