• Saint Dominique de Silos, Abbé bénédictin à Silos († 1073)

     

     

    Saint Dominique de Silos († 1073)

     Abbé bénédictin à Silos

     

    Saint Dominique de Silos, Abbé bénédictin à Silos († 1073)

     

    Dominique de Silos ou saint Dominique de Silos (°1000 - 1073) était un berger navarrais prénommé Dominique, un peu ermite, qui devint moine bénédictin au Monastère de San Millán de la Cogolla, puis abbé au monastère de Saint-Sébastien, à Silos, en Vieille-Castille.

    Histoire et légende

    Santo Domingo de Silos entronizado como obispo, por Bartolomé Bermejo.jpg

     Saint Dominique de Silos, par Bartolomé Bermejo

     

    Bien que la légende raconte qu'il était descendant des rois de Navarre, son père gentilhomme campagnard le retira de l'école pour qu'il devienne berger de ses troupeaux.

    Après quatre ans, il put à nouveau reprendre des études et il développa une vocation au sacerdoce qu'il avait déjà ressenti plus petit.

    Il devint prêtre à l'âge de 26 ans et officia à l'église de sa ville, mais assoiffé d'une plus haute spiritualité, il partit en ermite dans un endroit isolé resté secret.

    Un an et demi plus tard, en 1030, il quitta sa retraite et rejoignit le monastère bénédictin de San Millán de la Cogolla où il fut promu maître des novices et prieur.

    Exilé à Burgos par le prince de Navarre qui, à court d'argent, venait piller les églises à qui il avait refusé un prêt, Dominique fut accueilli par le roi Ferdinand Ier de Castille qui, en 1041, lui donna à restaurer la vie du petit ermitage Saint-Sébastien de Silos en Vieille-Castille.

    Dominique vécut alors le reste de son existence dans cet ermitage qu'il transforma en monastère, pratiquant la charité et la perpétuelle attention aux pauvres.

    Il fit construire, dans son monastère, une grande église, et un cloître aux splendides bas-reliefs.

    De nombreux miracles lui furent attribués : il fit selon la tradition délivrer de nombreux prisonniers, esclaves chrétiens détenus chez les Sarrasins, d'où le surnom qui lui fut donné par ses contemporains, « le nouveau Moïse ».

    À la fin de sa vie, après une vision de la Sainte Vierge, il prédit la date de sa mort : « J'ai passé toute la nuit avec la Reine des Anges, dit-il un jour à ses religieux. Elle m'a invité à me rendre près d'elle dans trois jours ; je vais donc aller bientôt au céleste festin où elle me convie ».
    Effectivement, il fut malade trois jours et s'éteignit paisiblement.

    À sa mort, il fut enseveli dans son cloître de Silos, son bâton abbatial servit par la suite aux reines d'Espagne sur le point d'accoucher, le bâton étant placé près d'elles pour obtenir d'heureuses naissances.

    C'est sur son tombeau que la mère de Dominique de Guzmán pria pour obtenir la naissance de son fils.

    Sa fête est le 20 décembre.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_de_Silos

    L'abbaye de Silos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Silos

     

    Saint Dominique, surnommé de Silos, à cause de son long séjour dans le monastère de ce nom, était de la souche des anciens rois de Navarre.

    Il se mit à l’étude, n’ayant guère pour maître que l’Esprit-Saint.

    Devenu prêtre, il entra bientôt dans un monastère de l’Ordre de Saint-Benoît, où il brilla au premier rang par sa sainteté.

     

    Le monastère de Silos était bien déchu de sa gloire et de sa ferveur passées.

    Le moine Licinien, qui gémissait de cet état de choses, disait la Sainte Messe quand Dominique entra dans l’église ; par une permission de Dieu, lorsque, au moment de l’offertoire, il se tourna vers le peuple pour chanter : Dominus vobiscum, il chanta : Voici le restaurateur qui vient ! Et le choeur répondit : C’est le Seigneur qui l’a envoyé ! L’oracle ne tarda pas à se vérifier.

     

    La charité du Saint ne se concentrait point dans son monastère, mais elle s’étendait à tous les affligés.

    Le don des miracles attirait au couvent des aveugles, des malades, des boiteux, et il les guérissait par centaines, comme le prouvent encore aujourd’hui les ex-voto de la chapelle où sont gardées ces reliques.

    Les guirlandes de chaînes, de boulets, de fers, suspendues aux voûtes attestent sa charité spéciale pour les pauvres chrétiens captifs des Maures d’Espagne ; il allait les consoler et payer leur rançon, préludant ainsi à l’œuvre de Notre-Dame-de-la-Merci.

     

    Saint Dominique de Silos, Abbé bénédictin à Silos († 1073)

     

    Après de longues années de bonnes œuvres, Dominique sentit approcher le moment de la récompense, il en fut même averti par la Sainte Vierge :

    "J’ai passé toute la nuit avec la Reine des Anges, dit-il un jour à ses religieux ; Elle m’a invité à me rendre près d’Elle dans trois jours ; je vais donc aller bientôt au céleste festin où Elle me convie."

    Il fut, en effet, malade trois jours ; ses frères virent son âme monter glorieuse au Ciel. C’est à son tombeau que la mère de saint Dominique de Guzman obtint la naissance de son fils.

    Source

    Saint Dominique de Silos, Abbé bénédictin à Silos († 1073)

     

    Saint Dominique est un prêtre et fondateur de l'ordre des Dominicains.

    Il est né à Calahorra (anciennement Calagora), près d'Osma (Vieille-Castille), en 1170, et est mort à Bologne le 26 avril 1221.

    Il a été canonisé en 1234 par Grégoire IX.

    Son père s'appelait Félix de Gusman, de l'ancienne et très noble famille des Gusman, suivant les prétentions fort contestées des dominicains.

    Sa mère, non moins noble, s'appelait Jeanne d'Aza.

    Sa biographie, écrite par son successeur Jordanus, forcément imprégnée de miracles divers (c'est comme ça que l'on fait les saints !), raconte que lorsque sa mère fut enceinte de sept mois, alors qu'elle faisait une neuvaine aumonastère de Saint-Dominique de Silos, elle eut une vision dans laquelle un religieux lui apparut, annonçant la sainte destinée de son fils.

    Elle lui transmit son ardente dévotion envers la sainte Vierge.

    La première éducation de Dominique (Domingo) fut faite par un oncle, archiprêtre dans une ville voisine.

    A l'âge de quatorze ans, il alla étudier dans les écoles de Palencia et se signala par son ardeur au travail, son austérité, sa piété et sa charité.

    En 1191, une famine sévissant en Castille, il donna tout l'argent qu'il possédait, vendit ses meubles et même ses livres pour secourir les pauvres.

    Quand il eut achevé ses études, il donna des leçons publiques d'Écriture sainte à Palencia.

    En 1198, Diego de Azevedo, évêque d'Osma, ayant réformé et soumis à la régularité son chapitre, y admit Dominique et le nomma archiprêtre ou sous-prieur.

    Celui-ci s'adonnait tout particulièrement à la prédication et à la méditation des Conférences de Cassien.

    En 1204, l'évêque d'Osma fut chargé d'une mission en France, pour négocier le mariage de la fille du comte de la Marche avec Ferdinand, fils d'Alphonse IX, roi de Castille ; Dominique l'accompagna.

    C'est à lui, expliqueront ses hagiographes, que la France doit saint Louis, car, étant arrivé à la cour et trouvant la reine Blanche fort affligée de n'avoir pas d'enfants, il l'exhorta à prendre la Vierge pour médiatrice, à dire exactement le chapelet et à le faire dire aux personnes qui voudraient bien se joindre à elle : ce qui la rendit mère.

    La princesse qu'ils étaient venus demander leur fut accordée ; mais elle mourut au moment où elle se disposait à partir pour l'Espagne.

    En traversant le midi de la France, Dominique et son évêque avaient été grièvement peinés des progrès de l'hérésie albigeoise.

    Quand leur mission fut accomplie, ils allèrent à Rome, et l'évêque demanda au pape la permission de quitter son diocèse afin de s'occuper de la conversion des hérétiques. 

    Innocent III la lui refusa et limita, dit-on, à deux ans la durée de son séjour dans le Languedoc, mais en l'autorisant à y laisser Dominique.

    Ils arrivèrent à Montpellier vers la fin de 1205 et assistèrent à une conférence tenue par des Cisterciens sur les meilleurs moyens de ramener les Albigeois.

    Dominique les persuada d'adopter l'austérité qui avait réussi à leurs adversaires, de renoncer à un faste que les hérétiques raillaient et qui scandalisait les catholiques, et de prêcher en parcourant le pays, nupieds.

    L'évêque se joignit à eux ; mais, bientôt lassés des cailloux et des ronces, ils rentrèrent, l'évêque dans son diocèse, les cisterciens dans leurs couvents. 

    Dominique seul persévéra, prêchant au peuple, discutant avec les hérétiques, soutenu d'ailleurs, ajoute-t-on encore, par d'irrésistibles miracles.

    Voici l'un de ceux que la légende se complaît à rapporter : les Albigeois avaient un certain livre dans lequel étaient écrites les doctrines de leur secte ; Dominique en écrivit un autre pour y répondre.

    On convint de jeter ces deux livres au feu, devant le peuple assemblé.

    Celui des hérétiques fut consumé aussitôt ; celui de Dominique vola en l'air et alla se poser sur un relais qui était proche de là.

    Trois fois, les hérétiques opiniâtres s'obstinèrent à jeter le livre du saint dans le feu ; mais trois fois il en sortit sans dommage. Ce livre a été conservé en témoignage du miracle.

    Vers 1206, Dominique forma une association de femmes, puis d'hommes, pour s'occuper de l'éducation des enfants, afin de les soustraire à l'influence des cathares.

    En 1211, cette congrégation s'établit à Prouille, près de Fanjaux ; Foulques, évêque de Toulouse, lui céda des biens et une église ; elle fut confirmée en 1215 par Innocent III, sous le nom de Fratres et moniales S. Mariae de Prulliano.

    Après la mort de Pierre de Castelnau (13 janvier 1208), Innocent III chargea officiellement Dominique de la prédication de la foi dans les provinces méridionales, mais en lui donnant des coadjuteurs, Simon de Montfort et ses croisés, qui devaient puissamment faciliter son œuvre. 

    En 1211, Dominique fut élu évêque de Béziers, où il ne restait plus guère que des ruines ; il refusa.

    Deux habitants de Toulouse lui donnèrent une maison et s'attachèrent à lui ; bientôt quatre jeunes gens se joignirent à eux.

    Quand ils ne voyageaient point pour prêcher, ils demeuraient ensemble dans cette maison, sans règle propre, mais en observant les coutumes monastiques.

    Le nombre des frères s'augmentant et leurs succès croissant avec la terreur produite par la sanglante répression dont les Albigeois étaient les victimes, Simon de Montfort donna à ce premier couvent des domaines ravis aux vaincus ; l'évêque de Toulouse lui accorda la moitié des dîmes de certaines paroisses.

    Dominique songea alors à fonder un ordre spécialement destiné à extirper la perversité hérétique au moyen de la prédication. 

    Pour obtenir l'approbation de ce dessein, il accompagna à Rome l'évêque de Toulouse, qui se rendait au concile de Latran (1215).

    Mais, afin d'empêcher l'excessive multiplication des ordres religieux, qui est une des particularités caractéristiques de cette époque, le concile devait interdire la création d'ordres nouveaux.

    Innocent III accueillit Dominique avec une extrême bienveillance, mais fit des difficultés à son projet.

    Il fallait au moins un miracle pour le faire changer d'avis, et celui-ci se produisit sous la forme d'un songe que le pape eut une nuit, dans lequel il vit que l'église de Latran, lézardée de tous côtés, menaçait de s'écrouler ; Dominique la soutenait de ses épaules. Réveillé en sursaut, le pape appela incontinent le saint et lui proposa de rattacher son entreprise à une règle existante. 

    Dominique adopta la règle de saint Augustin, à laquelle il était habitué déjà comme chanoine régulier, et la renforça par des dispositions empruntées aux statuts de Prémontré, en introduisant quelques modifications dans le costume.

    Les nouveaux religieux commencèrent aussitôt à bâtir le couvent de Saint-Romain à Toulouse.

    Après la mort d'Innocent III, Dominique revint à Rome et obtint d'Honoré III la reconnaissance formelle de son ordre (22 décembre 1216), sous le nom de Frères prêcheurs, avec la mission spéciale de combattre les hérétiques et dans l'espoir 

    « que ces frères seraient les champions de la foi et de vrais luminaires dans l'Église-».

    Dominique, créé Maître du Sacré Palais, professa la théologie à Rome en 1217 et 1218 ; il y composa des commentaires sur saint Paul, dont les contemporains faisaient un grand éloge, mais qui sont perdus.

    Néanmoins, il fit de fréquentes absences signalées par d'importantes fondations.

    En 1217, il était à Toulouse; le jour de l'Assomption, il réunit dans l'église de Prouille ses seize compagnons ; il en envoya quatre en Espagne, sept en France.

    L'année suivante, le docteur Jean, doyen de Saint-Quentin, et l'université de Paris donnèrent à ces derniers une maison dite de Saint-Jacques, parce qu'on y avait hébergé des pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle : de là, le nom de jacobins donné à Paris et dans les environs aux religieux qui y établirent leur premier couvent.

    Vers la fin de 1218, Dominique passa en Espagne et fonda un couvent à Ségovie, un autre à Madrid. 

    À Rome, le pape l'avait chargé de rassembler en une maison, afin qu'il fût plus facile de les gouverner, des religieuses dispersées en divers quartiers entreprise difficile, parce que ces religieuses étaient accoutumées à une vie indépendante.

    La plupart résistèrent ; néanmoins, Dominique réussit à en réunir quarante-quatre, qu'il cloîtra, après leur avoir donné un nouvel habit et leur avoir fait promettre de suivre sa règle.

    Le premier chapitre des Frères prêcheurs se réunit en 1220, dans leur vaste maison de Bologne.

    Dominique qui, jusqu'alors, n'avait gouverné que par l'autorité du pape, fut élu général. Pour imiter les franciscains, ce chapitre adopta aussi la mendicité, malgré la résistance des frères de Toulouse, que de nombreuses donations avaient enrichis.

    Dans un second chapitre (1221), l'ordre fut divisé en sept provinces ; il possédait déjà soixante couvents.

    Ce fut aussi dans ce chapitre que Dominique se démit de ses fonctions de général et se fit remplacer par Jordanus de Saxe.

    Il voulait aller convertir les Cumans en Hongrie ; mais la mort l'empêcha de réaliser son projet.

    Les miracles qui lui sont attribués sont si nombreux qu'ils l'ont fait appeler le thaumaturge de son siècle.

    Parmi ces miracles, trois résurrections. C'est à lui qu'est due l'institution du rosaire. (E.-H. Vollet).

    Source

    En savoir plus :

    Histoire de saint Dominique

     

     

     

     

     

     

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