• Bienheureux Antonio Rosmini († 1855)

     

     

    Bienheureux Antonio Rosmini († 1855)

     Prêtre, théologien, philosophe

    fondateur de l'Institut de la Charité et des Sœurs de la Providence 

     

    Bienheureux Antonio Rosmini († 1855)

     Portait d'Antoine Rosmini par Francesco Hayez, Milan, Pinacoteca di Brera

     

     

    Antonio Rosmini, en français Antoine Rosmini (Rovereto, 25 mars 1797 - Stresa, 1er juillet 1855), est un prêtre fondateur de l'institut de la Charité (les rosminiens), et un penseur, pionnier du concept de justice sociale, et figure du catholicisme libéral italien.

    Il est béatifié le 18 novembre 2007 par Benoît XVI.

    Biographie

    Antonio Francesco Davide Ambrogio Rosmini Serbati naît à Rovereto, dans l'actuelle région du Trentin-Haut-Adige, il appartient à une famille de la noblesse aisée ; il entre au séminaire, et après des études à Pavie et Padoue, est ordonné prêtre le 21 avril 1821.

    En 1828, il fonde une nouvelle congrégation religieuse, l'institut de la Charité (appelé aussi congrégation des rosminiens ou Pères rosminiens). Les membres peuvent être prêtres ou laïcs, et se consacrent à la prédication, à l'enseignement de la jeunesse, et aux œuvres de charité, qu'elles soient matérielles, morales ou intellectuelles. Ils s'implantent en Italie, en Angleterre, en Irlande, en France et en Amérique.

    Deux de ses ouvrages, Les Cinq blessures de la Sainte Église et La Constitution de la justice sociale, suscitent à l'époque une certaine opposition, notamment de la part des Jésuites ; ils sont placés à l'Index en 1849.

    Rosmini fait acte de soumission à Rome et se retire à Stresa, sur les bords du lac Majeur, où il meurt six ans plus tard.

    Sur son lit de mort, il expire en laissant trois consignes à ses amis : « Adorare, tacere, gaudere — adorer, se taire, se réjouir ».

    Avant sa mort, il avait appris que la censure pesant sur ses écrits était levée par la Congrégation de l'Index. Vingt ans plus tard, le mot utilisé par la Congrégation pour lever la censure (dimittantur) est sujet à polémique : certains affirment que cela revient à approuver l'ouvrage, d'autres soutiennent que la formule est purement négative, et n'implique pas qu'il n'y ait aucune erreur dans les ouvrages de Rosmini. La controverse est tranchée en 1887 par le pape Léon XIII : il condamne quarante thèses rosminiennes et interdit qu'on les enseigne.

    Il est réhabilité par la Congrégation pour la doctrine de la foi, présidée par Joseph Ratzinger, en 2001. L'héroïcité de ses vertus a été reconnue par l'Église catholique le 26 juin 2006. Après la signature d'un décret de béatification par le pape Benoît XVI, le 3 juin de l'année suivante, il a été béatifié le 18 novembre 2007, à Novare par le cardinal Saraiva Martins.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Rosmini

    En savoir plus :

    http://www.rosmini.fr/

    http://alexandrina.balasar.free.fr/ant_rosmini.htm

     

     

    ← Retour (Les saints par ordre alphabétique) 

    ← Retour (Le calendrier des saints)