• Bienheureuse Ulrika Nisch, sœur de la Charité de la Sainte-Croix († 1919)

     
     

     

    Bienheureuse Ulrika Nisch († 1919)

    sœur de la Charité de la Sainte-Croix

     

    Bienheureuse Ulrika Nisch, sœur de la Charité de la Sainte-Croix († 1919)

     Par The weaver, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7392948

     

    Franziska (Françoise) Nisch naît hors mariage le 18 septembre 1882, car on refuse à ses parents l’autorisation de se marier. Cela viendra plus tard.

    Elle voit le jour dans un petit village de Souabe Oberdorf-Mittelbiberach (Allemagne).

    La petite ‘Franzi’ est éduquée par sa grand-mère et sa marraine qui lui donnent l’affection qu’elle ne trouve pas auprès de son père.

    Celui-ci est dur avec elle, mais elle lui obéira toujours.

    À l’école, elle ne brille guère, un peu lourdaude, cassant facilement les choses, solitaire mais simple, pieuse et toujours aimable.

    Comme sa famille est pauvre, avec ses frères et sœurs plus jeunes, elle fait des à-côtés qu’on leur paye en nature : pain, œuf, fruit.

    Souffreteuse, elle manque souvent l’école et les résultats s’en ressentent.

    Après son école primaire, elle est placée à douze ans en différents endroits et finalement comme bonne dans une famille à Rorschach en Suisse.

    Elle tombe malade de la tuberculose et elle est soignée à l’hôpital par les sœurs de la charité d’Ingenbohl avec une grande bonté.

    Si bien qu’elle choisit d’entrer chez elles.

    Elle est reçue à Hagne, leur maison provinciale allemande.

    Sœur Ulrika est son nom de religion.

    Elle travaille comme aide-cuisinière à Bühl, puis à Baden-Baden.

    Elle accepte tous les travaux, les humiliations, et elle souffre de maux de tête dont elle ne se plaint jamais.

    Parfois, ce sont les ténèbres dans la prière. « Ces pénibles expériences conduisent Sœur Ulrika à une sérénité du cœur qui lui permet de voir dans les plus petites choses la main paternelle de Dieu et d’accueillir de sa part chaque heure de sa vie avec une reconnaissance d’enfant. » (Jean-Paul II)

    Elle prie jour et nuit. Tout se transforme pour elle en prière.

    Elle jouit de visions mystiques.

    Auprès d’elle, les gens se sentent comme en paradis.

     

     

    Bienheureuse Ulrika Nisch, sœur de la Charité de la Sainte-Croix († 1919)

     

    Tombant à nouveau malade de la tuberculose, on la ramène à la maison provinciale, à Hagne, où elle meurt à 31 ans le 8 mai 1913.

    Quand on veut écrire sa vie, certaines personnes s’étonnent, car ils ne voient pas en quoi réside sa sainteté.

    D’ailleurs les titres des premières brochures sont éloquents : ‘‘La sainte de rien’’, ‘‘La sainte aux marmites’’, ‘‘La voix silencieuse’’.

    Mais les faits parlent d’eux-mêmes : sa tombe est toujours fleurie et de multiples témoignages font état de grâces obtenues.

    Notons en souriant que sœur Franciska sera béatifiée avant sa fondatrice, Mère Marie-Thérèse Scherer, une grande sainte pourtant.

     

    Béatification : 01.11.1987  à Rome  par Jean Paul II

     

    Fête : 8 mai.

    Source

     

    Ulrika Nisch (Mittelbiberach, 18 septembre 1882 - Allensbach, 8 mai 1913) est une religieuse allemande de la congrégation des sœurs de la charité de la Sainte Croix reconnue bienheureuse par l'Église catholique.

    Biographie

    Franziska est née le 18 septembre 1882 dans une famille pauvre. Son père travaillait comme journalier et sa mère s'occupait de leurs enfants.

    Lorsqu'elle eut six ans, Ulrich Nisch reconnut officiellement être son père. Sa famille déménagea à Unterstadion, Allemagne.

    En grandissant, Franziska n'eut d'autre choix que d'aider ses parents et nombreux frères et sœurs en offrant ses services aux familles environnantes.

    À l'âge de douze ans, elle quitta l'école et trouva une place comme servante dans une famille d'instituteurs en Suisse.

    Elle fut décrite comme une personne pleine de joie de vivre et de piété se rendant souvent à la chapelle pour prier.

    Tombée gravement malade en 1903, elle fut admise à l'hôpital et soignée par les religieuses d'Ingenbohl.

    À leur contact, elle prit la décision de rejoindre cette congrégation.

    À l'âge de 22 ans, persuadée que sa véritable vocation était de devenir religieuse, elle prit le voile et prononça ses vœux le 24 avril 1907.

    Elle rejoignit le couvent de Hegne près du Lac de Constance.

    Devenue sœur Ulrika, elle travailla dans les cuisines d'un hôpital de Bühl et de Baden-Baden où elle demeura jusqu'en 1912.

    Atteinte de tuberculose et gravement malade, elle vint finir sa vie à Hegne dans la prière et la contemplation.

    Elle mourut le 08 mai 1913, à l'âge de 30 ans à l'hôpital pour religieuses.

    Sa tombe se trouve dans la crypte du couvent de Hegne dans la ville de Allensbach.

     

    Béatification

    Le procès de béatification commença en 1952, à Fribourg à l'occasion d'une rencontre du tribunal diocésain local et fut officiellement achevé, le 1er novembre 1987 après que le Pape Jean-Paul II ait reconnu « l'héroïcité de ses vertus » et l'ait fait entrer au rang des « Vénérables » en 1984.

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ulrika_Nisch

    En savoir plus :

    http://www.igw-resch-verlag.at/seligeheilige/index.html?http://www.igw-resch-verlag.at/seligeheilige/band2/nisch.html

    http://www.erzbistum-freiburg.de/html/selige_sr_ulrika_nisch.html?t=

     

    L'apparition de la Vierge Marie

    En 1910, à Baden-Baden en Allemagne, elle aurait vu la Vierge Marie accompagnée de l'Enfant Jésus à la maison Saint Vincent où elle est religieuse de la Miséricorde des sœurs de la Croix.

    Elle aurait eu des visions d'anges.

     

     

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