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Bienheureux José Llosa Balaguer, martyr de la guerre civile espagnole († 1936)
Bienheureux José Llosa Balaguer († 1936)
martyr de la guerre civile espagnole
José naquit le 23 août 1901 à Benaguacil (Valence) et y fréquenta ses premières années d’école.
À l'âge de douze ans, il entra à l'école apostolique tenue par les tertiaires Capucins dans leur couvent de Notre-Dame du Mont Sion Torrent.
Puis, dans la maison du noviciat à San Jose, Godella (Valence), Il prend l'habit le 15 Octobre, 1917.
Et deux ans plus tard, à la même date, il prononça ses premiers vœux religieux. Et le 15 septembre 1925 ses vœux perpétuels.
Ayant terminé les études sacerdotales, il fut ordonné diacre en 1928, mais, ne se considérant pas digne d’être prêtre, il ne consentit jamais à accéder à la prêtrise, et exerça toujours son ministère à Madrid, dans la Fondation Caldeiro, où la persécution religieuse viendra le surprendre.
Muni du sauf-conduit, Frère José Llosa part, dans un premier temps, pour Meliana et ensuite gagne son village natal.
Mais, étant donné l’incertitude du moment, il décide de se réfugier dans un manoir du district de Valence, situé dans le quartier Velluters, tout près de Torres de Quart.
Dans la nuit du 1er octobre 1936, il fut arrêté et emmené tout d’abord au gouvernement civil, puis conduit dans la cellule de la prison de la ville.
Informé par hasard, que le lendemain on viendrait le chercher pour le tuer, il profita de l’après-midi de ce même jour pour parler avec un prêtre, lui aussi prisonnier, de choses spirituelles et se confessa à lui.
Il démontra clairement son acceptation du martyre, pardonnant d’avance à ses ennemis.
Ensuite il s’appliqua à ses dévotions habituelles envers Jésus et Marie.
À l'aube du 7 octobre, 1936 il fut retiré de la prison et exécuté dans un terrain communal, au bout de son village natal.
Ses restes reposent dans la chapelle de la Communion des Benaguacil.
José était d’un tempérament un peu timide et craintif, mais il était doté par la nature de dons particuliers en ce qui concernait la musique et le chant.
C’était un religieux très cultivé et sensible, aimant profondément son pays et sa famille et se donnant tout entier, avec un grand dévouement à son ministère, surtout auprès de la jeunesse plutôt déboussolée de son époque.
Il fut béatifié en 2001, par le Pape Jean-Paul II.
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