• Bienheureuse Marie-Louise Trichet. Religieuse française († 1759)

     
     

    Bienheureuse Marie-Louise Trichet

    Religieuse française († 1759)

     

     

    Bienheureuse Marie-Louise Trichet. Religieuse française († 1759)

     

    La bienheureuse Marie-Louise de Jésus, née Marie-Louise Trichet le 7 mai 1684 à Poitiers et morte le 28 avril 1759 à Saint-Laurent-sur-Sèvre, est, avec Louis-Marie Grignion de Montfort, la fondatrice de la congrégation religieuse catholique des Filles de la Sagesse.

    Biographie

    Image illustrative de l'article Marie-Louise Trichet

     

    Marie-Louise Trichet est la troisième fille et quatrième enfant dans une famille de huit enfants. Son père, Julien Trichet, était juge au tribunal de Poitiers où, affirme un biographe, sa trop grande honnêteté le desservait.

    Très tôt Marie-Louise manifesta une grande piété, assistant à la messe tous les jours. Aussi en 1701 le Père de Montfort n’eut pas grand mal à la persuader d’embrasser la vie religieuse et à la prendre sous sa direction spirituelle.

    Elle aurait voulu entrer au couvent mais n’avait pas la dot nécessaire pour être admise chez les chanoinesses régulières de saint Augustin, si bien que le Père de Montfort lui conseilla de soigner les pauvres à l’hôpital sans même y avoir aucun statut, ce qu’elle commença à faire le 2 février 1703.

    Elle connut dix ans d’épreuves, au milieu des famines et des épidémies qui marquèrent la fin du règne de Louis XIV et ce n’est qu’en 1713 que lui vint une compagne, Catherine Brunet.

    En 1715, le Père de Montfort les conduisit à La Rochelle où il voulait ouvrir deux écoles, pour garçons et pour filles, et il leur donna une règle ainsi qu’un nom, les Filles de la Sagesse(l’appellation de sœurs étant réservée aux religieuses les plus huppées).

    Malheureusement, il mourait dès 1716, laissant la jeune communauté qui n’avait encore qu’une supérieure, trois professes et une novice.

    Fondation de la maison-mère

    Après le départ des Sœurs, la situation à l'hôpital de Poitiers se dégradait et, en 1719, l'administration leur demanda de revenir.

    Mais comme il s’agissait maintenant d’une congrégation officiellement créée, elle proposa à la Mère Marie-Louise d'installer sa maison-mère et son noviciat à l'hôpital.

    Voyant là une occasion de développer l'Institut que lui avait confié de Montfort, Marie-Louise accepta et retourna à sa ville natale, accompagnée de Catherine (Sœur de la Conception) et Anne-Marie (Sœur Saint-Joseph).

    Le problème, c'est que les administrateurs ne s’intéressaient qu'à l'hôpital, si bien qu'ils inclurent dans le contrat deux clauses inacceptables pour la fondatrice : c’est le conseil qui nommerait la supérieure et la moitié de la dot des novices reviendrait à l'hôpital.

    Ne désirant pas mettre en péril l'autonomie de l'Institut, Marie-Louise refusa. Heureusement, en passant par hasard dans une rue de Poitiers, elle rencontra Jacques Goudeau, un laïc pieux, disciple du Père de Montfort, qui lui avait confié avant le départ en mission, le soin du sanctuaire de Marie, Reine de Tous les Cœurs, à Montbernage.

    Il suggéra à Marie-Louise d’entrer en contact avec Madame de Bouillé, noble dame vivant dans le voisinage de Saint-Laurent-sur-Sèvre : « Elle est dans une position qui la rend capable de vous aider » dit-il.

    Pour Marie-Louise Trichet, c'était un signe de Dieu : Madame de Bouillé, n’était-elle pas une femme dont de Montfort avait été le directeur de conscience ?

    La dame noble manifesta le plus grand désir d’aider les filles disciples du saint missionnaire.

    Tout de suite le doyen de Saint-Laurent accepta la fondation proposée et convoqua une réunion des habitants ; leur acte d'accord a été enregistré à Mortagne le 14 septembre 1719.

    Plus de trente fondations suivirent dans tout l'ouest de la France, de Valognes à Angoulême.

    Marie-Louise de Jésus mourut à Saint-Laurent-sur-Sèvre le 28 avril 1759, quarante-trois ans jour pour jour après saint Louis de Montfort, et est inhumée dans l'église de Saint-Laurent-sur-Sèvre, à côté de la tombe de saint Louis de Montfort.

    Béatification

    Le 16 mai 1993, Marie-Louise de Jésus a été béatifiée à Rome par le Pape Jean-Paul II, qui était un disciple de Montfort.

    Dans le processus d'examen de sa vie avant la béatification, un cardinal a écrit d'elle « Elle offre un exemple de la façon de travailler pour le développement de la personne humaine tout entière dans un esprit de sacrifice, à la recherche d'aucune récompense, toujours ouverte à lire les signes des temps avec un esprit serein et humble. ».

    Le 19 septembre 1996, le Pape Jean-Paul II est venu à Saint-Laurent-sur-Sèvre méditer et prier sur les tombeaux de saint Louis de Montfort et de la bienheureuse Marie-Louise de Jésus.

    Fête

    La bienheureuse Marie-Louise de Jésus est fêtée le 7 mai.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Louise_Trichet

    En savoir plus :

    http://www.maisonmarielouise.org/index2.php?action=article&num_article=35

     

     
     
    Marie-Louise de Jésus
     


    Marie-Louise Trichet (en religion Marie-Louise de Jésus) est, avec Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, la cofondatrice de la congrégation des religieuses appelées Filles de la Sagesse.

    Elle est née à Poitiers le 7 mai 1684, elle est baptisée le jour-même.

    C'est la quatrième d'une famille de 8 enfants.

    Elle reçoit une solide éducation chrétienne dans sa famille et à l'école.

    À 17 ans, elle rencontre pour la première fois Louis-Marie Grignion de Montfort qui vient d'être nommé aumônier de l'hôpital de Poitiers. Sa renommée de prédicateur et de confesseur est déjà grande parmi la jeunesse de cette région du Poitou.

    Spontanément, Marie-Louise offre ses services à l'hôpital : elle consacre une bonne partie de son temps aux pauvres et aux malades.

    Mais voilà que Louis-Marie de Montfort lui demande d'y « demeurer ». À cet appel, Marie-Louise répond par un oui total.

    À l'hôpital, il n'y a pas de poste libre comme gouvernante... qu'à cela ne tienne, Marie-Louise se fait admettre tout simplement comme « pauvre ». Elle a 19 ans.
    « Tu deviendras folle comme ce prêtre » lui avait dit sa mère.

    Quelle idée, quand on est belle, jeune et de bonne famille, de se vêtir d'un habit de bure grise (2 février 1703) et de passer son temps à soigner vagabonds, malades et pestiférés ! Quelle folie de suivre « ce prêtre fou » !

    Pendant 10 ans, Marie-Louise va s'acquitter le plus parfaitement possible de son humble service de soignante. Louis-Marie de Montfort a quitté Poitiers ; Marie-Louise est seule.

    La célèbre croix que Montfort a dessinée est plantée au cœur de l'hôpital.
    Marie-Louise porte une croix sur sa bure grise, mais surtout dans son cœur.
     

    Marie-Louise de Jésus

     
    Elle doit vivre, en effet, le service épuisant de chaque jour, l'absence de compagnes, le décès de deux de ses sœurs et de son frère, jeune prêtre emporté par la peste, victime de son dévouement.
    C'est le début d'une aventure qui est l'histoire même de la congrégation des Filles de la Sagesse.
    1714 : Arrivée de la première compagne, Catherine Brunet.
    1715 : Fondation de la première communauté à La Rochelle (Charente) avec deux nouvelles recrues : Marie Régnier et Marie Valleau.
    1716 : Mort prématurée de Louis-Marie de Montfort à l'âge de 43 ans.
    La jeune congrégation est bouleversée par cette nouvelle aussi douloureuse qu'inattendue. Marie-Louise expérimente une parole écrite par Louis-Marie de Montfort « Si on ne hasarde quelque chose pour Dieu, on ne fait rien de grand pour Lui ».
    Pendant 43 ans, Marie-Louise de Jésus, seule, va former ses compagnes, conduire et développer les fondations qui se multiplient : petites écoles de charité, visites et soins des infirmes, soupe populaire pour les mendiants, gestion des grands hôpitaux maritimes de France.
    Les pauvres de l'hôpital de Niort l'appellent « La Bonne Mère Jésus ». 
    Son programme de vie est tout simple : « Il faut bien que j'aime Dieu caché dans mon prochain » (Refrain d'un cantique composé par Louis-Marie de Montfort et destiné aux Filles de la Sagesse).
    Quand elle meurt à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) le 28 avril 1759, la congrégation compte 174 religieuses réparties en 36 communautés outre la maison-mère. Louis-Marie de Montfort et Marie-Louise de Jésus reposent tous deux à l'église paroissiale de Saint-Laurent.
    Depuis cette date, des milliers et des milliers de Filles de la Sagesse (16.883) ont puisé leur sagesse dans la folie de l'amour de Dieu et des pauvres. Aujourd'hui, plus de 2.500 poursuivent cette aventure sur les cinq continents.
    Le 16 1993, Marie-Louise de Jésus (Trichet) est déclarée « Bienheureuse » par le Pape Jean-Paul II à Rome.
    Le 19 septembre 1996, le Pape Jean-Paul II vient se recueillir et prier sur les tombeaux de Saint Louis-Marie de Montfort et de la Bienheureuse Marie-Louise de Jésus, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée).
    Par sa vie et par ses œuvres, Marie-Louise de Jésus révèle un message d'une brûlante actualité : promotion intégrale de la personne humaine et service des plus pauvres, pour l'amour de Jésus-Christ Sagesse.
     
     
     

     

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