• Saint Jean Damascène, Jean de Damas, Docteur de l'Église (+ 749)

     

     

    Saint Jean Damascène († 749)

     Jean de Damas

    Docteur de l'Église

     

    Saint Jean Damascène, Jean de Damas, Docteur de l'Église (+ 749)

     

    Jean Damascène ou Jean de Damas (en arabe : يُوحَنَّا ٱلدِّمَشْقِي, Yūḥannā ʾal-Ddimašqī ; en grec ancien : Ἰωάννης ὁ Δαμασκηνός) ou Jean Mansour, de son nom en arabe Mansour ibn Sarjoun (مَنْصُور بِن سَرْجُون ٱلتَّغْلَبِي, Manṣūr bin Sarǧūn ʾal-Ttaġlabī), est un moine, prêtre (hiéromoine), théologien, apologiste et hymnographe chrétien d'origine arabe, écrivant en langue grecque. Il est né à Damas vers 675-676 et mort selon la tradition au monastère de Mar Saba, près de Jérusalem, le 4 décembre 749.

    Polymathe dont les domaines d'intérêt et de contribution incluent le droit, la théologie, la philosophie et la musique, il est surnommé Chrysorroas (Χρυσορρόας, littéralement « ruisselant d'or », c'est-à-dire « l'orateur d'or »). Il est l'auteur d'œuvres exposant la foi chrétienne et d'hymnes toujours utilisés à la fois dans la pratique liturgique de l'Église orthodoxe et dans le service de Pâques du luthéranisme.

    Il est l'un des Pères de l'Église et l'Église catholique le compte au nombre de ses docteurs. Surtout connu pour sa défense des icônes, il est également un défenseur important de la périchorèse, concept qu'il utilise pour décrire à la fois l'interpénétration des natures divine et humaine du Christ et la relation entre les hypostases de la Trinité.

    Biographie

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    Jean Damascène, icône orthodoxe grecque moderne

     

    Source

    La principale source d'informations sur sa vie est un ouvrage écrit trois siècles après sa mort et attribué à un certain Jean de Jérusalem, identifié parfois à un patriarche de Jérusalem. Il s'agit d'une traduction en grec d'un texte arabe perdu en partie. L'original arabe contient un prologue absent dans la plupart des traductions et rédigé par un moine arabe du nom de Michel, qui explique qu'il décide d'écrire cette biographie en 1084 car aucune n'est disponible de son temps. Cependant, le texte arabe principal semble avoir été écrit par un auteur inconnu antérieur, quelque part entre le début du IXe et la fin du Xe siècle. Rédigé d'un point de vue hagiographique et marqué par l'exagération et la légende, l'ouvrage n'est pas la meilleure source historique possible, mais il est largement reproduit pendant le Moyen Âge tardif et reste considéré comme contenant quelques éléments de valeur.

    Origines

     St Jean Damascène, icône grecque

     

    Jean Damascène naît dans une éminente famille chrétienne arabe de Damas au VIIe siècle. Ses origines tribales ne sont pas connues : pour certains chercheurs, il est plausible qu'il vienne des Banu Kalb ou des Banu Taghlib ; mais il pourrait aussi avoir des origines syriaques et la question est encore discutée chez les historiens.

    Son grand-père, Mansour ibn Sarjoun, est chargé de la collecte des impôts de la région par l'empereur romain Héraclius ; impliqué dans les négociations des Damascènes avec Khalid ibn al-Walid lors de la prise de la cité en 635, il offre la ville aux musulmans en échange de conditions de reddition clémentes. Son père, Sarjoun ibn Mansour, dénommé en grec Serge ou Jean, sert les premiers califes omeyyades à des postes importants : il perçoit des taxes dans l'ensemble du Moyen-Orient et plus particulièrement en Syrie, où il est chargé de l'administration fiscale. À la naissance de son fils, Sarjoun lui donne le nom de Mansour, par papponymie.

    Éducation

     St Jean Damascène, icône russe du mont Athos

     

    Jean est éduqué à Damas. Des récits folkloriques, le peignent fréquentant à cette époque le jeune calife Yazid Ier et le poète arabe chrétien Al-Akhtal. L'une des vitae décrit le désir de son père qu'il « apprenne non seulement les livres des musulmans, mais aussi ceux des Grecs ». Jean a probablement reçu une éducation musulmane normale, puis plus diversifiée à partir de ses douze ans. Plus tard, il montre une certaine connaissance du Coran, qu'il critique vivement dans ses écrits.

    D'autres parmi les sources hagiographiques qui fleurissent à partir du Xe siècle décrivent une formation menée selon les principes de l'éducation classique grecque, « laïque » pour une source et « chrétienne classique » pour une autre. Un récit identifie son tuteur à un certain Cosmas le Moine, qui aurait été kidnappé par des Arabes à son domicile en Sicile, et que Sarjoun ibn Mansour aurait racheté pour un prix élevé.

     

    Vie et défense des icônes

    Nombre d'auteurs, à la suite de son biographe Jean de Jérusalem, affirment que, dans la continuité de son ascendance paternelle, Jean a servi comme haut fonctionnaire dans l'administration fiscale du Califat omeyyade, sous Abd Al-Malik, avant de quitter Damas et ses fonctions, vers 705, pour Jérusalem et l'habit de moine. Cependant, contrairement à ses père et grand-père, il n'est pas mentionné dans les archives omeyyades, ce qui conduit l'historien Robert G. Hoyland à nier une telle appartenance. D'autres, relevant que les actes du deuxième concile de Nicée, en 787, le comparent à Matthieu l'Évangéliste, estiment qu'il a vraisemblablement exercé, comme l'apôtre, la fonction de collecteur d'impôts mais à un niveau moins élevé que celui de ses aïeux et n'impliquant pas d'être cité dans les archives. La nature exacte d'une telle position reste toutefois discutée : ainsi, Jean Meyendorff doute qu'elle ait suffi à lui assurer une bonne connaissance de l'islam, tandis que Daniel J. Sahas invite à ne pas en sous-estimer l'importance. Il devient moine à Mar Saba et est ordonné prêtre en 735.

     

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    Saint Jean de Damas tenant un rouleau avec une hymne à la Théotokos, icône grecque de 1734

     

    À partir du VIIIe siècle, l'iconoclasme, une position religieuse hostile à la vénération des icônes et à la représentation anthropomorphe de Jésus-Christ, gagne un soutien important au sein de la cour byzantine et de certains cercles religieux. En 726, malgré les protestations de Germain Ier, patriarche de Constantinople, l'empereur Léon III l'Isaurien publie un premier édit contre la vénération des images et leur exposition dans les lieux publics. Jean Damascène prend la défense des icônes en trois publications distinctes intitulées Traités contre ceux qui décrient les saintes images, critiquant non seulement l'empereur byzantin, mais adoptant également un style simplifié qui permet au débat d'être suivi par le peuple, suscitant du mécontentement populaire contre les iconoclastes. Il introduit dans le christianisme la différence entre l’adoration (latrie), propre à Dieu, et la vénération (dulie) qui lui est adressée par l’entremise des images saintes, c’est-à-dire celles de Jésus-Christ, de Marie de Nazareth et des saints officiels.

     

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    Icône Tricherousa, de la Mère de Dieu aux trois mains. Celle qui est argentée est, selon la légende, la main droite coupée de Jean Damascène

     

    Dans les récits hagiographiques, un épisode regardé comme légendaire prétend que Léon III fait produire de faux documents impliquant Jean dans un projet byzantin d'attaque de Damas. Supposément appelé par le calife à rendre compte de ces lettres, Jean ne peut le convaincre et est condamné à avoir la main droite tranchée, et à quitter la cour du calife. À la suite d'une prière insistante auprès de la Mère de Dieu, devant une icône de celle-ci, il aurait eu la main recollée miraculeusement, et se serait présenté devant le calife avec ses deux mains. Celui-ci, vivement impressionné, aurait compris son innocence et aurait voulu le réintégrer à son poste, mais Jean aurait refusé et choisi de devenir moine. Il aurait alors fait confectionner une main en argent et l'aurait ajoutée à l'icône devant laquelle il aurait prié, en signe de reconnaissance. Cette légende est l'origine d'un type d'icône byzantine appelé la Mère de Dieu aux trois mains. Tout cet épisode est considéré comme légendaire par l'ensemble des chercheurs et des historiens spécialistes de Jean Damascène.

    Critique de l'islam, du nestorianisme et dernières années

    La date et le lieu précis de sa mort ne sont pas connus, bien que la tradition les situe dans son monastère, Mar Saba, près de Jérusalem, le 4 décembre 749. Il semble admis qu'il est mort avant le concile de Hiéreia, qui le condamne en 754.

     

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    Saint Jean Damascène, icône russe du mont Athos

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    Saint Jean Damascène, icône grecque

     

    Destin posthume

    À cause de son engagement en faveur de l'iconodulie, il est frappé d'anathème par le concile iconoclaste de Hiéreia, en 754. Il est plus tard réhabilité par le Deuxième concile de Nicée, en 787. Deux membres ultérieurs de sa famille deviennent possiblement patriarches de Jérusalem : Serge Ier de Jérusalem (842–858) et Élie III de Jérusalem (879–907).

    Rangé parmi les Pères de l'Église, il est fêté le 4 décembre, jour de sa mort, par l'Église orthodoxe et l'Église catholique.

    L'iconographie byzantine le représente avec un turban pour rappeler ses origines arabes.

    Dans l'Église catholique, où son nom est inscrit au Martyrologe romain en 1892, il est initialement affecté au 27 mars. Comme cette date relève toujours du Carême, une période pendant laquelle il n'existe pas de mémorial obligatoire, sa fête est déplacée en 1969 au jour de la mort du saint, le 4 décembre. Il est déclaré Docteur de l'Église catholique par le pape Léon XIII en 1890.

    Œuvres de Jean Damascène

     

    Ioannis Damasceni Opera, 1603

     

    Introduction à ses œuvres

    Quoiqu'il s'exprime probablement en arabe et/ou en syriaque, il rédige tous ses traités en grec. Auteur prolifique, il laisse une œuvre abondante, mais où l'attribution de certains textes est parfois discutée ou même unanimement rejetée.

    Ses canons liturgiques, qui sont toujours chantés dans l'Église orthodoxe et le luthéranisme, font de lui l'un des principaux hymnographes byzantins. Il écrit aussi une somme connue sous le titre de De fide orthodoxa, ainsi que des écrits concernant l'islam ou encore des homélies sur la Vierge Marie.

    Dans une homélie célèbre sur l'Annonciation, il salue la Vierge comme étant la Mère de la vertu théologale d'espérance, Notre-Dame de la Sainte-Espérance (spes en latin) qu'il appelle « Espérance des désespérés », ce qui fut repris par les catholiques dans l'invocation et la prière à Marie « Notre-Dame du Sacré-Cœur, espérance des désespérés » parfois attribuée à Éphrem le Syrien. Il développe une théologie mariale importante.

    Le roman hagiographique Barlaam et Joasaph, traditionnellement attribué à Jean Damascène, est en réalité une œuvre du Xe siècle.

    Liste d'œuvres

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    Saint Jean Damascène, icône arabe

     

    • La Source de la connaissance ou Fontaine de la connaissance ou bien encore Fontaine de la sagesse, écrite en 743, est divisée en trois parties :
      1. « Chapitres philosophiques » (Kephalaia philosophika) – couramment appelé La Dialectique, traite principalement de logique, son principal objectif est de préparer le lecteur pour une meilleure compréhension du reste de l'ouvrage.
      2. « Des hérésies » (Περὶ αἱρέσεων, De haeresibus) – ou Le Livre des hérésies. Le dernier chapitre de cette partie (chapitre 100) traite de la « religion des Ismaélites » (θρησκεία τῶν Ἰσμαηλιτῶν), c'est-à-dire l'islam. Différente des précédents chapitres sur les autres hérésies qui font habituellement seulement quelques lignes, cette section occupe 192 lignes (édition SC) dans l'ensemble de son travail. Ce bref réquisitoire sans concessions est l'un des premiers écrits chrétiens sur l'islam — traité comme une hérésie christologique — et le premier écrit par un melchite (chalcédonien).
      3. « Une Exposition exacte de la foi orthodoxe » (Ekdosis akribes tes orthodoxou pisteos) – connue en Occident sous le nom de L'Exposé de la foi orthodoxe (De fide orthodoxa). C'est une synthèse des écrits dogmatiques des Pères de l'Église qui l'ont précédé (en particulier Athanase d'Alexandrie, Grégoire le théologien, Basile le Grand, Grégoire de Nysse, Jean Chrysostome, Épiphane de Salamine, Cyrille d'Alexandrie, Léon le Grand, Léonce de Byzance, Denys l'Aréopagite et Maxime le Confesseur). La troisième section du livre est connue pour être le plus important travail de Jean de Damas.


    S. Ioannis Damasceni Opera (Travaux de saint Jean Damascène) datant de 1603.

    • Trois Traités contre ceux qui décrient les Saintes Images (aussi nommés Défense des icônes) – ces traités ont été parmi ses premiers exposés en réponse à l'édit de l'empereur byzantin Léon III, interdisant la vénération ou l'exposition des Saintes Images.
    • Contre les Jacobites
    • Contre les Nestoriens
    • Controverse entre un Sarrasin et un chrétien
    • Dialogue contre les Manichéens
    • Introduction élémentaire
    • Lettre sur l'hymne Trois fois saint
    • Sur la droite réflexion
    • Sur la foi, contre les Nestoriens
    • Sur les deux Testaments dans le Christ (contre les Monothélites)
    • Parallèles sacrés (attribution douteuse)
    • Octoèque («Octoéchos», service de l'Église des huit tons)
    • Canons hymnographiques pour diverses fêtes de l'Église.
    • Sur les esprits
    • CPG 8040-8127.
    • Dans la collection « Sources chrétiennes  » sont publiés :
      • Homélies sur la Nativité et la Dormition de la Bienheureuse Vierge Marie : SC 80
      • Écrits sur l'islam ("Dialogue entre un chrétien et un musulman" + "Sur les Hérésies, chap 100") : SC 383
      • La Foi orthodoxe : chap 1-44 : SC 535 ; chap 45-100 : SC 540
    • Dans la collection « Pères dans la foi  » aux Éditions Migne, est publié :
      • Le Discours sur les images : Le visage de l'invisible, Migne, 2004, 184 p. (ISBN 978-2-9085-8716-6)

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Damasc%C3%A8ne

     

    En savoir plus :

    http://missel.free.fr/Sanctoral/12/04.php

    http://jesusmarie.free.fr/jean_damascene.html

    http://www.introibo.fr/27-03-St-Jean-Damascene-confesseur

     

     

    La Mère de Dieu aux trois mains

    La « troisième » main en argent en bas à gauche

     

    La Mère de Dieu aux trois mains est une icône actuellement conservée au monastère de Hilandar, le monastère serbe du mont Athos, en Grèce.

    Elle est considérée comme la protectrice de la Serbie et du peuple serbe.

    Légende

    L'histoire de la « Mère de Dieu aux trois mains » commence lorsque l'empereur byzantin, Léon III l'Isaurien, prescrit de détruire les « saintes images », en 730, et que Jean Damascène s'y oppose très vigoureusement.

    Pour éliminer cet adversaire cultivé et intelligent, l'empereur Léon III envoie au Calife (dont Jean Damascène était alors le ministre) une lettre prétendument signée de Jean, qui proposait rien moins que de livrer Damas aux Byzantins. Ce faux accusait donc Jean d'avoir trahi le Calife.

    Le Calife se laissa prendre et, pensa que son ministre chrétien, Jean, l'avait trahi au profit de l'empereur de Constantinople.

    Il le fit arrêter et, après lui avoir fait trancher la main droite conformément à la charia, il le renvoya dans l'Empire chrétien qui persécutait alors les partisans des saintes images.

    Jean récupéra la main coupée qui lui appartenait et se retira dans son oratoire pour s'adresser ainsi à la Sainte Vierge : « Très pure Vierge Marie, toi qui as enfanté mon Dieu, toi qui sais pourquoi ma main droite a été coupée, toi qui peux, s'il te plaît, me la rendre et la rattacher à mon bras. Je te demande cette grâce avec instance pour que j'emploie désormais cette main à écrire les louanges de ton Fils et les tiennes. »

    La Vierge lui apparut pendant son sommeil et lui dit : « Tu es maintenant guéri, compose des hymnes, écris mes louanges, accomplis ainsi ta promesse. »

    En remerciement, Jean fit placer un ex-voto sur cette icône princière : l'image d'une main, celle qui lui fut miraculeusement rendue par la Très Sainte Mère de Dieu.

    L'ex-voto fut plus tard représenté sur toutes les répliques de cette icône particulière qui devint ainsi, avec son ex-voto, un nouveau type d'icône de la Mère de Dieu.

    Selon la tradition, saint Sava apporta l'icône au mont Athos, au monastère de Hilandar, réalisant une prophétie ancienne selon laquelle cette icône, l'une des plus sacrées de l’Église orthodoxe, devait être remise à un moine de sang royal.

    Elle fut ensuite transférée dans la capitale du monarque serbe Stefan Uroš IV Dušan, Skopje, où elle acquit le titre d'icône protectrice de la Serbie.

    Lors de toutes les batailles de Stefan Uroš IV Dušan, l'icône était portée devant l'armée serbe et l'empereur ne perdit jamais une bataille tant qu'il était en sa présence.

    Plus tard, à une époque indéterminée, mais après les conquêtes turques, elle fut rapportée de Skopje au mont Athos, dans le monastère de Hilandar, où elle se trouve encore aujourd'hui.

    L'icône actuelle n'est pas antérieure au XIVe siècle, et c'est donc une réplique d'œuvres plus anciennes qu'on a dû remplacer par des neuves.

    La légende fait également référence au fait que le monastère de Hilandar n'a pas d'higoumène.

    On raconte qu'une année, les moines ne parvinrent pas à élire le nouvel higoumène du monastère.

    Un matin, à leur réveil, ils trouvèrent l'icône de la Toute Sainte sur le siège de l'higoumène.

    Les moines la replacèrent à sa place habituelle.

    Mais le lendemain, elle était de nouveau sur le siège higouménal. Les moines, une fois encore, la remirent à sa place.

    La troisième nuit, le moine le plus haut dans la hiérarchie reçut la visite de la Mère de Dieu elle-même qui lui dit : «  Je suis l'higoumène du monastère  ».

    Depuis ce jour, on n'élit plus d'higoumène au monastère de Hilandar, et c'est le second père qui le dirige. En 1866, les moines de Hilandar pour la première fois depuis le miracle ont élu un higoumène de leur sein.

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_M%C3%A8re_de_Dieu_aux_trois_mains 

     

     

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