• Bienheureuse Antoinette de Florence, Clarisse à Florence († 1472)

     
     

     

    Bienheureuse Antoinette de Florence (ou Antonia)

     Clarisse à Florence († 1472)

     

    Image illustrative de l’article Antoinette de Florence

     

    Fresque de la bienheureuse Antoinette dans le cloître du couvent des frères à Ocre (L'Aquila)

     

    Antoinette de Florence (en italien : Antonia da Firenze, parfois italien : Antonia d'Aquila) née à Florence en 1400 morte à L'Aquila le 29 février 1472 est une religieuse bienheureuse italienne, veuve, fondatrice et abbesse du monastère du Corpo di Cristo sous la première règle de sainte Claire d'Assise.

    Biographie

    Antoinette est née à Florence en 1400, très jeune elle se marie et a un enfant. Restée veuve, elle entre au monastère des tertiaires de saint François, fondé à Florence en 1429 par la bienheureuse Angeline.

    Antoinette est abbesse à Foligno entre 1430 et 1433, puis à L'Aquila où en 1447, encouragée par saint Jean de Capistran, elle fonde le monastère du Corpus Domini sous la première règle de sainte Claire d'Assise.

    La bienheureuse Antoinette est morte le 29 février 1472.

    Pie IX a approuvé le culte le 17 septembre 1847.

    Sa dépouille, toujours intacte et souple était conservée au monastère santa Chiara dell'eucarestia à L'Aquila puis transférée le 15 juillet 2006 au couvent des clarisses de Santa Chiara à Paganica.

    Lors du séisme de L'Aquila du 6 avril 2009 le monastère des clarisses et le centre historique de Paganica, frazione situé à 9 km ont subi d'importants dégâts. Le toit du monastère s'est écroulé à 3,32 heures provoquant la mort de l'abbesse Maria Gemma Antonucci et blessant gravement deux autres sœurs. Le reste de la communauté dut partir et décida de mettre en lieu sûr la dépouille de la bienheureuse Antoinette en la transférant au monastère des clarisses de Pollenza dans la province de Macerata. Ce n'est que le 16 juillet 2015, une fois les travaux de remise en état achevés, que la dépouille d'Antoinette de Florence retrouve sa place au monastère des clarisses de Paganica.

    La fête liturgique fixée au 28 février (29 février les années bissextiles).

    Béatification et canonisation

    En 1477 l'évêque Borgio, constatant la parfaite conservation du corps et connaissant ses références de sainteté en autorise le culte qui sera autorisé par Pie IX le 17 septembre 1847, confirmé le 28 juillet 1848.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoinette_de_Florence

     

    Antonia naquit à Florence en 1400. Jeune veuve avec un enfant, elle s’opposa à sa famille qui lui proposait de secondes noces. De son côté, elle considérait les adversités de la vie comme un dessein particulier du Seigneur.

     

    A cette époque, saint Bernardin de Sienne, avec ses compagnons, répandait en maintes villes d’Italie le mouvement de l’Observance, avec un retour au “francescanisme” des origines. La plupart des homélies se faisaient sur la place publique, car les églises étaient trop petites pour contenir toutes les foules qui accouraient. C’est ainsi que frère Bernardino se fit entendre à Sainte Croix de Florence du 8 mars au 3 mai 1425. Après l’avoir entendu, Antonia répondit “oui” sans conditions à l’appel de Dieu. Elle avait connu la vie matrimoniale, elle était mère, mais le Seigneur apportait un tournant à sa vie. Quatre ans plus tard, après avoir réglé les affaires familiales, elle entra parmi les tertiaires franciscaines fondées par la bienheureuse Angiolina de Marsciano, elle aussi jeune veuve.

     

    Le couvent florentin de saint Onofrio était déjà le cinquième qui se fondait. Peu après sa profession, Antonia fut envoyée, au vu de son charisme, dans le monastère le plus ancien de l’Ordre, érigé à Foligno en 1397. La fondatrice la transféra successivement à Assise, puis à Todi, enfin à L’Aquila en vue de fonder une nouvelle communauté. C’était le 2 février 1433, fête de la Présentation de Jésus au Temple. Ce couvent de L’Aquila, mis sous la protection de sainte Elisabeth, fut guidé par Antonia pendant quatorze années, durant lesquelles elle se voua corps et âme à la croissance de la communauté dans les préceptes de l’Evangile.

     

    Toutefois, dans le cœur d’Antonia mûrissait le désir d’une vie davantage contemplative. Il faut signaler aussi que pendant plusieurs années elle subit une pénible épreuve à cause des désordres de Battista, son fils, qui dilapidait tout le patrimoine familial, engendrant aussi des litiges entre parents.

     

    Concernant la réforme de l’Observance, plusieurs communautés de Clarisses y adhérèrent, et ce fut saint Giovanni de Capistran qui guida la réforme à L’Aquila. Antonia fut parmi les premières de ce groupe. Le Saint trouva l’édifice adéquat pour abriter le monastère, et présida à la solennelle fondation le 16 juillet 1447. Partant de Collemaggio, le cortège accompagna Antonia, nouvellement élue abbesse par volonté de Jean de Capistran, avec ses treize compagnes, pour rejoindre le monastère de l’Eucharistie (appelé aussi du “Corpus Domini”). Les débuts furent marqués par une extrême pauvreté, on manquait du plus nécessaire et Antonia n’hésita pas à aller mendier. Les religieuses vivaient la pauvreté avec une joie évangélique, leur Mère leur en donnait un exemple courageux et maternel, tout cela dans un climat authentiquement fraternel. Il en résulta des fruits abondants et de nombreuses vocations.

     

    Même le fils d’Antonia bénéficia de l’influence de saint Jean de Capistran : Battista vêtit en effet l’habit franciscain au couvent de Campli où sa conduite fut exemplaire.

     

    Après sept années, Antonia obtint enfin de pouvoir s’adonner exclusivement à la contemplation et au silence. Sainte Claire d’Assise disait d’elle : “Elle se taisait, mais sa renommée hurlait”. Modeste et obéissante, elle se mettait à la dernière place aussi bien à table qu’au chœur, et se mettait les habits les plus usés, que ses consœurs ne pouvaient plus mettre. Certaines moniales la virent ravie en extase, avec une auréole lumineuse au-dessus de sa tête. Dans les dernières années de sa vie, elle dissimula une plaie qu’elle avait contractée à la jambe. Elle mourut à vingt-et-une heures le 29 février 1472, entourée de ses chères consœurs.

     

    Des miracles eurent lieu avant même sa sépulture. Une des moniales s’étendit près d’elle et guérit de plusieurs plaies. Les magistrats de la ville voulurent assumer les frais des obsèques. Quinze jours après la sépulture, les consœurs l’exhumèrent pour en revoir encore une fois les traits, et la trouvèrent comme si elle venait de s’éteindre. Le bruit s’en répandit dans la ville et l’évêque Agnifili ordonna qu’on l’ensevelît dans un endroit choisi. Cinq ans plus tard en 1477, l’évêque Borgio ordonna une nouvelle reconnaissance de la dépouille, constata la parfaite conservation du corps de Mère Antonia et, connaissant bien sa renommée de sainteté, en autorisa le culte. Le culte fut à nouveau confirmé en 1848.

     

    Récemment, les reliques de la Bienheureuse ont été transférées du monastère de l’Eucharistie à celui des Clarisses de Paganica, non sans quelques manifestations de mécontentement des habitants de l’Aquila.

     

    La Bienheureuse est donc inscrite au Martyrologe le 29 février.

     

    Bruno Kiefer, Prêtre

    Source

    Elle se maria à quinze ans et devint veuve très jeune encore.

    Elle se remaria et mais elle connut à nouveau le veuvage.

    Alors elle décida d'entrer chez les clarisses de sa ville natale, Florence.

    Elle eut beaucoup à souffrir à cause de l'un de ses fils qui ne cessa de la tourmenter.

    Mais son père spirituel, saint Jean de Capistran, la réconfortait et elle reçut de Dieu de grandes consolations.

    Fête le 28 février. Fête locale le 29 février.

    L'apparition de la Vierge

    Elle aurait vu la Vierge Marie à plusieurs reprises.

     

     

    ← Retour (Les saints par ordre alphabétique) 

    ← Retour (Le calendrier des saints)