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Anne Höss (Sainte Marie Crescence)
Anne Höss (Sainte Marie Crescence)
Sainte Marie-Crescence Höss
Marie Crescent Hoess (en allemand :Maria Crescentia Höss) en religion sœur Marie Crescent Hoess (en allemand : Maria Crescentia Höss) née le 20 octobre 1682 à Kaubfauren est décédée le 2 août 1744 à Kaubfauren est une religieuse du Tiers-Ordre franciscain, canonisée par l'Église catholique romaine.
Elle est fêtée le 5 avril.
Vie
Septième des huit enfants de Matthias Höss et de Lucia Hoermann, elle devint tertiaire franciscaine en 1703, au couvent de Kaufbeuren.
Maltraitée par les autres religieuses, parce qu'elle n'avait pas de dot, elle surmonta toutes les difficultés rencontrées sans jamais perdre la foi ni songer à renoncer à sa vocation.
Elle fut successivement portière, puis maîtresse des novices de 1726 à 1741 et enfin supérieure de sa maison, de 1741 à sa mort, en 1744.
Béatification - canonisation
- Maria Crescentia Höss a été béatifiée en 1900 par le Pape Léon XIII,
- Et canonisée le 25 novembre 2001 par le Pape Jean-Paul II, en même temps que :
- Paula Montal Fornes de San Jose de Calasanz (1799-1889)
- Léonie Françoise de Sales Aviat (1844-1914)
- Joseph Marello (1844-1895)
- Elle est fêtée le 5 avril
Citations
Le couvent de Kaufbeuren
CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=380572
- De sainte Maria Crescentia Höss :
« Dieu veut qu'un couvent soit riche de vertus, pas de biens matériels »
- De Jean-Paul II lors de l'homélie de canonisation en 2001
« .. sa grande capacité à résister, au nom de l'Évangile, aux grandes difficultés de son temps. Cette sainte-a-t-il conclu- sut supporter les souffrances et les pressions, et mêmes les intrigues au sein même de sa communauté, sans jamais perdre sa vocation »
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_Crescentia_Hoss
Anna (Anne) Höss naît en 1682 dans la ville libre impériale de Kaufbeuren en Souabe (Sud-ouest de la Bavière).
Dans cette ville les deux tiers des habitants sont protestants.
Elle est la 7e de 8 enfants de Matthias Höss, modeste tisseur de laine, et de Lucie Hœrmann.
Elle se distingue par son intelligence. Dotée d'une belle voix, elle chante dans une chorale comme soliste. Tous ces dons, elle les exerce non pour elle-même mais pour le Seigneur.
Elle reprend l'activité paternelle mais sa plus grande aspiration est d'entrer chez les franciscaines de Mayerhoff à Kaufbeuren.
Sa demande est plusieurs fois repoussée parce qu'elle ne peut fournir une dot suffisante.
Pour finir, le maire de l'endroit, un luthérien, plaide en sa faveur et comme il est un insigne bienfaiteur de la Maison, la jeune fille est admise sans dot : elle a 21 ans.
Elle est d'abord tourière. Elle fait profession en 1704.
Les souffrances ne lui seront pas épargnées dans sa vie religieuse, à cause des rivalités internes.
Cette participation à la Passion fera mûrir en elle la vertu de patience.
Elle devient maîtresse des novices.
A ses sœurs elle recommande la lecture de l'Évangile et, comme Maître de vie religieuse, elle leur propose Jésus crucifié dont elle a fait le centre principal de sa propre dévotion.
Beaucoup de gens viennent la voir ou lui écrivent.
Elle les conseille avec sagesse et prudence et ils repartent consolés et fortifiés.
Elle rappelle à tous qu'il y a quelqu'un dont nous avons besoin : le Saint Esprit !
Elle est favorisée de visions qu'elle ne révèle que par obéissance. (A ce propos notons qu'elle sera condamnée à titre posthume en 1745 pour sa vision de l'Esprit Saint sous la forme d'un beau jeune homme. Mais il faut rappeler que c'était l'époque de l'après-quiétisme où régnait la méfiance à l'égard de tout courant mystique).
En 1741, elle est élue Supérieure.
Dans cette fonction qu'elle occupe trois années jusqu'à sa mort, elle guide le monastère de façon admirable, tant au point de vue spirituel que matériel.
Généreuse envers les pauvres, elle est maternelle envers ses sœurs. On peut dire qu'elle est la seconde fondatrice de la communauté de Mayerhoff.
Les personnes se pressent devant la porte du couvent: des hommes et des femmes simples, mais également des princes et des impératrices, des prêtres et des religieux, des abbés et des évêques.
Elle meurt un Dimanche de Pâques, le 5 avril 1744.
Les fidèles accourent au monastère. Kaufbeuren devient ainsi un centre de pèlerinage célèbre en Europe.
De nos jours encore, des personnes de différentes confessions viennent prier sur sa tombe et lui confient leurs préoccupations. Elle est considérée comme une sainte de l'œcuménisme.
Béatifiée par Léon XIII le 7 octobre 1900 et canonisée le 25 novembre 2001 par le Pape Jean-Paul II.
Source :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0541.htm
En savoir plus :
http://archive.org/stream/cihm_12099/cihm_12099_djvu.txt
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