• Bienheureux Ange Ramos Velasquez, religieux salésien et martyr au cours de la guerre civile espagnole à Barcelone. († 1936)

     
     

    Bienheureux Ange Ramos Velasquez († 1936)

    religieux salésien et martyr au cours de la guerre civile espagnole à Barcelone

     

     

    Bienheureux Ange Ramos Velasquez, religieux salésien et martyr au cours de la guerre civile espagnole à Barcelone. († 1936)

     

    Ange (Angel) Ramos Velazquez naquit à Séville le 9 mars 1876, et mourut à Barcelone le 11 octobre 1936.

    La famille salésienne comprend, parmi ses nombreuses branches,  l'Association des Coopérateurs Salésiens,  une sorte de Tiers-Ordre, fondé par saint Jean Bosco lui-même, et approuvé par le Saint-Siège, par le Bref  " Cum sicuti " le 9 mai 1876.

    Les Coopérateurs gardent la mémoire de vingt-quatre d'entre les leurs, qui furent béatifiés pour avoir témoigné de leur Foi, en étant martyrs pendant la guerre civile espagnole.

    Il s' agit d'une Association peu connue par le grand public, et pourtant elle est une de celles qui connurent le plus de témoins de la Foi catholique pendant ces sombres années.

    Innocents de toutes visées politiques, ils furent les boucs émissaires d'un conflit qui connut aussi des innocents des deux côtés.

    Mais ceux-ci avaient en plus à payer le sacrifice de leur vie, à cause de la haine des forces du mal envers le Christ, Victime toujours immolée...

    C'est à quinze ans, au retour d'un pélerinage à Rome, qu'Ange Ramos décida de devenir Salésien, et fréquenta les Salésiens du faubourg de Sarria, près de Barcelone.

    Ceux-ci venaient de faire construire des écoles professionnelles pour les élèves des classes populaires, ainsi que le Collège San José, aidés par la Vénérable Dorothée de Chopitea (morte en 1891).

    Il émit finalement ses voeux comme coadjuteur en 1897 et resta dans le monde.

    Il fut un apôtre ardent dans les milieux du théâtre et de la peinture, principalement à Barcelone, ville au bouillonnement culturel et artistique. Il était lui-même peintre.

    Il était optimiste, mais aussi prudent et humble.

    Lorsque la guerre éclata, il avait soixante ans, et une vie entière consacrée à sa famille salésienne et à l'art.

    Il fut reconnu dans la rue, alors qu'il vivait retiré, et tué le 11 octobre 1936.

    Il fut béatifié par Jean-Paul II, en mars 2001, avec 31 autres Salésiens.

    Le 28 octobre de cette année aura lieu la béatification à Rome de 498  martyrs espagnols durant la Seconde République et la guerre civile.

    Parmi eux, le groupe des nouveaux bienheureux Salésiens comprend, autour de la cause d' Henri (Enrique) Saiz Aparicio, 63 martyrs !
     
    C'est un nombre extrêmement important pour une famille religieuse, qui s' ajoute aux autres Salésiens précédemment béatifiés.

    Il s'agit de 22 prêtres, 18 coopérateurs, 19 séminaristes, 3 laïcs et un prêtre diocésain coopérateur.
     
    On se souvient aussi spécialement de la coopératrice laïque Thérèse Cejudo, torturée à Pozoblanco.

    Leur âge moyen est de 37 ans. C'est dire s' ils furent jeunes...
     
    Le plus jeune (Frédéric Cobo) avait 17 ans., le plus âgé, le prêtre Félix Paco, avait 69 ans.
     
    Dix-sept d' entre aux avaient moins de 25 ans, quatorze entre 26 et 35, quatorze encore entre 36 et 45, et dix-huit avaient plus de 46 ans.
     
    La plupart moururent en 1936 au début de la guerre civile (à partir de juillet), et seulement deux en 1937.

    Aucun n'avait été auparavant coupable de délit , aucun n'avait été déserteur, aucun n'avait porté d'armes...Et bien sûr aucun n'avait été impliqué en politique...
     
    On peut légitimement dire que s' ils n'avaient été religieux, ou proches de religieux, ils n'auraient sans doute pas été assassinés.
     
     
    Fête le 11 octobre.
     

     

     

     

     

     

     

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