• Saint Hilarion († 882)

     
     

    Saint Hilarion († 882)

     

    Saint Hilarion († 882)

     

    Né près de Tbilissi en Géorgie, il fut moine jusqu'au jour où l'évêque l'appela à devenir prêtre.

    Il est connu pour ses traductions des Pères Grecs en langue géorgienne afin de nourrir la spiritualité de son peuple.

    Il " pèlerina " à Constantinople, en Terre Sainte et à Rome et revint en Grèce où il fonda un monastère à Thessalonique et c'est de là qu'il partit pour son dernier voyage : le ciel.

    Autre biographie :
    Saint Hilarion le Géorgien, moine et thaumaturge de Thessalonique (+ 875)
    Saint Hilarion est né en 816 à Kakheti (Est de la Géorgie). Il descendait d'une ligne de princes de Géorgie, les Vachnadze (Donauri).

    Dès sa prime enfance, il fit preuve d'inclination vers l'ascètisme. A 9 ans, il connaissait déjà l'Evangile par cœur.

    A 12 ans, il fut tonsuré moine au monastère fondé par son père.

    A 16 ans, saint Hilarion partit pour le monastère Davido-Garedzhe, dans le désert, où il vécut 10 ans en ermite.

    Par la prière incessante, les larmes, le silence, les veilles et le jeûne, il devint connut à travers toute la Géorgie.

    Mais la recherche de la gloire lui était étrangère. Ayant accepté d'être ordonné prêtre, il déclina l'offre de l'épiscopat pour le siège géorgien de Sagaredzho (région de Kakheti), et il se retira en Terre Sainte, pour vénérer le Sépulcre du Seigneur.

    Saint Hilarion passan 17 ans dans le désert de Jordanie, vivant dans la caverne du saint prophète Elie le Tisbite (20 juillet), qui avait aussi servit de demeure à saint Jean le Baptiste.

    Là, un Ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit de se hâter vers la Géorgie s'il voulait encore voir son père parmi les vivants.

    Saint Hilarion partit vers sa terre natale, où après la mort de son père, il transforma la demeure familliale en monastère, tonsurant sa mère et sa soeur comme moniales.

    Il demeura dans ce monastère jusqu'au décès de sa mère.

    Ensuite il donna la moitié de son héritage au monastère Davido-Garezhe, et l'autre moitié, il la distribua aux pauvres, puis partit pour Constantinople.

    Après y avoir vénéré des saints lieux, saint Hilarion se retira sur le Mont Olympe en Asie Mineure, où il fonda un monastère géorgien vers l'an 864.

    Il y demeura 5 ans. Durant cette période, nombre de guérisons furent rapportées, accomplies par la prière du moine, le Signe de Croix et l'onction de myrrhe.

    Fuyant la renommée, saint Hilarion partit pour Rome afin de vénérer les tombeaux des saints principaux Apôtres, Pierre et Paul.

    En route, il revisita Constantinople, puis Thessalonique, et accomplit nombre de guérisons (un jardinier et un enfant avec des jambes atrophiées).

    Sur le chemin de retour, saint Hilarion s'arrêta à nouveau à Thessalonique, où il passa 3 ans.

    Un diacre de l'église du grand martyr Dimitri de Thessalonique avait été emené en captivité par les Scythes, mais fut délivré de ses chaînes après avoir prié saint Hilarion pour avoir son aide.

    Saint Hilarion apprit 40 jours à l'avance sa proche mort, et 3 jours avant sa mort, il reçut les Saints Mystères, prit congé de ses frères, et s'enferma dans sa cellule.

    Il partit en paix pour le Seigneur le 19 novembre 875.

    Ses vénérables reliques furent placées dans une crypte en pierre, et après 40 jours, elles furent glorifiées par la guérison de ceux qui y vinrent avec foi. Sur ordre de l'empereur Basile le Macédonien (866-886), les reliques de saint Hilarion furent transférées de Thessalonique à Constantinople en 882.

    L'empereur avait l'intention de placer les reliques dans le palais impérial, mais saint Hilarion lui apparut en songe, et ordonna de placer ses reliques dans l'église nouvellement construite en l'honneur des saints Apôtres, près du Bosphore.

    Au 9ème siècle, l'Eglise de Géorgie compta saint Hilarion parmi les saints, et établit l'observation de sa fête au 19 novembre.

     Source : http://jubilatedeo.centerblog.net/9.html

     

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