• Jeanne Boisseau

     
     

    Jeanne Boisseau (1797-1871)

     

    Elle est née en 1797 dans le village de Barillère.

    Ses parents étaient pauvres.

    Elle est orpheline à 6 ans.

    Elle garde les troupeaux puis devient domestique.

    Durant toute son existence, elle connut des nombreux accidents et malheurs.

    A 14 ans, elle se fait mordre par un chien enragé.

    Puis elle fut un jour poursuivie par un débauché. Elle eut tellement peur qu'elle en prit le mal caduc qui dura 35 ans.

    Ensuite, elle eut des douleurs aux deux jambes qui la paralysèrent. Elle marcha longtemps avec des béquilles.

    Elle fit une neuvaine au bienheureux de Montfort où elle obtint la guérison d'une jambe.

    Plus tard, elle recontra 3 frères de Saint Gabriel qui allaient à Laurent-sur-Sèvres, elle leur donna deux sous pour mettre dans le tronc du Bienheureux et les faire prier pour sa jambe restée malade. Le soir, sa jambe était guérie.

    Une fois des voleurs entrèrent chez et lui prirent tout sa fortune : 100 francs.

    Quelques temps après, elle tomba de la fenêtre d'un grenier dans la rue et se fendit le crâne.

    Elle fut longtemps alitée. Des voisines prenaient soin d'elle. Un matin, elles la trouvèrent si fatiguée qu'elles n'osaient la remuer et lui dirent qu'elles reviendraient après le diner.

    A leur retour, elles furent surprises de trouver la malade proprement arrangée, le lit fait, la chambre en ordre. Elles questionnèrent Jeanne qui leur dit que c'était la Saint Vierge qui avait fait leur ouvrage.

    Après cette longue maladie, elle fut piquée par une vipère.

    Puis survint une paralysie de la langue. Elle demanda alors à son confesseur la permission d'aller à Clisson implorer Notre Dame de toutes les joies.

    Il la conduisit lui-même, célébra la messe, et au moment de l'élévation, la langue fut déliée. La parole lui était rendue.

    En février 1861, Jeanne tomba malade. Au bout de 8 jours, on lui administra les derniers sacrements.

    Elle pria alors l'une de ses amies d'aller demander à Monsieur l'abbé les reliques du zouave Guérin (le reliquaire qui contient les cheveux du jeune homme).

    On le lui apporte, elle le met dans sa bouche. Aussitôt, elle se lève en disant "Je suis guérie Angélique".

    En 1857, elle commença à avoir les douleurs de la Passion.

    La stigmatisation commença au carême de 1862.

    Elle saignait au front, aux pieds, aux mains, et au côté.

    La stigmatisation du vendredi continua jusqu'à la fin de ses jours.

    Elle avait aussi des visions et des extases.

    Elle meurt le 23 novembre 1871 à l'âge de 75 ans.

     

     

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