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Benoît XIII (Antipape)
Benoît XIII (Antipape)
Retable de Cinctorres (XVe siècle) représentant Benoît XIII
Pedro Martínez de Luna, ou Pierre de Lune (Illueca, royaume d'Aragon, 1329 - Peníscola, royaume de Valence, 27 novembre 1422), est un cardinal aragonais qui devient pape d'Avignon sous le nom de Benoît XIII. Bien que l'Église catholique ne se soit jamais prononcée sur le fait qu'il fut antipape, tout comme Clément VII, son prédécesseur, les papes suivants reprendront néanmoins les noms de Clément VII et Benoît XIII comme s'ils n'étaient pas légitimes.
Biographie
Cardinal au début du grand schisme d’Occident
Pedro de Luna est issu d’une famille noble d’Aragon. Il s’adonne d’abord à la jurisprudence civile et canonique, quitte cette étude pour porter les armes, la reprend ensuite, enseigne le droit canonique comme professeur à l’université de Montpellier. Il écrit de nombreux ouvrages de droit, et même des manuels de théologie et d’ascèse.
Il est nommé cardinal en 1375. Familier de Grégoire XI, il est prévôt de Valence (Espagne) et cardinal diacre de Sainte-Marie in Cosmedin.
En 1377, il revient à la Rome du pape Grégoire XI et, au conclave de 1378 qui marque le début du Grand Schisme d'Occident, il prend parti pour Clément VII.
Pape à Avignon
Couronnement de Benoît XIII
À la mort de Clément VII (en 1394) qui siège à Avignon, les cardinaux avignonnais l’élisent pape le 28 septembre 1394 (il est ordonné prêtre et consacré évêque) ; il prend le nom de Benoît XIII.
Dans le camp de Benoît XIII se rangent la France, la Castille, l'Aragon, le Portugal, l'Écosse, la Bretagne, la Savoie et le royaume de Chypre.
Cette année-là, Philippe le Hardi, régent du royaume de France depuis la folie du roi Charles VI, demande à l'Université de Paris de lui présenter une recommandation sur les moyens de mettre fin au schisme. En effet, avec une politique fiscale agressive qui prive le clergé d'une grande part des bénéfices issus de ses charges, Benoît XIII s'est mis à dos nombre de religieux. Philippe le Hardi qui suit une politique conciliante vis-à-vis de la papauté de Rome pour ménager les Flamands, a tout intérêt à mettre fin au Schisme. Après plusieurs mois de délibérations, l'Université présente trois solutions : la voie de compromis (laisser aux pontifes le soin de mettre fin eux-mêmes au schisme), la voie de cession (il faut les démettre simultanément et en élire un autre) ou la réunion d'un concile qui aurait pour but de trancher le problème.
En février 1395, le Conseil du roi appuie le principe d'une démarche pour la voie de cession (Louis d'Orléans, partisan de la voie de fait qui sert ses intérêts italiens, a été évincé par Philippe le Hardi). Cependant, ni Benoît XIII, ni Boniface IX, n'acceptent de se démettre. On décide alors de les y obliger en ayant recours à une soustraction d'obédience. Entre l'Université de Paris et le Saint-Siège, les positions se raidissent. Dès lors, les Parisiens font valoir leurs vieux projets de réforme de l'Église et voient en Philippe le Hardi leur champion. En 1398, un Conseil national des évêques tenu à Paris vote une ordonnance retirant au pape les bénéfices et les taxes ecclésiastiques au profit du roi de France. Autrement dit, l'Église de France se gouvernera elle-même et c'est le roi qui légifèrera en matière religieuse. Seule l'autorité spirituelle est reconnue au pape d'Avignon. La France est bientôt imitée par la Sicile, la Castille et la Navarre.
Benoît XIII s'enfuit d'Avignon
Benoît XIII apprenant la soustraction d'obédience
Raymond de Turenne par Girolamo di Benvenuto
Entrée de la salle au trésor du palais des papes
Par I, BrokenSphere, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3585088
Après la soustraction d'obédience du 28 juillet 1398, le pontife avignonnais s'enferme alors dans son palais où vient l'assiéger Geoffroy le Meingre, dit Boucicaut, en septembre.
La cuisine du Grand Tinel fut, lors de ce premier siège, le théâtre d'une intrusion de la part des hommes de Boucicaut et de Raymond de Turenne, le neveu de Grégoire XI. Martin d'Alpartil, un chroniqueur aragonais (d'Alpartil) contemporain, narre leur coup de force. Ayant réussi à pénétrer sous l'enceinte du palais en remontant la Durançole et les égouts des cuisines, ils empruntèrent un escalier à vis qui les mena dans la cuisine haute. Alertées, les troupes fidèles à Benoît XIII les repoussèrent en leur jetant des pierres détachées de la hotte et des fascines enflammées.
Ce récit est corroboré par le facteur avignonnais de Francesco di Marco Datini, le grand marchand de Prato auquel il écrivit :
« Hier, 25 octobre, nous étions ce soir-là à table, lorsqu'il vint un chevalier espagnol qui s'arma dans la boutique : nous eûmes bien de lui 200 florins. »
Questionné, l'acquéreur indiqua que lui et les siens allaient pénétrer dans le palais par les égouts.
« Bref à minuit, 50 à 60 des meilleurs qui se trouvaient là, entrèrent dans ce palais. Mais, lorsque tous ces gens furent dedans, une échelle, dit-on, se renversa et la chose fut découverte sans qu'ils pussent retourner en arrière. Le résultat fut que tous les nôtres furent faits prisonniers, la plupart blessés et que l'un d'eux fut tué. »
Le facteur attribue l'échec de ce coup de main à la fébrilité et à la précipitation de ses auteurs :
« Ils étaient si désireux d'entrer dans ce palais, et Dieu sait que c'était une belle proie ! Pensez qu'il y a dedans plus d'un million d'or ! Depuis quatre ans ce pape a toujours ramassé de l'or. Ils eussent été tous riches, et maintenant ils sont prisonniers, ce qui afflige beaucoup la ville d'Avignon. »
Après trois mois de combats intenses, le siège s'éternisa et le blocus du palais fut décidé. Puis en avril 1399, seules les issues furent gardées pour empêcher Benoît XIII de s'enfuir. La correspondance envoyée à Prato continue à faire vivre le quotidien du siège vu par des Avignonnais. Une lettre datée du 31 mai 1401 avertit l’ancien négociant avignonnais de l’incendie de son ancienne chambre :
« Le dernier jour du mois passé, la nuit, avant prime, quatre maisons ont brûlé devant chez vous, exactement en face de la chambre du haut dans laquelle vous aviez coutume de dormir ; et puis le feu fut chassé par le vent contraire dans votre chambre et la brûla avec lit, courtines, quelques marchandises, écritures et autres choses, parce que le feu était fort et prit à une heure où tout le monde dormait, si bien que nous ne pûmes sortir ce qui était dans votre chambre étant occupés à sauver des choses de plus grande valeur. »
Celle du 13 novembre informe le marchand du bombardement de sa maison :
« L’homme du palais (le pape) a commencé à tirer la bombarde, ici, dans les Changes et dans la rue de l’Épicerie. Il a lancé dans votre toit une pierre de 25 livres qui en a enlevé un morceau et qui est venue tomber devant la porte sans faire de mal à personne, grâce à Dieu. »
Finalement, en dépit de la surveillance dont il était l'objet, le pontife réussit à quitter le palais et sa ville de résidence le 11 mars 1403, après un éprouvant siège de cinq ans. Il parvient à se réfugier au château de Châteaurenard, chez le comte de Provence Louis II d'Anjou, qui s'opposait depuis le début à la soustraction d'obédience.
Selon Frédéric Mistral, qui rapporte la légende, avant de partir, il aurait entreposé dans un sous-sol du palais des papes, un trésor composé d'objets et de statues en or massif. Seul l'ambassadeur de Venise fut mis dans le secret. Le poète provençal a imaginé dans son Poème du Rhône (Lou Pouèmo dóu Rose) que trois belles Vénitiennes, mises dans la confidence, seraient venues dans l'ancienne cité des papes et, grâce à l'aide de mariniers avignonnais, auraient réussi à soulever la dalle. Mais la salle se révéla totalement vide.
Calice en or de Pedro Luna, déposé dans la cathédrale de Tortosa
Détail du travail d'orfèvrerie sur la coupe du calice
Armes de Benoît XIII sur sa crosse épiscopale
Par José-Manuel Benito Álvarez, CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=839318
Bombardes médiévales sur la place du palais des papes à Avignon
Par I, BrokenSphere, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3585069
La soustraction d'obédience s'avère vouée à l'échec. Plusieurs évêques commencent à se plaindre, surtout lorsque le gouvernement français commence à taxer les revenus des paroisses. Le camp de Louis d'Orléans prend, dès 1401, parti contre la soustraction d'obédience, entraînant derrière lui les Universités de Toulouse, Orléans et Angers. Le 29 avril 1403, la Castille restitue son obédience au pape. La France suit le 28 mai. On en revient aux tractations diplomatiques qui ne donneront aucun résultat, les pontifes de Rome et d'Avignon campant sur leurs positions. Pour remercier Louis d'Orléans de son soutien, le pape lui offre 50 000 francs (aux dépens de la fiscalité imposée aux clercs), ce qui a pour effet de dresser l'Université contre lui et de la faire basculer un peu plus en faveur du Parti bourguignon.
En 1407, l'Université de Paris, avec l'appui du duc de Bourgogne et du Parlement de Paris, décide par elle-même une nouvelle soustraction d'obédience qui ne donnera pas plus de résultat que la première.
Du 15 novembre 1408 au 26 mars 1409, se tient dans l'église de la Réal à Perpignan le concile de la Réal, convoqué par Benoît XIII afin de chercher une solution. Durant cette période ont lieu quatorze réunions, auxquelles participent 349 Pères, comprenant notamment sept cardinaux, trois patriarches, onze archevêques et trente-six évêques. L'assemblée finit par produire le 1er février un avis d'abdication commune à négocier pour Grégoire XII et Benoît XIII, mais le concile se termine sans que ce dernier aie pris une décision.
Le concile de Pise de 1409
L'Église se trouve dans l'impossibilité de résoudre la bicéphalie, elle ne peut démettre l'un des deux pontifes. Certains cardinaux unionistes choisissent la voie du conciliarisme pour mettre fin au schisme. Ils font connaître par lettre leur volonté de convoquer un concile pour le printemps 1409. Les cardinaux durent déployer une grande énergie pour gagner à leur projet un maximum de participants. L'appel se fit jusqu'à l'empire byzantin. L'entreprise est couronnée de succès puisque 500 représentants de deux obédiences se réunissent à Pise, du 25 mars au 7 août. Ils y décident de déposer les deux papes et d'en élire un nouveau. Le 5 juin, la condamnation des deux pontifes rivaux est prononcée et les cardinaux pisans élisent Alexandre V (1409–1410) le 26 juin. Mais les cardinaux sont excommuniés par les deux papes rivaux et la situation empire : il y a alors trois papes. Personne n'est alors capable d'arbitrer la querelle de légitimité qui les oppose.
Portrait par Joan Reixach (XVe siècle). Morella
Benoît XIII, pape d'Avignon
Grégoire XII, pape de Rome
Alexandre V, premier pape de Pise
Jean XXIII, second pape de Pise
Le 3 mai 1410, Alexandre V meurt à Rome. Les cardinaux pisans décidèrent de poursuivre l’aventure, et le conclave présidé par le cardinal Jean Allarmet de Brogny élit Baldassare Cossa le 17 mai. Il est ordonné prêtre quelques jours plus tard et couronné le 25 mai sous le nom de Jean XXIII. Il prend le parti de Sigismond de Hongrie lors de l’élection impériale qui a lieu la même année.
En 1410, la chrétienté reste alors partagée en trois obédiences : celle de Jean XXIII, qui comprend la France, l'Angleterre, la Pologne, la Hongrie, le Portugal, les royaumes du Nord, avec une partie de l'Allemagne et de l'Italie ; celle de Benoît XIII, composée des royaumes de Castille, d'Aragon, de Navarre, d'Écosse, du duché de Bretagne, des îles de Corse et de Sardaigne, des comtés de Foix et d'Armagnac ; celle de Grégoire XII, qui conserve en Italie plusieurs villes du royaume de Naples et toute la Romagne ; en Allemagne, la Bavière, le palatinat du Rhin, les duchés de Brunswick et de Lunebourg, le landgraviat de Hesse, l'électorat de Trèves, une partie des électorats de Mayence et de Cologne, les évêchés de Worms, de Spire et de Werden.
Fin du grand schisme et déchéance papale
Jean XXIII, pape à Pise, chassé de Rome en 1413 par Ladislas, roi de Naples et de Hongrie, se met sous la protection de l'empereur Sigismond. De concert avec ce prince, il convoque un concile général à Constance pour le 1er novembre 1414. Les motifs allégués de la convocation sont l'extirpation du schisme et la réunion des fidèles sous un seul et même pasteur, la réforme de l'Église et la confirmation de la foi contre les erreurs de Wyclif, de Jean Hus et de Jérôme de Prague.
C’est lors de ce concile, présidé par le cardinal Jean Allarmet de Brogny que devait, entre 1414 et 1418 être résolu le problème de la bicéphalie (voire de la tricéphalie) de l’Église. Constance, durant quatre années d'activité, vit sa population plus que quadrupler et devint, pour un temps, la nouvelle capitale du monde chrétien.
Les membres du concile ont recours au conciliarisme pour mettre fin à la crise. Fort du soutien impérial, le concile proclame sa supériorité sur le pape : « Ce synode, légitimement assemblé au nom du Saint-Esprit, formant un concile général représentant l’Église catholique militante, tient immédiatement de Jésus-Christ son pouvoir, auquel toute personne de tout état, de toute dignité, même papale, est tenue d’obéir, en ce qui regarde l’extinction et l’extirpation du dit schisme (Obedire tenetur in his quae pertinent ad fidem et extirpationem dicti schismatis) ». L'assemblée des évêques se positionne au-dessus du pape et prévoit ses prochaines convocations.
Jean XXIII, qui déjà quittait Constance le 21 mars 1415, est déposé le 29 mai. Le pape romain Grégoire XII est, lui, poussé à abdiquer, ce qu'il accepte pour faire « table rase » de l’ensemble de la crise. Il reconvoque le concile par la voix de son légat et abdique par procurateur le 4 juillet 1415.
Sigismond de Hongrie se rend en Roussillon à la mi-septembre 1415. Il y rencontre à Perpignan Ferdinand Ier d'Aragon et Benoît XIII. Il en repart le 5 novembre 1415 sans avoir réussi à convaincre Benoit XIII d'abdiquer.
Martin V est élu à la quasi-unanimité le 11 novembre 1417, fête de saint Martin, par un conclave élargi pour la circonstance : le collège des cardinaux de toutes obédiences, renforcé par six députés de chaque nation du concile : France, Angleterre, Allemagne, Italie, Espagne. Martin V avait eu l'idée d’annoncer au préalable qu'il ne remettrait pas en cause les nominations de cardinaux effectuées par les deux autres antipapes, ce qui facilita le consensus à son sujet.
Benoît XIII à Peníscola
Statue de Benoît XIII à Peníscola
Par Valdavia — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9540934
Peníscola, une presqu'île inexpugnable
Mais le pape d’Avignon, Benoît XIII, retiré à Peníscola, à la Couronne d'Aragon (dernier État à le reconnaître, avec le comté d'Armagnac), refuse de s’incliner, quoique quasiment dépourvu de tout appui. Le 18 juillet 1414, il avait tenté une ultime démarche au cours d'une rencontre tenue à Morella avec le roi Ferdinand Ier d'Aragon et le dominicain Vincent Ferrier. Sentant sa mort proche, il désigne, le 24 mai 1423, un nouveau collège cardinalice, il était composé de Jean Carrier, archidiacre de Rodez et chapelain du comte Jean IV d'Armagnac, Julián Lobera y Valtierra, aumônier, scribe de lettres apostoliques et administrateur du diocèse de Tarazona, Ximeno Dahe, auditeur de la Chambre pontificale, et Domènec de Bonafè, prieur du monastère de Montealegre, à Tiana, près de Barcelone.
Retiré à Peñíscola, dans le dernier État à le reconnaître, Benoît XIII y serait mort en novembre 1422, mais la nouvelle de sa mort ne serait rendue publique qu'en mai 1423, laissant ainsi une partie du trésor pontifical disparaître.
Trois de ses quatre derniers cardinaux élisent, à Peníscola, l’antipape Clément VIII, qui finit par renoncer quand le roi d’Aragon Alphonse V, lui-même, se rallie au pape de Rome Martin V.
Jean Carrier, le quatrième cardinal, jugeant l’élection de Clément VIII en Aragon irrégulière, forme un conclave à lui seul et proclame Benoît XIV « pape » à Rodez, menant à un nouveau schisme minoritaire, non reconnu des anciennes obédiences, et par ce fait non assimilé au Grand Schisme, que l’élection régulière de Martin V par les cardinaux des trois anciennes obédiences avait résolu, avant que son neveu et homonyme succède à Benoit XIV et entame la lignée dite des antipapes imaginaires dans les anciens textes, puisqu’aucune élection officielle ni aucun conclave officiel n’eut lieu. Aucun des clergés des Églises de Rome, Pise, Avignon et Aragon ne confère d’ailleurs au successeur de Clément VIII (qui lui s’était rallié à Rome) le titre de pape ou même celui d’antipape, car sa nomination ne relève d’aucun cardinal reconnu. Ce schisme minoritaire perd vite tous ses appuis, et ses derniers soutiens dans le clergé sont totalement réprimés en 1467 ou se soumettent au pape de Rome.
Aujourd’hui, l'Église catholique romaine ne compte pas Benoît XIII dans la suite des papes, mais seulement comme antipape à Avignon. Son nom et son numéro furent repris au XVIIIe siècle par le pape Benoît XIII à Rome, lequel fut dans un premier temps appelé Benoît XIV avant de devenir Benoît XIII.
Les évêques de la région d’Aragon se sont récemment exprimés en faveur de la reconnaissance comme pontife légitime de Benoît XIII.
Ses consistoires
Galerie
Blason de Pedro Luna à Peníscola
Par Estoymuybueno — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2957311
Son crâne au palais du pape Luna d'Illueca
Par Ecelan 00:35, 19 January 2008 (UTC) — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3417084
Peníscola, au lever du jour
Par Fagairolles 34 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3062710
Château du Benoît XIII (antipape) à Illueca
Peníscola, armes de Benoît XIII sur une porte de la ville
Par Fagairolles 34 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3062850
Inscription à la gloire de Benoît XIII, le grand Aragonais
Par Estoymuybueno — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2957377
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_XIII_(antipape)