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Saint Amphien. Martyr à Césarée de Palestine († 305)
Saint Amphien († 305)
ou Apphien ou Apphianos et son frère Edèse
Martyr à Césarée de Palestine
Il était d'une famille des plus qualifiées de Lycie , province méridionale de l’Asie mineure sur la Méditerranée.
Ses parents l'envoyèrent étudier à Bérithe en Phénicie où Dieu, par une protection singulière , le préserva de la contagion du siècle.
Ayant fini son cours d'étude l’an 304, il revint chez ses parents qu'il s'efforça inutilement de convertir, à l'exception peut-être de son frère Iûdèse ; ce qui lui fit abandonner la maison paternelle, en se laissant aller à l'esprit de Dieu qui le conduisit à Césarée en Palestine.
Lorsque l'ordre de Galère Maximien fut venu à Césarée pour persécuter les chrétiens, le jeune Apphien eut le courage d'arrêter tout court le gouverneur Urbain, au moment qu'il levait la main pour sacrifier aux idoles, et de lui faire des remontrances sur son erreur.
Une action si hardie fit conduire Apphien dans la prison où on le laissa pendant vingt-quatre heures dans la torture des entraves de Édèse.
L'Histoire de saint Amphien se trouve dans celle des Martyrs de Palestine, durant la persécution de Dioclétien , écrite par Eusèbe, témoin oculaire de tout ce qu'il rapporte. (Baillet , 2 avril. )
Les connaissances de saint Amphien étaient aussi étendues qu'étaient grandes ses vertus.
Quand on l'interrogeait sur sa condition, ses origines, son domicile, il répondait imperturbablement : "Serviteur du Christ."
Le juge le fit suspendre en l'air, par les poignets et envelopper les pieds et les jambes avec des linges imbibés d'huile.
Transformé ainsi en torche vivante, il résista à la mort.
Il fut alors jeté à la mer avec des pierres attachées aux pieds.
Son frère fut condamné aux mines de cuivre de Palestine, travail particulièrement pénible qui équivalait à une lente condamnation à mort.
À Césarée de Palestine, en 306, saint Apphien, martyr. Sous l’empereur Maximin Daia, les habitants étaient contraints de sacrifier aux dieux Intrépide, Apphien arriva jusqu’au préfet Urbain et lui saisit le bras droit, l’obligeant à interrompre le rite.
Les soldats lui enveloppèrent les pieds dans un linge imbibé d’huile, auquel ils mirent le feu, puis le jetèrent, encore vivant, dans la mer.
Fête locale le 2 avril.
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