• Bienheureuse Lidwine Meneguzzi († 1941)

     
     

    Bienheureuse Lidwine Meneguzzi († 1941)

    religieuse de l’Institut de Saint-François de Sales

     

     

    Bienheureuse Lidwine  Meneguzzi († 1941)

     

    Elisa Angela (Élise Angèle) Meneguzzi naît en 1901 à Giarra près d’Abano Terme dans la province de Padoue en Vénétie.

    Ses parents sont des paysans pauvres, animés d’une foi profonde. Lidwine aime le catéchisme, et devient elle-même catéchiste.

    A 14 ans, ses parents la placent comme servante dans des familles ou des hôtels.

    Partout on apprécie son caractère doux et complaisant. Son travail lui permet d’aider les siens.

    Mais « la dimension la plus vivante et la plus concrète qui transparaît de l’existence de Sœur Liduina, est une âme profondément missionnaire » (Jean Paul II).

    En 1926, elle entre dans la Congrégation des Sœurs de Saint François de Sales (Salésiennes) qui ont leur Maison mère à Padoue et devient Sœur Lidwine.

    Là, au pensionnat de Sainte Croix, elle remplit avec amour toutes les tâches qu’on lui confie : infirmière, sacristine, lingère.

    Par sa tendresse et sa patience, elle sait se faire aimer des collégiennes qui l’adoptent pour amie et confidente.

    En 1937 elle réalise le grand rêve qu’elle porte dans son cœur : partir en pays de mission pour apporter la foi et l’amour du Christ aux nombreux frères qui ne le connaissent pas.

    Ses supérieures l’envoient en Éthiopie, colonie récemment conquise par le régime de Mussolini en 1935-36.

    Elle réside à Dire-Dawa, une ville cosmopolite, mosaïque de races et de religions.

    Elle travaille à l’ ‘Hôpital civil Parini’ tenu par les religieuses.

    Comme naguère au collège Sainte Croix, elle se fait toute à tous et, à l’hôpital, tout le monde la connaît et l’aime ; on l’appelle ‘Ange de charité’ ou ‘l’ange blanc’.

    Les gens du pays la nomment ‘Sister Gudda’, la grande sœur. Elle aime parler de la bonté de Dieu le Père, du Christ, le seul sauveur et du bonheur du ciel.

    Elle s’occupe sans distinction des catholiques, des coptes, des musulmans et des païens.

    Les autochtones, presque tous musulmans sont fascinés par elle et en conçoivent plus de sympathie pour la religion catholique.

    On l’appelle ‘flamme œcuménique’.

    Elle ne possède pas une grande culture théologique, mais un grand élan intérieur alimenté par un contact profond avec Dieu.

    Quand la guerre de 1939 éclate, l’hôpital civil devient hôpital militaire et quand les bombes qui s’abattent sur la ville atteignent l’hôpital, il n’y a qu’un seul cri dans toutes les bouches : « Au secours, Sœur Liduina ! »

    Elle transporte les blessés en lieu sûr sans se soucier du danger.

    Elle encourage les affligés, soigne les blessés et se penche sur les mourants pour leur suggérer un acte de contrition.

    Munie de son inséparable fiole d’eau bénite, elle baptise les enfants à l’article de la mort.

    Minée elle-même par une maladie incurable (une tumeur) elle perd peu a peu ses forces, mais pas sa charité ni sa paix.

    Elle se soumet finalement à une opération chirurgicale qui sera suivie de complications inattendues.

    Un médecin déclare : « Je n’ai jamais vu quelqu’un mourir avec une telle joie et une telle béatitude. »

    Elle offre sa vie pour la paix dans le monde et s’éteint en 1941, à 40 ans : vie brève mais intense.

    Les soldats la réclamant comme faisant partie de leur famille, elle est enterrée dans la partie du cimetière qui leur est réservée.

    Trente ans plus tard, en 1961, elle est ramenée à Padoue où elle repose dans la chapelle de la Maison mère.

    « Sœur Lidwine nous laisse un message chargé de joie et d’optimisme. Elle nous encourage à aimer la vie de son premier bourgeon à son crépuscule naturel et à respecter chaque personne humaine » (Jean Paul II).

    Source : https://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0595.htm

     

    Image illustrative de l’article Lidwine Meneguzzi

     

     

    Lidwine Meneguzzi (Abano Terme, 12 septembre 1901 - Dire Dawa, 2 décembre 1941) est une religieuse italienne de la congrégation des sœurs de Saint François de Sales reconnue bienheureuse par l'Église catholique.

    Biographie

    Née à Abano Terme, (province de Padoue) le 12 septembre 1901 dans une famille de fermiers, elle est baptisée sous les noms d’Élise Angèle.

    À 14 ans, ses parents la placent comme servante dans des familles ou des hôtels.

    Désirant consacrer sa vie à Dieu, elle entre chez les sœurs de Saint François de Sales le 5 mars 1926 à Padoue et reçoit le nom de sœur Lidwine.

    Dans le pensionnat de Sainte Croix, elle remplit toutes les tâches qu’on lui confie : lingère, infirmière, sacristine et sait se faire aimer des collégiennes.

    Elle désire ardemment partir en pays de mission, son rêve se réalise en 1937 car ses supérieures l’envoient en Éthiopie, colonie récemment conquise par le régime de Mussolini.

    Elle est nommée à Dire Dawa, ville cosmopolite caractérisée par la présence de personnes d'origines, de coutumes et de religions différentes.

    Là, elle travaille dans un hôpital tenu par les religieuses.

    Tout le monde la connaît et l’aime, on l’appelle l'ange de charité ou l'ange blanc.

    Elle s’occupe sans distinction des catholiques, des coptes, des musulmans et des païens.

    Le déclenchement de la seconde Guerre mondiale transforme l'établissement de santé en hôpital militaire et elle doit multiplier sa générosité et son attention, transporte les blessés en lieu sûr sans se soucier du danger, même sous les bombes, elle extrait les blessés des décombres pour les transporter dans les abris, leur donner les premiers soins.

    Une tumeur l’emporte le 2 décembre 1941 à 40 ans.

    En juillet 1961, les restes de sœur Lidwine sont transportés à Padoue dans la chapelle de la maison-mère.

    Elle est reconnue vénérable le 25 juin 1996 par Jean-Paul II et béatifiée par le même pape le 20 octobre 2002.

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Lidwine_Meneguzzi

     

     

     

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