• Saint Modoald de Trèves († 640)

     
     

    Saint Modoald de Trèves († 640)

     

     

    Saint Modoald de Trèves (° entre 584 et 590 † 12 mai 645 ou 648) est un évêque de Trèves de 614 ou 626 à sa mort et un saint de l'Église catholique. 

    Fête le 12 mai.

    Biographie

    Il appartenait probablement à une famille de la noblesse franque installée dans la région de Trèves.

    Son rattachement aux Carolingiens est probablement erroné.

    Entre 614 et 620 il devint évêque de Trèves.

    Les listes épiscopales de cette ville le placent entre Sabaudus et Numerian.

    Au cours des années 626/627, il participa au concile de Clichy.

    C'est pendant son épiscopat que les Arnulfiens et les Pépinides devinrent les familles les plus puissantes d'Austrasie.

    Le meurtre de Chrodoald de la maison des Agilolfings, à l'instigation de saint Arnoul de Metz et de Pépin de Landen, eut lieu à Trèves en 624 ou 625.

    Il y a lieu de croire que Modoald lui aussi était du côté des Anulfiens et des Pépinides de même que les rois austrasiens qu'il soutenait, Dagobert Ier et Sigebert III.

    Il est également devenu un conseiller assez influent de Dagobert.

    Malgré tout, il ne réussit pas à donner à l'évêché de Trèves une grande importance politique contrairement à l'évêché de Cologne.

    Il réussit cependant à écarter le comte de Trèves que les Mérovingiens avaient installé et qui portait ombrage à l'évêque.

    Son soutien fut récompensé par divers privilèges royaux.

    Cependant les documents qui attestaient des privilèges donnés par Dagobert à Modoald furent par la suite falsifiés.

    En substance cependant ils semblent avoir constitué une des bases sur lesquelles s'est édifiée l'influence temporelle des évêques de Trèves.

    Culte

    Depuis la fin du IXe siècle, Moduald est vénéré à Trèves comme un saint. Outre les faux mentionnés ci-dessus, des œuvres hagiographiques ont été écrites entre les Xe et XIIe siècles, attribuant probablement à tort à cet évêque la fondation de nombreux autres monastères et institutions pieuses.

    C’est au début à Trèves, à Saint-Symphorien, que se trouvait le centre de sa vénération, là où était également sa tombe à l’origine. Vers 1047/49 eut lieu une translation à la collégiale Saint-Paulin. En 1107, l’abbé Thiermar acquit les reliques pour son monastère de Helmarshausen, dans le nord de la Hesse. Dans le cadre de cette translation furent écrits une Vita S. Modoaldi à Liège et le rapport de Helmarshausen sur la Translatio S. Modoaldi.

    Helmarshausen devint le centre de culte de saint Moduald. Les guérisons miraculeuses qu’on lui attribua accrurent l’importance spirituelle du monastère, et les dons qui s’y associaient lui assurèrent sa prospérité. La Réforme mit fin à cette vénération qui, à Trèves, était déjà tombée dans l’oubli peu après la translation.

    La fête de ce saint est célébrée le 12 mai.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Modoald_de_Tr%C3%A8ves

     

    Ce Saint était d'Aquitaine, et frère de la bienheureuse Itte ou Iduberge.

    Son amour pour la perfection le portait à une vie retirée ; mais il ne put suivre l'attrait qu'il se sentait pour la solitude.

    Il se vit obligé d'aller àla cour de Dagobert, Roi d'Austrasie.

    Au reste, il sut y allier les devoirs du parfait chrétien avec ceux de sa place.

    Le siége épiscopal de Trèves étant venu à vaquer, il futunanimement élu pour le remplir vers l'an 622.

    On n'eut point égard aux représentations qu'il fit pour éviter cette éminente dignité.

    Il montra bientôt par sa conduite qu'il avait pris les apôtres pour modèles.

    La vigilance, le zèle du salut des âmes et la charité pour les pauvres, se trouvaient en lui réunies à l'amour de la pratique, du recueillement et des austérités de la pénitence.

    Il fonda plusieurs monastères, entre autres celui de Saint-Symphorien. Il assista, en 625, au concile assemblé à Rheims pour régler divers points de discipline.

    On avait de toutes parts une grande vénération pour l'évêque de Trèves.

    Il était lié avec tout ce qu'il y avait de prélats recommandables par leurs vertus, tels que saint Cunibert de Cologne, saint Arnoul de Metz, saint Sulpice de Bourges, saint Donat de Besançon, saint Pallade d'Auxerre, saint Chadoin du Mans, etc.

    Enfin épuisé de fatigues et de macérations, il mourut le 12 de mai vers l'an 640.

    Il est nommé en ce jour dans le martyrologe romain.

    Sur les Conciles de Reims

    Il y a eu à Rheims plus de dix-huit conciles particuliers (625, 813, 923, 991, 1049, 1092, 1094, 1105, 1115, 1119, 1131, 1148, 1157, 1235, 1287, 1301, 1564 et 1584), tenus à différentes époques. Le premier fut celui dont il est ici question ; il n'avait pour objet que la discipline. Les hommes les plus distingués du temps y assistèrent. Parmi les plus célèbres qui furent tenus dans la suite il faut compter ceux des années 1119, 1131 et 1148. Au premier se trouvèrent le Pape Calixte II, quinze archevêques et plus de deux cents évêques. Dans la dernière séance, tous les évêques et abbés, au nombre de quatre cent vingt-sept, se levèrent, tenant à la main des cierges allumés, et le Pape excommunia solennellement plusieurs personnes, dont les noms furent récités, entre autres l'Empereur et le faux Pape Maurice Bourdin.

     

    A celui de 1131, tenu parle Pape Innocent II, assistèrent treize archevêques, deux cent soixante-trois évêques allemands, français, espagnols et anglais, et grand nombre d'ecclésiastiques séculiers et de moines, entre, autres S. Bernard. On y publia dix-sept canons, dont le sixième défend aux moines et aux chanoines de s'appliquer au droit civil et à la pharmaceutique, dans le dessein d'en faire un métier. Au synode de 1148, présidé par le Pape Eugène III, se trouvèrent également plusieurs cardinaux et évêques des quatre églises nationales que nous venons de nommer. Saint Bernard y arracha à Gilbert de la Porrée l'aveu d'avoir enseigné l'hérésie que l'essence de Dieu, sa sagesse et sa nature divine ne sont pas en Dieu. Un fanatique nommé Éon de l'Étoile, qui avait séduit beaucoup de gens de la lie du peuple, en leur faisant croire que c'était lui qui viendrait un jour juger les vivants et les morts, s'appuyant sur ces paroles de l'Église : “per eum qui venturus judicare vivos et mortuos” que des Français prononçaient per Eon etc., fut aussi traduit devant ce concile. Comme cet insensé ne faisait que des réponses absurdes, on le jeta en prison, où il mourut peu de temps après.

    SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… Tome VI – Traduction : Jean-François Godescard.

    Source

    En savoir plus :

    http://orthodoxie-libre.actifforum.com/t172-saint-modoald-de-treves-12-25-mai

     

     

     

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