• Bernard-Marie de Jésus Silvestrelli

     
     

    Bienheureux Bernard-Marie de Jésus Silvestrelli

     

    Bernard-Marie de Jésus Silvestrelli

     

    Cesare Silvestrelli en religion Bernard-Marie de Jésus est un prêtre passioniste (Rome,7 novembre 1831 - Moricone, 9 décembre 1911) vu comme le second fondateur de l'institut, Il est béatifié par le pape Jean-Paul II en 1988.

    Biographie

    Né le 7 novembre 1831 à Rome de Gian Tommaso et Teresa Silvestrelli, il est baptisé sous le nom de Cesare Pietro le même jour.

    Il fait ses études au collège romain.

    Attiré par la vie des passionistes, il entre au noviciat au monastère du Monte Argentario le 25 mars 1854 à l'âge de 22 ans et reçoit l'habit religieux le 7 avril sous le nom de Louis du Sacré-Cœur de Marie.

    Un mois plus tard, cependant, il est contraint d'abandonner pour raison de santé mais continue à vivre avec les passionistes dans une autre maison de la ville pendant qu'il fait des études théologiques.

    Il est ordonné prêtre le 22 décembre 1855 et décide de se présenter de nouveau dans la congrégation, il entre cette fois au noviciat de Morrovalle où il reprend l'habit avec le nom de frère Bernard-Marie de Jésus.

    Là, il est le camarade d'un autre novice qui sera canonisé : saint Gabriel de l'Addolorata.

    Il fait sa profession perpétuelle le 28 avril 1857 et poursuit des études pour la prédication, celles-ci achevées, il est affecté, d'abord au bureau du directeur des étudiants à Morrovalle (1860-1864) puis comme maître des novices au monastère passioniste de la Scala Santa à côté de la Basilique Saint-Jean-de-Latran à Rome ( 1864-1869).

    Il est nommé ensuite recteur de la communauté. C'est là que, le 19 septembre 1870, le pape Pie IX visite la Scala Santa avant que la ville soit assiégée lors de la prise de Rome. Bernard-Marie soutient le pape par le bras et montent les marches à genoux, pleurant amèrement.

    En 1876, il est premier consulteur provincial de la province romaine puis vice-supérieur provincial.

    Au chapitre général de 1878, il est élu supérieur général.

    Il fonde de nouvelles maisons à l'étranger (en particulier en Amérique latine) et réforme les règles de la congrégation, étant particulièrement ferme sur le retour à l'esprit du fondateur, saint Paul de la Croix, pour faire revivre l'esprit originel.

    En 1884, il est désigné de nouveau comme supérieur général mais démissionne du poste en 1889.

    En 1893, une vision de saint Gabriel de l'Addolorata convainc le père Bernard-Marie d'assister au chapitre et il est, une fois de plus, choisi comme supérieur général, poste dont il est réélu en 1899 et 1905.

    Il établi un centre international d'études pour les étudiants passionistes à saints Jean et Paul de Rome et visite chaque province de sa congrégation dans le monde.

    Il démissionne de nouveau en 1905, mais est nommé général honoraire à vie.

    En 1911, il prend sa retraite à la communauté passioniste du Moricone et meurt en décembre de la même année.

    Béatification

    La cause de sa canonisation a été ouverte le 23 mai 1939. Il est déclaré vénérable par le pape Paul VI en 1973 et béatifié par le pape Jean-Paul II le 16 octobre 1988.

    Il est fêté le 9 décembre.

    Attributs

    Habit de Passionniste avec livre.

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard-Marie_de_J%C3%A9sus

     

    César Silvestrelli est né en 1831 à Rome.

    Malgré l’opposition de sa famille, il entre dans la Congrégation des Passionnistes (fondés par saint Paul de la Croix au XVIIe siècle) au monastère de Morrovalle.

    Son nom de religion est Bernard Marie de Jésus.

    La Providence lui donne comme compagnon de noviciat saint Gabriel de l’Addolorata (†1862), avec qui il noue amitié, et ensemble, ils s’encouragent sur les chemins de la sainteté.

    Frère Bernard de Jésus reçoit l’ordination sacerdotale le 22 décembre 1855 au Monte Argentario (haut-lieu des Passionnistes dans les monts de Toscane), et il émet ses vœux religieux en 1857.

    Lorsqu’il commence à avoir des problèmes de santé, il doit faire confiance à la grâce d’autant plus qu’on lui confie très tôt des responsabilités : directeur des études, maître des novices, Consulteur provincial.

    À ceux dont il a la charge, il inculque l’esprit de la Congrégation dans sa ferveur primitive, celle du “fidèle et dévoué disciple du crucifix et de Notre-Dame des sept Douleurs” (Jean-Paul II).

    En 1878, il est élu Supérieur Général. En cette époque difficile pour les rapports entre l’Église et l’État italien naissant (Risorgimento), sa Congrégation est supprimée en Italie, mais il prend sa défense et obtient son rétablissement ; de même pour la Province française soumise aux mêmes turbulences.

    Il accroît sa Congrégation, au point de doubler ses membres, fondant six nouvelles provinces ; à tel point qu’on a pu l’appeler “le second fondateur des Passionnistes”.

    Il fait aussi un travail en profondeur, affermissant l’esprit de sa congrégation et « confirmant les religieux sur le chemin difficile à la suite du Christ crucifié. Il les encourage à poursuivre ce chemin avec une âme généreuse, dans l’austère discipline de la vie passionniste, pour être devant le monde la mémoire vivante de la Passion du Christ » (Id.).

    Quant aux fidèles, il les invite à cultiver dans leur cœur la confiance, spécialement dans les moments difficiles, à l’exemple de ce qu’il a vécu lui-même.

    Après avoir dirigé la Congrégation pendant 25 ans, il résilie sa charge, et le Souverain Pontife le nomme aussitôt ‘Supérieur honoraire’ à vie.

    Il meurt à 80 ans en 1911 au monastère de Moricone, où il s’était retiré.

    Béatification : 16.10.1988  à Rome  par Jean Paul II

    Source : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0309.htm

     

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