• Bienheureux Pie Bartosik, prêtre franciscain et martyr († 1941)

     
     

    Bienheureux Pie Bartosik († 1941)

    prêtre franciscain et martyr

     

     

    Bienheureux Pie Bartosik, prêtre franciscain et martyr († 1941)

     

    Louis ( Ludwik ) Bartosik naquit en Pologne à Kokanin, le 21août 1909.

    Son père était cordonnier.

    Malgré la situation modeste de sa famille, il parvint avec l'aide du curé et d' amis bienfaiteurs à poursuivre ses études au lycée de Kalisz.

    Le 8 septembre 1927, il émit ses premiers vœux religieux, au sein de l'Ordre des Frères Mineurs Conventuels, où il prit le nom de Frère Pie ( Pius ).

    Il poursuivit ses études au séminaire franciscain de Sanok, puis à Lwow. En 1931, il entreprit des études de philosophie et de théologie au séminaire majeur des Franciscains de Cracovie.

    Il y reçut l'ordination sacerdotale, en 1935.

    Sa première destination fut le couvent de Krosno, où il se distingua pour son assiduité au ministère de la confession.

    En août 1936, il fut transféré au couvent de Niepokalanow, à la requête explicite du futur saint Maximilien-Marie Kolbe. Niepokalanow, ou Cité de l'Immaculée, était un immense couvent fondé par lui dix ans auparavant.

    C'était aussi un centre médiatique, dirait-on aujourd'hui, où l'on imprimait et diffusait des revues, des journaux et des brochures catholiques. On lança même une radio en 1938. 

    A la veille de la seconde guerre mondiale, Niepokalanow était le plus grand couvent du monde, avec 13 Pères, 18 séminaristes, 527 jeunes moines, 82 novices et 122 garçons dans un petit séminaire ! 

    Sensible à ses qualités intellectuelles, en plus de ses qualités spirituelles, le Père Kolbe l' assigna à la tâche de rédacteur de la revue " le Chevalier de l' Immaculée ". Revue missionnaire franciscaine qui connaissait un succès certain dans la nouvelle Pologne de l' époque.

    Il travaillait aussi à un ouvrage de mariologie, dont on conserva après sa mort une version dactylographiée.

    Ses Frères se souviennent de lui comme un Franciscain généreux qui donnait de son temps pour confesser et prodiguer des conseils spirituels.

    www.kolbe.pl

    Il fut arrêté par les occupants allemands, le 19 septembre 1939, avec le Père Kolbe et une quarantaine de confrères.

    Il passa trois mois au camp de Lamsdorf et dans d' autres camps de transit.

    Il supporta patiemment la faim et les souffrances, répétant : " Nous avons prêché aux autres la patience ; à présent que nous devons supporter nous-mêmes ces souffrances, quelle valeur auraient nos paroles, si cela ne se confirmait par des actes ? "

     Il fut libéré, le jour de l'Immaculée Conception le 8 décembre 1939, et retourna au couvent, vidé d' une grande partie de ses moines, afin de garder le matériel.

    Le Père Kolbe, libéré lui-aussi, abrita dans la Cité de l'Immaculée, où l'on ne pouvait plus publier, des foules de personnes déplacées, qui venaient en majorité de la région de Poznan.

    Le jeune Père Bartosik aida à l'organisation de cette nouvelle structure...Il y avait 3000 personnes, parmi lesquelles 2000 Juifs, chassés de chez eux, et dont le pouvoir allemand ne savait que faire pour l'instant...

    En plus de l'organisation matérielle (ateliers de réparations et ateliers de couture, pour procurer du travail, etc...), les Franciscains mirent en place aussi l'adoration perpétuelle à l'église moderne du couvent qui était encore ouverte.

    A nouveau, il fut arrêté par la gestapo, le 17 février 1941, avec le Père Kolbe, le Père Bajewski et deux autres religieux.

    Les Allemands avaient décidé de vider définitivement le couvent.

    Ils furent détenus à la prison de la rue Pawiak, et le 4 avril 1941, en pleine Semaine Sainte, il fut déporté avec le Père Bajewski à Auschwitz ( le Père Kolbe y sera déporté le 25 mai ).

    Il fut assigné aux travaux forcés, à la construction ; mais malade, il fut finalement destiné à l'hôpital du camp.

    Il s' efforça de soutenir ses compagnons d' infortune, aussi bien physiquement que moralement.

    Là aussi, il donna le sacrement de la confession.

    Il mourut à l' infirmerie, après avoir reçu les derniers sacrements, dans la nuit du 12 au 13 décembre 1941.

    Lien : http://franciszkanie.pl

    Source : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-14563313.html

     

     

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