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Marie-Dominique Brun Barbantini
Marie-Dominique Brun Barbantini
Fondatrice des Servantes des Malades de Saint-Camille,1789-1868
béatifiée, le 17 mai 1995
fêtée le 22 MAI
Née à Lucca le 17 février 1789, de Pietro Brun et de Giovanna Granucci.
Orpheline de père à l’âge de 12 ans, elle grandit sous la guidance affectueuse et intelligente de sa mère.
Jeune femme brillante, cultivée, généreuse, le 22 avril, elle épouse Salvatore Barbantini.
Après six mois de mariage, ce « projet d’amour » fut rompu par la mort subite de son époux bien-aimé. « Toi seul mon Christ Crucifié, mon bien, tu seras dorénavant mon unique et grand amour, mon unique délice. »
Veuve et en attente d’un enfant qui meurt à huit mois, Maria Domenica intensifie l’offrande survenue avec la mort de son mari et se donne totalement aux pauvres, aux malades et aux malheureux.
Sa maternité humainement amputée se développe en une maternité plus profonde et universelle.Les malades, abandonnés dans leurs taudis deviennent l’objet de son amour.
Elle ne consacre pas seulement sa tendresse à ceux qui souffrent mais elle l’exprime aussi dans diverses œuvres de miséricorde envers l’Eglise qu’elle aime avec une affection filiale et sert avec une ardeur d’apôtre.
Dotée de qualités particulières, elle fonde à Lucca le Monastère de sainte Marie de la Visitation pour l’éducation des Jeunes ; elle organise la catéchèse, elle ouvre un institut pour les enfants abandonnés, on lui confie la responsabilité de renforcer et de réformer les diverses activités apostoliques et éducatives.
Mais l’ŒUVRE CHARISQMATIQUE qui définie Maria Dominique comme don de Dieu à l’humanité est l’Institut Religieux des Sœurs Ministres des Malades de saint Camille, bourgeon nouveau et prometteur de la Famille Chrétienne.
En 1829, elle rassemble autour d’elle quelques jeunes filles pauvres et de santé fragile, et avec ces premières filles, elle accomplit des prodiges de charité au chevet des mourants les plus pauvres et les plus abandonnés.
Le charisme que la Mère exerçait attira d’autres jeunes.
Le 5 août 1941, L’archevêque de Lucca approuva la Règle écrite par Maria Domenica et érigea la communauté en Institut Religieux Diocésain.
Femme de foi, toujours engagée dans la recherche et la réalisation de la volonté de Dieu, Maria Domenica s’impose dans l’histoire comme signe prophétique des temps nouveaux.
En cette année ou le Saint Père demande à la femme d’être « éducatrice de la paix » elle peut être proposée comme modèle à la femme d’aujourd’hui, parce qu’elle fut une jeune femme exemplaire, épouse et mère aimante, fondatrice et religieuse, vertueuse, maîtresse de spiritualité.
Elle a enseigné à ses filles à cheminer près de l’homme qui souffre, soignant la maladie, valorisant la souffrance, aimant la vie, annonçant dans l’histoire le visage maternel de Dieu. Maria Dominique retourna au Père le 22 mai 1868.
Source : http://famille.camillienne.free.fr/temoins_barbantini.html
Marie-Dominique Brun Barbantini (Lucques, 17 janvier 1789 - Lucques, 22 mai 1868) est une religieuse italienne fondatrice des sœurs ministres des malades de saint Camille et reconnue bienheureuse par l'Église catholique.
Biographie
Marie-Dominique naît à Lucques le 17 janvier de Pierre Brun, d'origine suisse, et de Jeanne Granucci.
Son adolescence est marquée par quatre deuils : la mort de son père et celle de trois frères à une courte distance les uns des autres.
Le 22 avril 1811, dans la cathédrale Saint-Martin de Lucques, elle épouse Salvatore Barbantini, c'est un mariage d'amour mais après seulement cinq mois, son mari meurt soudainement alors qu'elle attend déjà un enfant.
À peine âgée de vingt-deux ans, elle pleure et prie longuement devant le crucifix la même nuit de la tragédie.
À partir de ce moment, elle sert les pauvres et les malades dans sa ville.
Elle s'occupe de son fils la journée et consacre plusieurs heures de la nuit au soin des malades à domicile ; mais une autre épreuve attend la jeune veuve, Laurent, son fils bien-aimé, qui était toute sa consolation sur la terre meurt presque subitement frappé par une grave maladie à l'âge de huit ans seulement.
Elle continue pourtant de soigner les pauvres, les malades, les abandonnés et les mourants.
Ses qualités humaines et spirituelles n'échappent pas à l'attention de l'évêque et du clergé de sa ville qui lui confient la tâche d'établir un monastère de l'ordre de la Visitation à Lucques pour l'éducation des jeunes.
Elle accepte l'engagement et au bout de six années de travail intense, elle réussit à donner à la ville un monastère qui existe encore aujourd'hui.
Après avoir établi l'œuvre de la Visitation, il apparaît clairement à Marie-Dominique qu'il faut fonder une congrégation religieuse de sœurs infirmières pour le soin des malades à temps plein.
Le 23 janvier 1829, commence la première communauté infirmière. Peu de temps après, elle rencontre le père Antoine Scalabrini, camilien, qui voit dans le charisme de Barbantini des similitudes singulières avec celle de son fondateur, saint Camille de Lellis, la fondatrice veut que les religieuses aient la croix rouge de saint Camille sur leur habit mais ce désir reste longtemps ignoré, il est entendu en août 1855 lorsque les sœurs portent secours au victime du choléra.
Marie-Dominique meurt à Lucques le 22 mai 1868, elle est béatifiée le 17 mai 1995 par Jean-Paul II.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Dominique_Brun_Barbantini
En savoir plus :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0355.htm
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