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Pierre d' Alcantara
Saint Pierre d'Alcantara
Saint Pierre d'Alcantara (Alcántara, 1499 - Arenas de San Pedro, 18 octobre 1562) est un réformateur des Frères mineurs déchaussés et participe à celle des Carmélites.
À l'origine de la spiritualité dite déchaussée, il est reconnu saint par l'église catholique.
Biographie
Statue du saint à la basilique Saint-Pierre
Par Dguendel — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=38642512
Les années de formation
Juan de Sanabria est né à Alcantara en 1499.
Son père, Pedro Alonso Garavito, juriste de formation est régidor de la ville.
À la mort de celui-ci en 1507, sa mère, Maria Vilela de Sanabria, qui provient d'une famille aisée, se remarie.
Quant à Juan, après avoir étudié la grammaire dans sa cité natale, il se rend à Salamanque pour y compléter sa formation à l'université.
Entre 1511 et 1515, il se consacre successivement aux arts libéraux, à la philosophie et au droit canon.
En 1515, il est admis chez les franciscains de la custodie du Santo Evangelico, fondée en 1502 par Juan de Guadalupe, laquelle dépendait des Conventuels de la province de Santiago.
Pour commencer, Juan accomplit son noviciat, sous la direction de Francisco de Fregnal, à Caceres, au couvent San Francisco de los Majaretes, dont son oncle, Miguel Roco, est le gardien (= supérieur).
À sa profession religieuse, il reçoit le nom de Pedro, auquel on ajoute, selon la coutume franciscaine, le lieu d'origine.
Il poursuit alors sa formation ecclésiastiques à Majaretes, puis à Belvis de Monroy.
En 1522, il est ordonné sous-diacre, en 1523 diacre, et prêtre en 1524.
Saint Pierre Apôtre et saint François d'Assise (par Luis Tristán)Les apparitions de saint Jean de Capistran (de l'Observance italienne) à saint Pierre d'Alcántara (par Luca Giordano)Le contexte franciscain
À la fin du Moyen Âge, l'ordre franciscain est traversé par un désir de réforme, qui provoque en son sein une division entre les conventuels, attachés aux traditions en vigueur, et ceux qui deviendront les frères mineurs de l'Observance, désireux d'une application plus rigoureuse de la règle.
En 1517, le pape Léon X, par la bulle Ite et vos in vineam, regroupe tous les essais de réforme sous l'appellation d'Observance, sépare les Observants des Conventuels, et confie la juridiction de l'Ordre au ministre général des premiers.
C'est ainsi que le couvent où était entré Pierre en 1515, s'est trouvé rattaché, en 1517, à l'Observance de la province de Santiago.
Attestés dès 1480, les Observants espagnols, appelés aussi déchaussés (parce qu'ils proviennent d'une branche italienne réformée ainsi dénommée), prendront, à la mort de Pierre d'Alcantara, le nom d'Alcantarins, en hommage au saint qui avait réussi à réconcilier, dans une même réforme (1577), les deux tendances religieuses.
Ils formeront ainsi l'une des subdivisions, à l'intérieur de l'Observance, du mouvement dit "de la stricte Observance".
À son apogée, ce mouvement comptera quelque sept mille membres, répandus en Europe, en Asie et en Amérique.
De plus, au sein de la réforme catholique, il inspire assez rapidement un retour à l'austérité primitive dans certains ordres mendiants (carmes et augustins), comme dans certaines abbayes (camaldules et cisterciens).
Dans la province de San Gabriel
Jusqu'en 1557, Pedro fera partie de la province de San Gabriel, la custodie d'Estrémadure ayant été rattachée à celle-ci durant le chapitre provincial des Observants de Santiago, en 1519.
Dans cette province, on le retrouve successivement gardien des couvents de Robledillo, Gata, Bradajoz, La Lapa et Plasencia.
Il est ensuite appelé à de plus hautes responsabilités : Clément VII l'établit procureur de certaines maisons ; il est nommé définiteur en 1535, 1544 et 1551, et provincial de 1538 à 1541, non sans avoir été pressenti pour la charge à trois autres reprises.
Par deux fois, en 1540 et 1552, il est élu comme représentant au chapitre général de l'ordre.
C'est à l'une de ces occasions que, retenu à Barcelone par la maladie, il rencontrera le jésuite saint François de Borgia.
Dans le même temps, Pedro fonde les couvents de Villanueva del Fresno (1538), Tabladilla et Valverde de Leganès (1540).
Il voyage également à l'étranger : probablement à Nice pour le chapitre général de 1535, et à Rome, où il aurait été reçu par Jules III en 1554 ; mais c'est surtout au Portugal qu'il se plaît à séjourner, tantôt pour aider son parent Martin de Santa Maria Benarides à fonder la custodie observante de l'Arrélida (1539), tantôt pour assurer les fonctions de gardien et de maître des novices à Palhaes (de 1542 à 1544), sans compter d'autres séjours entre 1548 et 1557.
Dans la province de San José
Mort de Pierre d'Alcantara (par Francesco Fontebasso)
À partir de 1557, Pedro relèvera de la custodie de San José, pour laquelle il obtiendra du pape Pie IV le rang de province, en 1561.
Dès 1555, en effet, il avait demandé la permission de se retirer dans la solitude, à Santa Cruz de Paniagua (Caceres), où il avait fait la connaissance de Juan Pascual, fondateur de la custodie de San Simon en Galice, qui dépendait de Santiago.
Deux ans plus tard, à la mort de celui-ci, il lui succède comme Commissaire général des Conventuels réformés.
La même année, il fonde le couvent du Pedroso de Acim (Concepción del Palancar), celui du Tiers-Ordre féminin régulier à Jerez de los Caballeros (Badajoz), en 15585, et encore ceux d'Aldea de Palo et d'Arenas, en 1561.
Sanctuaire où fut inhumé Pierre d'Alcantara, à Arenas de San Pedro
Par José Luis Filpo Cabana — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9726611
Après avoir assisté à un ultime chapitre général en 1559, Pedro meurt chez son médecin, à Arenas, le 18 octobre 1562.
Organisateur de la vie consacrée et animateur de la vie intérieure, il aura rénové le franciscanisme espagnol, en développant de petites communautés de huit religieux, très pauvres et très austères, qui ne consacraient pas moins de trois heures par jour à l'oraison.
Spiritualité
Le témoignage de Thérèse d'Avila
Saint Pierre d'Alcántara donnant la communion
à sainte Thérèse d’Avila (par Livio Mehus)Par Livio Mehus — http://www.diocesiprato.it/, CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2561092Saint Pierre d'Alcantara : pauvreté, ascèse et oraisonVers 1560, sainte Thérèse d'Avila fait la connaissance de Pierre d'Alcantara, à Aldea del Palo, chez doña Guiomar de Ulloa, peu après l'épisode de la transverbération.
Comme elle s'en explique dans son autobiographie, cette rencontre, à l'aube de ses grands réalisations pour le Carmel, devait marquer toute son existence.
C'est d'abord à l'expert en spiritualité qu'elle s'adresse, et celui-ci lui garantit l'authenticité de ses premières expériences mystiques, pour les avoir lui-même connues, et s'en porte garant auprès des directeurs de la sainte.
Une autre fois, c'est l'organisateur de la vie religieuse, qui la soutient dans son projet de fonder à Avila un monastère réformé où se pratiquerait la pauvreté, la solitude et le silence, c'est-à-dire d'emprunter une orientation ascétique inspirée de celle adoptée par les franciscains déchaussés.
À ce propos, Pierre d'Alcantara déterminera l'évêque d'Avila, Alvaro de Mendoza, à protéger fidèlement Thérèse dans sa rupture avec les carmes chaussés.
Le récit de ces contacts avec le franciscain, fournit d'ailleurs à la sainte l'occasion de brosser un portrait assez impressionnant, voire effrayant, de Pierre d'Alcantara.
Sans doute s'agissait-il tout à la fois de montrer la conformité du saint aux plus rudes exigences de la réforme, et de préparer sa canonisation, dont le procès s'ouvrira à Arenas en 1601.
C'est ainsi que Thérèse affirme avoir bénéficié de la vision posthume de son conseiller, nimbé de la gloire céleste que lui avait valu une vie de pénitence.
Une certaine outrance de l'hagiographie baroque ne doit pas faire oublier les vertus plus accessibles de Pierre, car celui-ci fut, avant tout, calme et prudent, pauvre et généreux, disponible et obéissant, humble et magnanime, pénitent et accueillant.
Le Traité sur l'oraison
L'œuvre écrite de Pierre d'Alcantara baigne dans l'atmosphère platonico-augustinienne du siècle d'or de la mystique espagnole.
Elle se caractérise toutefois par l'accent mis sur la pauvreté, la pénitence et la prière : il s'agit de vivre l'idéal de la descalcez, qui se présente comme une spiritualité active et missionnaire, sensiblement différente de l'orientation quiétisante prise par le mouvement concurrent de la capucha.
Cette spiritualité va trouver son expression la plus accomplie dans le Tratado de oracion y meditacion, à travers lequel l'auteur cherche à atteindre, non sans hardiesse, un public pauvre en moyens et en temps, auquel il livre, non un savant traité de théologie, mais un enseignement solide et complet sur l'oraison, sous forme d'un manuel, dans lequel il condense, sur base des instructions de son ami dominicain Louis de Grenade, l'essentiel de son expérience dans le domaine de la prière et du discernement.
L'ouvrage se compose ainsi de deux parties : d'une part, en douze chapitres, les voies purgative et illuminative sont balisées par des conseils traitant respectivement de la méditation et de l'oraison ; d'autre part, en cinq chapitres, la voie illuminative donne à Pierre d'Alcantara l'occasion de développer ses vues sur la notion de dévotion, selon une thématique reprise à Thomas d'Aquin.
Dans la première partie, après avoir présenté les fruits à attendre de l'oraison, le saint propose des sujets de méditation : celui qui vient de se convertir, c'est-à-dire de revenir à Dieu, commencera par réfléchir à la situation de l'homme et aux bienfaits de Dieu dans la perspective du jugement dernier, puis il passera à la Passion, Résurrection et Ascension du Christ, distribuées en sept méditations pour chaque jour de la semaine.
Il convient de souligner, en passant, que les premiers sujets correspondent aux méditations du soir chez Louis de Grenade et aux deux premières semaines des Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola (qu'Alcantara connaît peut-être), tandis que les derniers sujets fournissent les méditations du matin chez Grenade et les troisième et quatrième semaines chez Ignace.
Ensuite, l'auteur expose les six parties de l'oraison : préparation, lecture, méditation, action de grâce, offrande et demande ; il s'inspire ici de Francisco de Osuna, mais aussi de Louis de Blois-Châtillon.
Enfin, au terme d'une série de conseils spirituels, Pierre d'Alcantara en arrive au stade de la contemplation acquise, puisqu'à travers un exercice mêlant méditation et contemplation, il propose de pratiquer l'oraison de simplicité.
Une fois la vie intérieure posée sur ces fondements, la deuxième partie montrera comment l'entretenir de manière à favoriser la dévotion, dont l'auteur souligne qu'elle est à l'amour ce que la flamme est au feu.
Iconographie
Vers 1725, un peintre italien Giambattista Pittoni a peint pour l'autel de l'Église Santa Maria dei Miracoli à Venise, un retable L'Apothéose de Saint Jérôme et Pierre d'Alcantara, aujourd'hui conservé à la National Gallery of Scotland à Édimbourg. L'église était dirigée alors par des religieuses franciscaines et au premier plan se trouve un frère franciscain qui peut être identifié comme Saint Pierre d'Alcantara. Il met l'accent sur le caractère spirituel de l'événement, expérimentant intérieurement la vision de saint Jérôme.
Un peu plus tard, vers 1765, toujours à Venise, Francesco Fontebasso décore la chapelle Contarini de l'Église San Francesco della Vigna de peintures représentant Pierre d'Alcantara : sur le plafond, La Gloire de San Pedro de Alcántara et, sur les murs, San Pedro de Alcántara et Thérèse d'Avila, San Pedro de Alcántara et la reine Isabelle d'Espagne, La Mort de San Pedro de Alcántara et l'Ascension de Pedro de Alcántara au ciel.
On peut voir au Museo Nacional de Arte à La Paz une toile datant de 1702 du peintre Melchor Perez de Holguin intitulée "Extasis de San Pedro de Alcantara", où le saint est représenté en train d'être nourri par la Christ et un ange.
Pierre d'Alcantara à Venise
L'Apothéose de Saint Jérôme et Pierre d'Alcantara
Giambattista Pittoni, 1725
National Gallery of Scotland
Mort de Pierre d'Alcantara
Francesco Fontebasso, 1765
Église San Francesco della Vigna
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_d%27Alc%C3%A1ntara
Fête locale : le 18 octobre (Source : Nominis)
Pierre Garavito né en 1499 à Alcantara, petite ville de la province espagnole d'Estramadure, où son père était gouverneur.
A quatorze ans, il perdit son père, sa mère se remaria et il partit étudier les arts libéraux, la philosophie et le droit canon à l'université de Salamanque où il décida d'entrer chez les Frères Mineurs dont il reçut l'habit, en 1515, au couvent de Los Majaretes.
En 1519 il est choisi comme gardien du couvent de Badajoz ; ordonné prêtre en 1524, il commença une si brillante carrière de prédicateur qu'on l'appelât à la cour du Portugal.
Elu provincial de son Ordre (province Saint-Gabriel) en 1538, instaure un régime très austère et, son mandat terminé, il se retire dans un désert, à l'embouchure du Tage, où il fonde un couvent d'ermites (1542).
Rappelé dans sa province (1544), il y fonde, près de Lisbonne, un couvent qui sera le germe d'une province nouvelle (1550).
Lors d'un voyage à Rome, il reçoit l'approbation de Jules III pour expérimenter une réforme radicale, sous la juridiction des mineurs observants dont le commissaire général le nomme commissaire général des mineurs réformés d'Espagne (1556) ; Paul IV lui donne tous pouvoirs pour ériger de nouveaux couvents (1559).
Pierre d'Alcantara mourut au couvent d'Arenas (province d'Avila) le 18 octobre 1562.
Mes fils, dit-il, ne pleurez pas. Le temps est venu pour le Seigneur d'avoir pitié de moi. Il ne vous oubliera point. Pour moi, je ne suis plus nécessaire ; au frère qui voulait remonter sa couverture, il dit :Laisse-moi, mon fils, il y a encore du danger. Si les cèdres du Liban tremblent, que fera le roseau ? Il se mit à genoux pour recevoir le viatique ; le lendemain, à quatre heures du matin, il reçut l'extrême-onction, embrassa et bénit tous ses frères, puis, immobile, se recueillit longuement ; Ne voyez-vous point, mes frères, la Très Sainte Trinité, avec la sainte Vierge et le glorieux évangéliste ? Il expira doucement en murmurant des psaumes. Il fut inhumé près de l'autel de l'église des franciscains d'Arénas.
Pierre d'Alcantara, calme et prudent, pauvre et généreux, obéissant et humble, pénitent et accueillant, disponible et magnanime fut un des grands orateurs sacrés du Siècle d'Or espagnol.
Grégoire XV qui l'appelait docteur et maître éclairé en théologie mystique, béatifia Pierre d'Alcantara par la bulle In sede Principis Apostolorum (18 avril 1622) ; le décret de canonisation fut rendu sous Clément IX (28 avril 1669) et Clément X donna la bulle de canonisation le 11 mai 1670 (Romanorum gesta pontificum) et Clément X étendit sa fête à l'Eglise universelle en 1670.
Pierre D'Alcantara vu par Ste Thérèse
Et quel bon modèle de vertu Dieu vient de nous enlever en la personne du béni Frère Pierre d'Alcantara ! Le monde aujourd'hui n'est plus capable d'une telle perfection. On dit que les santés sont plus faibles et que nous ne sommes plus au temps passé. Ce saint homme était de notre temps, mais sa ferveur était robuste comme celle d'autrefois : aussi tenait-il le monde sous ses pieds. Sans aller déchaussé comme lui, sans pratiquer une pénitence aussi âpre, il y a bien des moyens de fouler le monde aux pieds, et le Seigneur nous les enseigne, quand il voit qu'on a du coeur. Mais quel courage Sa Majesté a donné à ce saint pour faire quarante-sept ans si âpre pénitence, comme chacun sait ! Je veux en dire quelque chose : c’est la pure vérité, je le sais. Il me l’a dit à moi et à une autre personne dont il se gardait peu ... Pendant quarante ans, je crois, m’a-t-il dit, il avait dormi seulement une heure et demie par jour. Le plus dur, dans les débuts, avait été de vaincre le sommeil ; pour cela, il était toujours à genoux ou debout. Le temps qu’il dormait, il était assis, et la tête appuyée sur un morceau de bois fixé au mur. Se coucher, s’il l’avait voulu, il n’eût pu le faire, car sa cellule, comme on sait, n’avait que quatre pieds et demi de long. Pendant toutes ces années, jamais il ne mit le capuchon, en dépit du soleil ou de la pluie ; il n’avait rien sur les pieds ; comme vêtement, un habit de bure, sans rien d’autre sur la chair, et aussi étroit que possible ; et un petit manteau de même étoffe. Il me conta que pendant les grands froids il le quittait, laissait ouvertes la porte et la petite fenêtre de la cellule ; puis il mettait le manteau et fermait la porte, pour contenter le corps et l’apaiser par un meilleur abri. Manger tous les trois jours était très ordinaire. Il me dit qu’il n’y avait là rien d’étonnant : c’était très possible à qui s’accoutumait à cela. Un sien compagnon me dit qu’il lui arrivait de rester huit jours sans manger. Ce devait être lorsqu’il se tenait en oraison, car il avait de grands ravissements et transports d’amour de Dieu. De quoi une fois je fus témoin.
Saint Pierre d'Alcantara donnant la sainte communion
à sainte Thérèse d'AvilaSainte Thérèse d'Avila
Et quel bon modèle de vertu Dieu vient de nous enlever en la personne du béni Frère Pierre d'Alcantara ! Le monde aujourd'hui n'est plus capable d'une telle perfection. On dit que les santés sont plus faibles et que nous ne sommes plus au temps passé. Ce saint homme était de notre temps, mais sa ferveur était robuste comme celle d'autrefois : aussi tenait-il le monde sous ses pieds. Sans aller déchaussé comme lui, sans pratiquer une pénitence aussi âpre, il y a bien des moyens de fouler le monde aux pieds, et le Seigneur nous les enseigne, quand il voit qu'on a du coeur.
Sainte Thérèse d'Avila
Source :
http://missel.free.fr/Sanctoral/10/19.php
En savoir plus :
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/alcantara/table.htm
http://www.introibo.fr/19-10-St-Pierre-d-Alcantara
http://www.magnificat.ca/cal/fran/10-19.htm
http://jesusmarie.free.fr/pierre_d_alcantara.html
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/pentecote/pentecote05/053.htm
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