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Saint Philogone, Evêque d'Antioche de Syrie († 322)
Saint Philogone († 322)
Évêque d'Antioche de Syrie
Philogone (décédé vers 323) était le 22e patriarche d'Antioche.
Ce saint est fêté le 20 décembre.
Biographie
Philogone était le premier évêque après l'édit de Milan de 313, c'est-à-dire après les persécutions.
Il semble qu'il était avocat, il était marié et père de famille.
Il s'opposa de toutes ses forces à l'arianisme qui venait d'apparaître.
Il soutint pour cela Alexandre, le patriarche d'Alexandrie. Arius lui-même le désignait comme son ennemi.
Philogone acheva la construction de la Paléa, une église prestigieuse d'Antioche.
Jean Chrysostome, natif d'Antioche, a fait le panégyrique de Philogone, ce qui prouve que son culte était bien vivant à la fin du IVe siècle : « Avocat, il défendait les hommes contre les complots de leurs ennemis, il défendait les opprimés contre les oppresseurs. Évêque, il protégea les chrétiens contre les attaques du démon. »
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Philogone
Saint Philogone fit de grands progrès dans l'étude du droit, et parut au barreau avec éclat.
Il fut admiré pour son éloquence, et encore plus pour son intégrité et la sainteté de sa vie.
On se crut suffisamment autorisé à ne point observer à son égard les canons, qui défendaient d'élever aux dignités éminentes de l’Église, quiconque n'avait point passé un certain temps dans le clergé.
On le plaça donc sur le siège d'Antioche, après la mort de Vital, arrivée en 318.
Saint Chrysostome loue son zèle et la sagesse de son gouvernement, et cite en preuve l'état florissant où fut l'église d'Antioche pendant son épiscopat.
Lorsque saint Alexandre d'Alexandrie eut condamné les impiétés d'Arius, il envoya la sentence à saint Philogone, qui de son côté prit hautement la défense de la foi catholique.
Durant les persécutions excitées par Maximin et par Licinius, ce saint évêque mérita le titre glorieux de confesseur.
Il mourut en 323, la cinquième année de son épiscopat.
On célébrait sa fête à Antioche le 20 de Décembre dans l'année 386.
Ce fut en ce jour que saint Chrysostome prononça son panégyrique.
Il ne s'étendit pas beaucoup sur ses vertus, et il s'excusa en disant qu'il en laissait le détail à Flavien, son évêque, qui devait parler après lui.
Le saint docteur, dans son discours, insiste sur la paix inaltérable dont saint Philogone jouit dans le séjour de la gloire, où il n'y a plus de passions à vaincre, de combats à soutenir, et où l'on n'entend plus ces mots demien et de tien, qui allument la guerre dans le monde, qui divisent les familles, qui déchirent les cœurs par des inquiétudes continuelles et par des peines cuisantes.
Il avait si parfaitement renoncé aux choses de la terre pour se revêtir de l'esprit de Jésus-Christ, qu'il a été admis dans la cour céleste, et qu'il a un libre accès auprès du Tout-Puissant.
Il faut s'être exercé sur la terre aux fonctions des bienheureux pour espérer de régner un jour avec eux. Comment pourrions-nous aspirer à la même félicité, si nous ne nous étions exercés à faire ce que feront les Saints pendant l'éternité ? Ceux qui sont destinés à vivre à la cour des Rois de la terre, dit saint Macaire, employaient un temps considérable à se former au genre de vie qu'ils auront à suivre, afin de ne pas y paraître étrangers.
SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-Fran-çois Godescard.
En savoir plus :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/chrysostome/homt2/anomeens/anomeens06.htm
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