• Bienheureux Louis Urbano Lanaspa, prêtre et martyr de la guerre civile espagnole († 1936)

     
     

    Bienheureux Louis Urbano Lanaspa († 1936)

    prêtre et martyr de la guerre civile espagnole 

     

     

    Beato Luís Urbano Lanaspa

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    Bienheureux Louis Urbano Lanaspa, prêtre et martyr de la guerre civile espagnole († 1936)

     

    Louis Urbano-Lanaspa naquit à Saragosse, le 3 juin 1882, où il fit ses études.

    Il entra au petit séminaire à quatorze ans et il tenait, en dehors de ses cours de philosophie et de théologie, la sacristie des religieuses dominicaines du couvent de Sainte-Inès.

    Il prit l'habit de saint Dominique, le 30 octobre 1898, à Padron (La Corogne), puis il étudia dans les couvents de Corias (Asturies) et de Salamanque.

    Il fut ordonné prêtre en 1906.

    En plus de sa carrière ecclésiastique, il mena des études de sciences physiques et il reçut son doctorat à l'université de Madrid.

    C'était un homme de science qui aimait l'observation et la spéculation intellectuelle alliées au sens des réalités de son époque, elles-mêmes éclairées par la doctrine catholique.

    En 1912, pour restaurer la province dominicaine d'Aragon (après les lois anti-religieuses du tournant du siècle), il s'établit à Valence.

    Il y déploya ses qualités de prêcheur, de professeur, de directeur de conscience et de promoteur d'œuvres sociales tout en collaborant à des revues scientifiques.

    Il fit aussi un long voyage au Chili, au Pérou et en Equateur, en tant qu'orateur du légat pontifical, le Cardinal Benlloch y Vivo, à l'issue duquel il reçut le titre de prêcheur général de l'Ordre dominicain.

    La couronne d'Espagne lui donna aussi le titre de prêcheur de Sa Majesté.

    Il fut le fondateur du Collège Saint-Joachim et de la polyclinique Saint-Vincent-Ferrer. Il était conscient de l'urgence des problèmes sociaux en Espagne et du péril socialiste.

    En même temps il forma de brillantes générations de jeunes Dominicains.

    Le 19 juin 1936 au début de la guerre, comme ses autres confrères il dut abandonner son couvent et il se réfugia dans une famille amie de la communauté des Dominicains.

    Le 23 juin, les autorités républicaines qui avaient eu connaissance de sa situation le consignèrent à demeure en attendant un avis de détention.

    Il se résigna et se confia au Seigneur.

    On vint le chercher au matin du 25 août et il fut fusillé dans la soirée...

    Sa dépouille repose depuis 1942 dans la basilique de Saint-Vincent-Ferrer à Valence.

    Il fut béatifié, avec les autres martyrs de Valence de la guerre civile, le 11 mars 2001 par Jean-Paul II.

    Sa mémoire liturgique est donc le 22 septembre. 

    Source

    Fête le 25 août (Source Nominis)

     

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