• Miracle Eucharistique Paris André Frossard 1969

     
     

     

    Miracle Eucharistique

    Paris André Frossard 1969

     

    Miracle Eucharistique Paris André Frossard 1969

     

    André Frossard, jeune athée, fils du premier secrétaire du parti communiste français, nous livre l'admirable récit de sa conversion.

    En visitant fortuitement une église, il vit "au-dessus de maître-autel, un vaste appareil de plantes, de candélabres et d'ornements qui était dominé par une grande croix de métal ouvragé, portant en son centre un disque d'un blanc mat.

    Je n'avais jamais vu d'ostensoir habité ni même, je crois, d'Hostie, et j'ignore que je suis en face du Saint Sacrement.

    La signification de tout cela m'échappe.

    Mais c'est alors que commence l'avalanche à rebours.

    Je ne dis pas que le ciel s'ouvre ; il ne s'ouvre pas, il s'élance, il s'élève soudain, fulguration silencieuse.

    Evidence de Dieu...

    Irruption déferlante de lumière, joie du naufragé.

    Tout est dominé par la présence de Celui dont je ne pourrais plus jamais écrire le nom sans que me vienne la crainte de blesser sa tendresse, devant qui j'ai le bonheur d'être un enfant pardonné : je suis catholique".

    Source

    La conversion devant le Saint Sacrement de l’écrivain athée André Frossard eut un grand retentissement dans le monde entier.
    Lui-même écrit dans son livre Dieu existe, je l’ai rencontré (1969) comment eut lieu cette conversion. 

    Jusqu’à ces derniers jours il n’a fait que dire : « Depuis que j’ai rencontré Dieu, je ne puis m’habituer à Son mystère.

    Chaque jour est une nouveauté pour moi. 

    Si Dieu existe, je dois le dire, 

    si le Christ est le fils de Dieu, je dois le crier, 

    s’ il y a la vie éternelle, je dois la prêcher. »

    En entrant à 5h10 dans une chapelle du Quartier Latin de Paris pour rencontrer un ami, j’en suis sorti cinq minutes plus tard en compagnie d’une amitié qui n’était pas de ce monde. 

    En entrant j’étais sceptique et athée, mais plus encore indifférent et préoccupé par bien d’autres choses que par un Dieu que je ne cherchais même plus à nier... 

    Debout, devant la porte, je cherchais des yeux mon ami sans arriver à le reconnaître... mon regard passait de l’ombre à la lumière...des fidèles aux religieuses, à l’autel...

    Il s’arrêta sur la deuxième bougie qui brûlait à gauche de la Croix (j’ignorais de me trouver en face du Saint Sacrement). Et voilà que tout à coup se déchainent une série de prodiges d’une violence inépuisable qui vont démolir en un instant l’être absurde que je suis, pour faire naître le garçon stupéfié que je n’ai jamais été... 

    D’abord je me sentis souffler ces mots “Vie Spirituelle”...comme s’ils étaient prononcés à voix basse...

    puis une grande lumière... un monde, un autre monde d’une splendeur et d’une richesse qui, du coup, renvoient le nôtre parmi les ombres fragiles des rêves non réalisés... l’évidence de Dieu... duquel je sens toute la douceur... une douceur active, bouleversante, bien au-delà de la violence, capable de briser la pierre la plus dure et plus dure que la pierre, le coeur humain.

    Son irruption débordante et totale s’accompagnait de la joyeuse allégresse de celui qui est sauvé d’un naufrage juste à temps.

    Ces sensations que j’ai de la peine à traduire dans un langage inadapté aux idées et aux images, se suivent en même temps... Tout est dominé par la présence de Celui dont je ne pourrai plus jamais écrire le nom sans avoir la crainte de blesser sa tendresse.


    Celui devant qui j’ai la chance d’être un fils pardonné qui se réveille pour apprendre que tout est don. »

    Frossard commentait :

    « Dieu existe et il était présent, révélé, caché par cette lumière qui sans discours ni images faisait comprendre l’Amour... Une seule chose me surprend : l’Eucharistie. J’étais stupéfait que la charité divine ait trouvé ce moyen inoui pour communiquer et surtout qu’il ait choisi le pain pour le faire. Le pain qui est l’aliment du pauvre et celui préféré des enfants... »

    Frossard termina sa confession avec ces très belles paroles : 

    « Amour, pour parler de toi l’Éternité sera trop courte. »


    Polémiste, journaliste, académicien et confident du pape Jean Paul II, André Frossard avait une grand-mère juive, une mère luthérienne, un père communiste... 

    une autre preuve que DIEU est Misericorde et Amour

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    André Frossard est né le 14 janvier 1915 dans le Doubs. Il est le fils de Louis-Oscar Frossard, l'un des fondateurs historiques du Parti communiste français, qui fut à 31 ans le premier secrétaire général du PCF, puis ministre dans les gouvernements du Front populaire.

    Il est élevé dans l'athéisme parfait, « celui où la question de l'existence de Dieu ne se pose même plus ».

    André Frossard fréquente l'École des arts décoratifs. Il fera alors carrière dans le journalisme en tant que dessinateur et chroniqueur.

    Sa grand-mère paternelle est juive et son village de l'est, Foussemagne, « le seul village de France où il y avait une synagogue et pas d'église. » Sa grand-mère du côté maternel est protestante.

    À 20 ans, il se convertit au catholicisme, le 8 juillet 1935, dans la chapelle des religieuses de l’Adoration, rue d’Ulm à Paris, dans laquelle il était entré, insouciant, à la recherche d'un ami, André Willemin. Il raconte cette conversion soudaine dans son livre à succès : Dieu existe, je l'ai rencontré. 

    Il est incorporé dans la Marine en septembre 1936. Entré dans la Résistance dès sa démobilisation (réseau de camouflage du matériel de guerre repris à l'occupant allemand).

    Arrêté par la Gestapo de Lyon le 10 décembre 1943, il est interné dans la « Baraque aux juifs » du fort Montluc. Il est l'un des sept rescapés de la Baraque, soixante-douze détenus sur soixante-dix-neuf ayant été massacrés à Bron le 17 août 1944.

    Il a été décoré de la Légion d'honneur à titre militaire, et promu officier par le général de Gaulle.

    Après la guerre, il collabore à L'Aurore, avant d'entrer au Figaro, puis il est rédacteur en chef de l'hebdomadaire Temps présent, qui fondera Le Monde. En 1990 il avait écrit environ 15 000 articles journalistiques.

    Il donne chaque année de nombreuses conférences en France ou à l'étranger, principalement en Italie, où la ville de Ravenne l'a élu citoyen d'honneur en 1986.

    Ses livres sont pour la plupart d'inspiration religieuse. En 1990, le pape Jean-Paul II l'a fait grand-croix de l'Ordre équestre de Pie IX.

    André Frossard est élu membre de l'Académie française le 18 juin 1987 au fauteuil du duc de Castries (2e fauteuil), le même jour que Georges Duby, et reçu sous la coupole le 10 mars 1988 par le père Ambroise-Marie Carré. Il assure jusqu'à son décès la chronique Cavalier Seul dans Le Figaro.


    Il meurt à Versailles le 2 février 1995.

    Source

    En savoir plus :

    http://www.therealpresence.org/eucharst/mir/french_pdf/MIRACLE-FR-frossard.pdf

     

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