• Saint Germain de Paris. Evêque († 576)

     

     

    Saint Germain de Paris († 576)

    Évêque

     

    Saint Germain de Paris. Evêque († 576)

     

    Germain de Paris, également appelé Germain d'Autun, né à Autun en 496, mort à Paris en 576, est un homme d'Eglise de l'époque mérovingienne, évêque de Paris en 555, fondateur, sous le règne de Childebert Ier, d'une abbaye qui portera ensuite son nom, la future abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

     

    Il a été canonisé par l'Église (fête le 28 mai).

    Biographie

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    Né d'Éleuthère et d'Eusébie à Autun, il échappe à la mort lorsqu'il est enfant la mère de son cousin Stratidius veut l'empoisonner pour ravir son héritage, mais la servante donne par erreur le poison à Stratidius. 

    Il fut ordonné diacre puis prêtre par l'évêque d'Autun, Agrippin. Le successeur de ce dernier, Nectaire, le nomma abbé de Saint-Symphorien d'Autun.

    Au cours d’un voyage à Paris, il est remarqué par le roi Childebert et est ainsi nommé évêque de Paris en 555.

    Il tente de changer les mauvaises mœurs de la Cour et fonde l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, avec l’appui du suzerain. Charitable à l’extrême, il vit comme un moine jusqu’à la fin de sa vie, observe veilles et jeûnes monastiques et se passe de feu l'hiver.

    Hommages

     

    Statue de Saint Germain dans l'église de Saint-Germain-en-Laye

     

    • Saint-Germain-lès-Corbeil (Essonne)
    • Il est le saint patron du Groupement de soutien de base de défense Île-de-France - Saint-Germain-en-Laye (GSBdD IdF SGM)

     

    Source

     

    Saint Germain de Paris. Evêque († 576)

     

    Saint Germain de Paris naquit au territoire d'Autun.

    Tout jeune, il faillit être victime d'une mère dénaturée et d'une grand-mère criminelle ; mais Dieu veillait sur cet enfant de bénédiction et le réservait à de grandes choses.

    Germain se réfugia près d'un ermite, son oncle, dont il partagea la vie austère, et dont il s'étudia chaque jour à imiter la piété et les vertus.

    L'évêque d'Autun, ayant fait sa connaissance, conçut pour lui une très haute estime, et lui donna, malgré les réclamations de son humilité, l'onction sacerdotale, puis le nomma bientôt abbé du monastère de Saint-Symphorien d'Autun.

    Par ces temps de guerre et de dévastation, les pauvres affluent. Germain, toujours ému à la vue d'un homme dans la souffrance, ne renvoie personne sans lui faire l'aumône, au point qu'un jour il donne jusqu'au dernier pain de la communauté.

    Les moines murmurent d'abord, puis se révoltent ouvertement. Germain, pleurant amèrement sur le défaut de foi de ses disciples, se retire dans sa cellule et prie Dieu de les confondre et de les corriger.

    Il priait encore, lorsqu'une dame charitable amène au monastère deux chevaux chargés de vivres, et annonce que le lendemain elle enverra un chariot de blé. La leçon profita aux religieux, qui rentrèrent dans le devoir.

    Un jour le feu prend au grenier, menaçant de brûler toute la récolte du couvent.

    Germain, calme et confiant, saisit une marmite d'eau à la cuisine, monte au grenier en chantant Alleluia, fait le signe de la Croix et jette quelques gouttes d'eau sur la brasier, qui s'éteint.

    Un jour qu'il était en prière, il voit apparaître un vieillard éblouissant de lumière, qui lui présente les clefs de la ville de Paris :

    "Que signifie cela ? demande l'abbé. -- C'est, répond la vision, que vous serez bientôt le pasteur de cette ville."

    Quatre ans plus tard, Germain, devenu évêque, resta moine toute sa vie, et il ajouta même de nouvelles austérités à celles qu'il avait pratiquées dans le cloître.

    Après les fatigues d'une journée tout apostolique, son bonheur, même par les temps rigoureux, était de passer les nuits entières au pied de l'autel.

    Germain eut la plus grande et la plus heureuse influence auprès des rois et des reines qui se succédèrent sur le trône de France pendant son épiscopat ; on ne saurait dire le nombre de pauvres qu'il secourut, de prisonniers qu'il délivra, avec l'or des largesses royales.

    Il mourut, plein de mérites, à l'âge de quatre-vingts ans.

    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

     

    En savoir plus :

    http://missel.free.fr/Sanctoral/05/28.php

    http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsmai/mai28bis.html

    http://www.dioceserimouski.com/egl/cath/germain.html

    http://stmaterne.blogspot.com/2007/06/saint-germain-de-paris-un-saint.html

    http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2008/05/28/28-mai-saint-germain-eveque-de-paris-576.html

     

     

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