• Bienheureuse Hélène de Hongrie

     
     

    Bienheureuse Hélène de Hongrie (ou Ilona)

     

    Image illustrative de l’article Yolande de Pologne

     

     

    Yolande de Pologne, née en 1235 et morte le 11 juin 1298 à Gniezno, est une princesse hongroise, notamment devenue duchesse de Grande-Pologne par son mariage avec Boleslas le Pieux.

    À la mort de son époux en 1279, elle entre au sein de l'Ordre des clarisses et fonde notamment un monastère à Gniezno.

    Son culte en tant que bienheureuse est reconnu le 14 juin 1827 par le pape Léon XII.

    Biographie

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    Reliques de la bienheureuse Yolande de Pologne dans l'église de l'Assomption et de saint Antoine de Gniezno

    Par Romuald Wróblewski — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=18594808

     

    Famille et jeunesse

    Fille du roi Béla IV de Hongrie et de la reine Marie Lascaris, elle est la sœur des saintes Marguerite de Hongrie et Kinga de Pologne ainsi que la nièce de sainte Élisabeth de Hongrie et la petite-nièce de sainte Edwige de Silésie. Elle est également une cousine de sainte Agnès de Bohême.

    Elle grandit dans une atmosphère d'ascétisme, de piété et de traditions strictes.

    Mariage et descendance

    En 1256, elle épouse Boleslas le Pieux à Cracovie. Après son mariage, elle adopte le second prénom d'Hélène et utilise les deux noms simultanément ou alternativement. En raison de la guerre, elle vit deux années consécutives à la cour du duc Boleslas V le Pudique, époux de sa sœur Kinga. Après cela, elle retourne vivre à la cour de son mari et, en 1263, elle donne naissance à Élisabeth, leur première fille. Quelques années plus tard, elle met au monde sa deuxième fille, Edwige, future reine de Pologne. Enfin, vers 1276, naît sa troisième et dernière fille, Anna (pl).

    La princesse Yolande est également très proche de ses nombreux neveux et nièces car à la mort de son beau-frère Przemysl Ier, son époux devient le protecteur des enfants de son frère, dont Przemysl II, au nom duquel il commence à régner sur la seconde moitié de la Wielkopolska.

    Fin de vie

    Peu de temps après la mort de Boleslas le Pieux, le 13 ou 14 avril 1279, Yolande-Hélène se rend à la cour de sa sœur Kinga, à Cracovie, puis retourne chez elle, en Grande-Pologne.

    En 1284, elle devient nonne au sein de l'Ordre des pauvres dames.

    Contrainte de déménager en raison du conflit armé dans la région, Yolande fonde un nouveau monastère à Gniezno dont elle devient abbesse peu avant sa mort, le 11 juin 1298.

    Culte

    Immédiatement après sa mort, sa tombe devient célèbre pour les miracles qui s'y déroulent et devient rapidement un lieu de pèlerinage important. Cependant, la première Vie de Yolande n'apparaît qu'en 1723.

    Le 14 juin 1827, soit trois jours avant l'anniversaire de sa mort, le pape Léon XII approuve son culte. Mais, en raison du contexte politique de Poznań, qui dépend du gouvernement prussien, la cérémonie de béatification ne peut avoir lieu qu'en 1834. À cette occasion, les reliques de la bienheureuse Yolande sont déplacées à la chapelle de l'Ordre des clarisses, qui prend alors son nom.

    Elle est célébrée le 15 juin et est proclamée patronne de l'archidiocèse de Gniezno et du diocèse de Kalisz.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yolande_de_Pologne

     

    Bienheureuse Hélène de Hongrie

     

     

    Religieuse dominicaine de Vezszprem, elle fut même la maîtresse des novices de sainte Marguerite de Hongrie qui, fille du roi Béla IV, devint à son tour religieuse dominicaine.

    Elle épousa le roi de Pologne, Boleslas V. Veuve très jeune, elle entra chez les clarisses de Gniezno. Son culte fut approuvée en 1827. 

    La bienheureuse Hélène aurait porté les stigmates de la Passion du Christ.

    Les Hongrois et l'Ordre dominicain la vénèrent comme bienheureuse.

    Elle meurt en 1270.

    Apparition de la Vierge

    Elle a vu une image de la Vierge tenant son Fils dans ses bras se déplacer.

    La statue opère un mouvement depuis l'autel jusqu'à la fenêtre se  trouvant au milieu de la chapelle avant de se retrouver soudain dans sa main.

     

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