• Miracle Eucharistique Italie Ferrare 1171

     
     

     

    Miracle Eucharistique

    Italie Ferrare 1171

     

    Miracle Eucharistique Italie Ferrare 1171

     

    Un autre miracle impressionnant, lui aussi caractérisé par un abondant jaillissement de sang provenant de l'hostie consacrée, survint à Ferrare, ville italienne de l'Emilie Romagne.

    Ce fait bouleversant survint lui aussi en public, devant un grand nombre de fidèles qui assistaient à la messe.

    Nous connaissons par ailleurs la date précise de ce miracle : le 28 mars 1171, jour de Pâques.

    Le père Pietro, supérieur de la communauté religieuse des Chanoines réguliers Portuensi, célébrait la messe solennelle de la Résurrection en la petite église de Santa Maria in vado, qui s'élevait à la périphérie de la ville, près d'un "gué" qui lui donna son nom.

    Le père Pietro était assisté de trois confères : Bono, Leonardo et Aimone.

    La petite église, au plafond assez bas, construite au VIIème siècle, était bondée : religieux, religieuses et laïcs.

    Miracle Eucharistique Italie Ferrare 1171

     

    Quand le célébrant prit l'hostie dans ses mains et la rompit pour communier, un fait éclatant survint, qui, ainsi qu'on peut le lire dans les chroniques de l'époque, remplit "le célébrant d'une sainte terreur et le peuple qui remplissait l'église d'un immense émerveillement".

    Pourtant, les diverses versions qui racontent cet évènement ne sont pas unanimes, le récit reste flou.

    Elles concordent cependant sur un point : lorsque le prêtre rompit l'hostie, un flot de sang en jaillit, si fort et si abondant qu'il atteignit le plafond et laissa sur le plâtre des taches rougeâtres.

    Ce "fait physique" fut également accompagné d'une vision que tous les participants purent observer : celle du Christ, sous forme "d'une vraie chair d'homme" (comme on le lit dans les récits de l'époque).

    Quel sens donner à l'expression "vraie chair d'homme" ?

    Certains ont écrit que tous les participants à la messe virent Jésus dans sa condition d'homme souffrant, condamné à mort en croix ; d'autres, en revanche, ont écrit que le Christ se présenta à la vue des gens sous les traits d'un enfant, comme cela était survenu en de semblables occasions par le passé.

    Sans vouloir résoudre ce détail, il n'en reste pas moins que les divers récits rapportent que le sang jaillit de l'hostie consacrée avec une telle force qu'il alla toucher la voûte du chœur et que tous les gens virent le sang et virent Jésus sous forme de "vraie chair d'homme".

    Les autorités écclésiastiques s'intéressèrent immédiatement à ce fait.

    L'évêque de Ferrare, Mgr Amato, vint recueillir les témoignages.

    L'archevêque Gerardo arriva de Ravenne, où se trouvait la maison mère  des Chanoines réguliers de Portuensi, qui officiaient dans l'église.

    Les deux autorités écclésiastiques informèrent ensuite leurs communautés respectives.

    La tradition orale de ce prodige demeura toujours vive.

    Plusieurs années après le miracle, deux papes vinrent prier dans cette église : Alexandre III, en 1177, et Urbain III, dix ans plus tard, en 1187.

    Il existe encore une riche documentation sur ce miracle, constitué de rapports, bulles épiscopales, archiépiscopales, papales, mais tous ces documents sont postérieurs à l'année 1171.

    La bulle du cardinal Migliorati date de mars 1404, celle du pape Eugène IV d'avril 1442.

    Ce sont toutefois des documents très importants, qui démontrent que l'Église a toujours accordé un grand intérêt à cet évènement, le considérant donc comme crédible.

    Miracle Eucharistique Italie Ferrare 1171

     

    A la fin du XVème siècle, la petite église primitive fut remplacée par une grande basilique, œuvre de l'école Biagio Rossetti.

    Miracle Eucharistique Italie Ferrare 1171

     

    Dans le transept de la basilique fut inséré le volticino, c'est-à-dire petite partie de la voûte de la vieille église portant les traces de sang du prodige.

    Miracle Eucharistique Italie Ferrare 1171

     

    La construction de cette basilique, à elle seule, documente et confirme une tradition jamais interrompue.

    Récemment, toutefois, un document très important a été retrouvé, car il remonte à l'époque du miracle.

    Il s'agit d'une reconstitution de l'évènement par Girald Cambrense, célèbre chronique anglais, qui passa son existence à parcourir le monde et qui notait minutieusement dans ses journaux personnnels, tout ce qu'il pouvait rencontrer d'intéressant.

    Vers la fin du XIIème siècle, Girald Cambrense, se rendant à Rome, fit une étape à Ferrare afin d'y recueillir des informations sur le miracle qui avait eu lieu dans cette ville et dont il avait entendu parler.

    Il raconte, dans un de ses écrits datant de 1197, ce qu'il a vu et appris des témoins occulaires.

    Il inséra ce texte dans son œuvre intitulée "Gemma ecclesiastica" qui fut publiée dans plusieurs pays européens, ce qui fait qu'une trentaine d'années après son déroulement, le miracle était déjà connu en France, en Normandie, Pays de Galles et en Irlande.

    Source

    En savoir plus :

    http://www.therealpresence.org/eucharst/mir/french_pdf/MIRACLE-FR-ferrare.pdf

    http://childrenoftheeucharist-waf.org/html/miraculous_stories/miraculous_stories_ferrara.htm

    http://lucenelcuore.blogspot.com/2011/06/mi-querida-paulita-3-milagros.html

    http://www.tanogabo.it/religione/FERRARA_Miracolo_sangue_preziosissimo.htm

     

    ← Les miracles eucharistiques