• Saint Cyriaque de Jérusalem (4ème s.)

     

     

    Saint Cyriaque de Jérusalem (4ème s.)

     

    Saint Cyriaque de Jérusalem (4ème s.)

    Judas ben Siméon enfermé dans une citerne, XVe

     

    Cyriaque de Jérusalem ou Quiriace, tel que nommé à Provins, naît à Jérusalem sous le nom de Judas, fils de Siméon et Anne, petit-fils de Zachée.

    Il devient rabbin de la synagogue locale.

     

    Saint Cyriaque de Jérusalem (4ème s.)

    Judas présentant La Croix à l'impératrice Hélène

     

    Dans l'année 326 , l'impératrice Hélène, mère de Constantin, se rend à Jérusalem pour trouver la Vraie Croix.

    Là, elle apprend que Rabbi Juda connaît l'endroit où la Croix a été enterré, là où avait été crucifié le Christ.

    Judas ne veut pas divulguer les renseignements en sa possession, mais au bout de six jours dans une citerne vide, sans eau ni nourriture, il révèle son secret à l'impératrice.

    Le jour de la découverte de la Croix, le 3 mai 326 , après avoir vu le retour à la vie d'un mort après le contact avec la Vraie Croix, Judas se converti au christianisme et est baptisé par saint Macaire, évêque de Jérusalem, en présence d'Hélène, et prend le nom de Kyriakos (du grec "consacré au Seigneur").

    Sozomène (décédé c. 450 apr. J.-C.), dans son Histoire ecclésiastique, rapporte que l'emplacement du Saint-Sépulcre a été "divulguée par un Hébreu qui habitait dans l'Est, et qui a tiré ses informations de certains documents issus de son héritage paternel".

    Dès lors, Ciriaque se plonge dans l'étude des Évangiles et la propagation de la Foi.

    En 327 le pape Sylvestre Ier le consacre évêque de Jérusalem.

     

    Saint Cyriaque de Jérusalem (4ème s.)

    Le martyre de saint Judas 

    Le martyre de saint Judah Quiriace, miniature du martyrologe de saint Basile, XVe

     Le martyre de saint Judah Quiriace, miniature du martyrologe de saint Basile, XVe

    Sainte Hélène interrogeant Judas ben Simeon, Blesa, 1483-1487

     Sainte Hélène interrogeant Judas ben Simeon, Blesa, 1483-1487

     

    Selon la tradition hagiographique, en 363, l'empereur Julien (empereur romain) aurait exigé du nouvel évêque qu'il sacrifie aux dieux païens.

    Devant son refus, il lui aurait fait couper la main droite, en disant : « Cette main a écrit bien des lettres qui ont détourné plus d'une âme du culte des dieux ! », à quoi l'évêque rétorque : « Insensé, tu me rends là un précieux service ; car cette main était un scandale pour moi, ayant jadis écrit bien des lettres aux synagogues pour détourner les Juifs du culte du Christ. »

    L'empereur l'aurait fait emprisonner et torturer. La tradition énumère les actes de torture suivants :

    • sa main droite est coupée,
    • il avale du plomb fondu ; Cyriaque récupère après deux heures,
    • il est brûlé sur des chardons ardents, mêlés de sel et de graisse, et fouetté,
    • il est jeté dans une fosse pleine de serpents venimeux, mais tous les animaux meurent sur le coup,
    • il est plongé dans un chaudron de bitume bouillant,
    • son cœur est transpercé d'une épée, après quoi Ciriaque meurt.

    Il fut martyrisé le 1 mai à Jérusalem.

    L'Église catholique commémore son martyre le 4 mai , le lendemain de la fête de la Sainte Croix.

    Anna, la mère de Cyriaque, fut torturée et brûlée vive sur le même jour.

    Tous deux ont été enterrés au pied du Golgotha, près du lieu où Hélène découvrit la Sainte-Croix.

    En 1209, le chevalier Milon de Bréban, seigneur de Chenoise, rapporte des croisades, à Provins, le crâne de saint Quiriace trouvé en Palestine.

    Les vitraux de la collégiale Saint-Quiriace de Provins

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     Par Harmonia Amanda — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7553855

    L'Invention de La Vraie Croix

    L'Invention de La Vraie Croix

    Par GFreihalter — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=15452767

    La condamnation

    La condamnation

    Par GFreihalter — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=15452865

    Le martyre

    Le martyre

    Par GFreihalter — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=15452920

    Le translation des reliques à Provins

    Le translation des reliques à Provins

    Par GFreihalter — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=15452968

    La vénération des reliques de saint Cyriaque à Ancône

    Le 8 août 418, l'impératrice Galla Placidia fait translater le corps de Cyriaque de Palestine à Ancône, dans l'église de Saint-Etienne, afin de parer à l'absence des reliques de Saint Étienne compensée jusque là par la conservation comme relique de la pierre qui avait frappé le corps du saint pendant sa lapidation.

    En 1097 les reliques sont translatées à l'église San Lorenzo, sur la colline Guasco, qui depuis ce temps a été consacrée à Saint-Cyriaque ; Elles y sont aujourd'hui encore.

    Au cours de la reconnaissance du corps du martyr fait après le tremblement de terre de 1972, les études médicales ont confirmé les récits les plus importants du martyr, transmis par la tradition.

    Pour son rôle dans la découverte de la Sainte Croix, Cyriaque a été nommé protecteur des pères crucifères, après saint Clet.

    Jusqu'à aujourd'hui, le jour de sa fête à Ancône se perpétue la distribution de bouquets de joncs bénis aux fidèles : ceci en rappel de la légende qui veut que la caisse contenant les reliques de Cyriaque soit venu flottant sur la mer à Ancône.

    Des marins l'aurait alors tiré sur la plage avec une corde faite de joncs tordus.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyriaque_de_J%C3%A9rusalem

    Fête le 28 octobre.

     

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