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Saint Jacques de Sasseau († 865)
Saint Jacques de Sasseau († 865)
Originaire de Grèce, il servit comme soldat sous les ordres de l'empereur de Byzance, Léon l'Arménien.
Nous le retrouvons quelques années plus tard, d'abord à Lyon, puis à Bourges et c'est là qu'il se fixe, sur les bords de la Sauldre, dans un lieu encore désertique où il peut mener la vie érémitique dont il rêvait.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sauldre
Autre biographie:
SAINT JACQUES DE SASSEAU, ERMITE EN BERRI (865).
Fils de Félix et d'Harména, saint Jacques naquit en Grèce, au commencement du 9ème sièicle, et servit d'abord comme soldat sous les ordres de Léon l'Arménien.Plus tard, à l'exemple et sur les conseils d'Herpillinus, son frère ainé, déjà voué au Seigneur, il se fit clerc et partit pour les Gaules.
Après une courte relâche à Gênes, où il guérit une femme aveugle, nommée Pétronille, et préserva les champs de la grêle, il quitta secrètement cette ville, révolté de l'ingratitude des habitants, traversa Lyon et se rendit auprès de Frédégise, célèbre évêque de Clermont, qui se prit pour lui d'une ardente affection, l'ordonna prêtre et voulut l'attacher à sa personne.
Mais, obéissant à des ordres célestes, Jacques continua son pèlerinage, parvint à Bourges, et commença par visiter les églises et les sépultures des Saints.
Il eut un instant la pensée de se fixer au monastère de la Nef ; mais son amour de la vie contemplative l'emportant, il s'établit en ermite, à 12 milles de la métropole du Berri, sur les bords de la Sauldre, dans un lieu boisé nommé "Saxiacus" (*), du consentement de Robert, haut et puissant seigneur de cette contrée, gendre de Wilfred, comte de Bourges.
Il y construisit d'abord une étroite cabane pour lui et son disciple Jean ; puis, à l'aide d'aumônes, il y éleva de ses mains une modeste chapelle.
Robert et sa pieuse femme Agane, qui avaient leur demeure dans le voisinage, le visitaient fréquemment et lui faisaient porter par un serviteur les mets de leur table.
Jacques vécut longtemps ainsi, dans les prières et l'ascèse, et, quand il sentit venir sa fin, il commanda à son disciple de creuser une fosse à l'intérieur de la chapelle, s'y étendit et rendit le dernier soupir, les mains jointes et les yeux tournés vers le ciel.
Quelques jours auparavant, il avait, dit-on, annoncé la mort de Raoul de Turenne, archevêque de Bourges, une grande famine et une nouvelle invasion des Normands qui devait être funeste au monastère de la Nef et désoler l'Aquitaine.
Comme les cellules d'Eusice et de Patrocle, le sanctuaire où reposait la dépouille mortelle de saint Jacques donna la vie au désert.
Des habitations s'y groupèrent et formèrent bientôt un village qui prit le nom de La Chapelle, auquel l'usage ajouta celui de Gilon de Sully, un des plus anciens seigneurs du pays.
Les annales bénédictines ajoutent qu'on montrait jadis, à une lieue de Bourges, du côté de Vierzon, dans une église également dédiée à saint Jacques, une cellule obscure dont la tradition veut que l'illustre solitaire ait fait sa demeure avant de se fixer sur les bords de la Sauldre.
Extrait des "Pieuses légendes du Berry", par m. Veillat.
(*) Plusieurs personnes ont confondu "Saxiacus", comme le Château-Gordon, avec la ville même de Sancerre, tandis qu'il n'est en réalité que l'ancien Sasseau, aujourd'hui La Chapelle-d'Angillon ou Dam-Gillon.Source : http://jubilatedeo.centerblog.net/9.html
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