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Alberto Marvelli
Bienheureux Alberto Marvelli
Alberto Marvelli (Ferrare, 21 mars 1918 - Rimini, 5 octobre 1946) est un ingénieur et homme politique italien, militant catholique et membre de l'Action catholique italienne.
Il est vénéré comme bienheureux par l'Église catholique, qui le commémore le 5 octobre.
Biographie
Second d'une famille comptant sept enfants, ils s'installent à Rimini en 1931. Alberto Marvelli intègre le lycée de la ville, où il fréquente l'Action catholique et l'oratoire salésien.
Il poursuivra son engagement religieux dans la Fédération des universitaires catholiques italiens.
En 1941, il est diplômé en ingénierie mécanique à l'université de Bologne, puis travaille dans l'entreprise Fiat, à Turin.
Il y intégrera la Société de Saint-Vincent-de-Paul, prenant le temps de visiter les malades, de participer à des pèlerinages et de promouvoir le militantisme catholique.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il s'installe à Trévise, où il continue ses œuvres de charité.
Revenu à Rimini lors de la libération de la ville (23 septembre 1944), il parvient à sauver de nombreux jeunes de la déportation, leur procurant de fausses identités et même à ouvrir des wagons partant pour les camps de concentration.
Il participa aussi à la reconstruction de la ville.
Membre du Parti démocrate chrétien, il est élu conseiller communal lors des premières élections libres.
Il tâcha d'attribuer des logements aux sans-abris, ayant perdu leur habitations dans les bombardements.
« Alberto Marvelli avait fait de l'eucharistie quotidienne le centre de sa vie. Dans la prière, il cherchait également l'inspiration pour l'engagement politique, convaincu de la nécessité de vivre pleinement en fils de Dieu dans l'histoire, afin de faire de celle-ci une histoire de salut », dira de lui le pape Jean-Paul II lors de sa béatification.
Il finira par être vice-président de l'Action catholique du diocèse de Rimini.
Il meurt le 5 octobre 1946, victime d'un accident routier, renversé par un camion militaire alors qu'il se rendait à une réunion électorale.
Béatification
- 1968 : introduction de la cause en béatification et canonisation
- 1986 : le pape Jean-Paul II lui attribue le titre de vénérable
- 5 septembre 2004 : béatification célébrée à Lorette par le pape Jean-Paul II.
Fête liturgique fixée au 5 octobre.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alberto_Marvelli
Alberto (Albert) Marvelli naît le 21 mars 1918 à Ferrare en Italie (Émilie).
La famille est profondément chrétienne et charitable.
Très tôt, Alberto fréquente le Patronage des Salésiens et l’Action catholique, où sa foi se développe à travers un choix décisif : « Mon programme se résume en un mot : la sainteté ».
Il fait le catéchisme avec conviction ; sportif, il a une prédilection pour le vélo.
Le père meurt prématurément laissant la mère avec six enfants.
Malgré son jeune âge, Alberto aide sa mère et ses frères, se comportant comme un second père.
Il se consacre à la Vierge Marie Immaculée et dès l’âge de 15 ans, il écrit un Journal dans lequel il note :
« Jésus m’a enveloppé de sa grâce ; je ne vois plus que Lui, je ne pense plus qu’à Lui. »
Il poursuit ses études à l’Université pour devenir ingénieur civil.
Il fait de l’Eucharistie quotidienne le centre de sa vie, s’y préparant le matin par l’adoration.
Chaque soir, même après une journée harassante, il ne manque pas de dire le chapelet au pied de son lit.
Il aime à lire la vie des saints et prend pour modèle le jeune Pier-Giorgio Frassati.
En 1939, Alberto ressent de l’affection pour une jeune fille nommée Marilena et songe au mariage, mais, il comprend, après avoir longuement prié et réfléchi, qu’il doit l’aimer désormais comme une sœur.
Sur ces entrefaites éclate la guerre.
Avec amertume, il la définit comme “un moment catastrophique de la vie sociale”.
Appelé sous les drapeaux, il est bientôt exempté de service armé, ayant déjà trois frères au front. Il travaille un certain temps à la FIAT de Turin, puis s’installe à Rimini.
A partir de 1943, les Allemands imposent un dur régime d’occupation à l’Italie.
L’amour d’Alberto pour Jésus et Marie se traduit en charité active.
Il représente vraiment une incarnation de la figure du bon Samaritain.
Il réussit à sauver de nombreux jeunes de la déportation, allant jusqu’à ouvrir des wagons déjà plombés, pour libérer des hommes et des femmes destinés aux camps de concentration.
A la même époque commencent les bombardements anglais (les Alliés débarquent en Sicile en juillet 1943).
La ville de Rimini, une des plus touchées, est presque rasée.
Alberto se dévoue sans compter pour secourir les victimes, dégager les blessés pris sous les décombres.
Comme il affronte toutes sortes de dangers et qu’il s’en sort toujours indemne, on finit presque par croire qu’il est invulnérable, ce qui ne l’empêche pas, une fois, d’être battu jusqu’au sang par un pauvre aigri.
Pour lui, son modèle de charité est saint Vincent de Paul, disant qu’il faut se faire pardonner par les pauvres la charité qu’on leur fait, qu’il faut non seulement leur donner, mais encore le faire avec délicatesse et respect.
Il charge sa bicyclette de nourriture ou d’autres objets de première nécessité pour les porter à ceux qui ont faim, qui sont sans abri et ont froid.
Il donne tout, jusqu’à sa couverture de laine, ses souliers, son vélo, ou encore, les carreaux de sa fenêtre à un prêtre malade qui n’en avait plus. Sa famille, malgré cette folle générosité, n’a jamais manqué du nécessaire, tout en le secondant dans son action.
Les pauvres ou ceux qui ont des difficultés administratives viennent le relancer chez lui, même à l’heure des repas.
D’ailleurs, il n’attend pas qu’ils arrivent à lui, il va à leur recherche jusque dans la campagne. Combien de personnes ont retrouvé un peu d’espoir grâce à lui !
Après la libération de la ville, un Comité de libération est créé dont il est nommé membre d’office et on lui confie la tâche difficile du Logement, puis, en tant qu’ingénieur civil, celle de la Reconstruction.
Il n’a que 26 ans, mais tous ont pu admirer son courage pendant la guerre. Alors que les marxistes font de la propagande dans les usines, lui attend les ouvriers à la sortie pour leur parler de Jésus-Christ.
Il est un des fondateurs de l’ACLI (Association catholique des travailleurs italiens).
Il fonde le début d’une Université populaire, car la culture n’est pas seulement pour les intellectuels, mais aussi pour le peuple.
Très attaché aux enseignements du Magistère et féru de doctrine sociale, il commente aux jeunes l’encyclique ‘Rerum novarum’ (1891) sur la condition des ouvriers, “véritable charte du catholicisme social” (Larousse).
Lorsque les partis politiques commencent à renaître, il s’inscrit au Parti de la Démocratie chrétienne, convaincu que l’action politique peut être une forme éminente de la charité sociale.
Le soir du 5 octobre 1946, se rendant à un réunion électorale à bicyclette, il est renversé par un camion militaire et meurt quelques heures plus tard, à l’âge de vingt-huit ans.
Voici ce qu’il disait en 1939 avec une intuition presque prophétique : « Il faut établir le droit national et international sur des bases chrétiennes.
L’Évangile et les Encycliques Pontificales devraient être la règle de vie non seulement pour chaque personne, mais pour les peuples, les nations, les gouvernements, le monde.
La cause unique et profonde de la guerre est notre manque d’amour envers Dieu et envers les hommes.
C’est l’esprit de charité qui manque dans le monde et, pour cela, nous nous haïssons comme des ennemis féroces au lieu de nous aimer comme des frères, parce que tous les hommes ont été rachetés par le Christ. »
Le Dimanche 5 septembre 2004, au terme du Congrès international de l’Action catholique qui se tenait dans la cité mariale de Lorette (Italie), Jean-Paul II a béatifié trois serviteurs de Dieu qui ont œuvrés dans l’Action catholique : le Père Pedro Tarrés i Claret, Pina Suriano et le jeune italien Alberto Marvelli.
Fête : 5 octobre
Béatification : 05.09.2004 à Lorette par Jean Paul II.
Alberto MARVELLI est né à Ferrare (Italie) le 21 mars 1918, il était le deuxième de six enfants.
Il grandit dans une famille profondément chrétienne, où la piété se conjuguait avec l'activité caritative, catéchétique et sociale.
Dans sa jeunesse, il fréquenta le Patronage salésien et l'Action catholique, où sa foi se développa à travers un choix décisif : "Mon programme se résume en un mot : la sainteté".
A l'Université, il mûrit sa formation culturelle et spirituelle dans la FUCI, et choisit comme modèle Piergiorgio Frassati.
Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il travailla pendant une brève période dans les usines FIAT de Turin, ayant été exempté de l'armée car trois de ses frères se trouvaient déjà au front.
Lors de l'occupation allemande de l'Italie, à partir de 1943, il rentra chez lui, à Rimini, où il décida de remplir son devoir d'ouvrier de la charité. Après les bombardements, il était le premier à venir en aide aux blessés, à encourager les survivants, à assister les mourants, et à dégager les personnes prisonnières sous les décombres.
Il distribuait également aux pauvres tout ce qu'il réussissait à réunir: matelas, couvertures, etc.
Il allait chez les paysans et les commerçants pour acheter toutes sortes de denrées alimentaires, puis il chargeait sa bicyclette et se rendait dans les maisons où régnaient la faim et la maladie.
Parfois, il rentrait chez lui sans chaussures ni bicyclette, ayant préféré secourir ceux qui étaient dans le besoin.
Au cours de l'occupation allemande, il réussit à sauver de nombreux jeunes de la déportation.
Accomplissant des actions courageuses et héroïques, il ouvrit des wagons déjà scellés qui allaient partir de la gare de Santarcangelo, libérant ainsi des hommes et des femmes destinés aux camps de concentration.
Après la libération de la ville, le 23 septembre 1945, la première Junte du Comité de Libération fut constituée.
Parmi les assesseurs se trouvait également Alberto Marvelli : il n'était inscrit à aucun parti, il n'avait pas été maquisard, mais tous reconnurent et apprécièrent le travail qu'il avait accompli en faveur des réfugiés.
Il n'avait que 26 ans, mais savait affronter les problèmes avec compétence et les situations difficiles avec courage.
On lui confia la tâche la plus difficile: s'occuper de la commission pour le logement, qui devait organiser l'attribution des logements en ville, traiter des problèmes juridiques, réquisitionner des appartements, créant bien sûr d'inévitables ressentiments.
On lui confia ensuite la tâche de la reconstruction, en tant que collaborateur de la section détachée du Génie civil.
Il s'inscrivit ensuite au parti politique de la Démocratie chrétienne, ressentant et vivant son engagement politique comme un service à la collectivité : l'activité politique pouvait et devait devenir l'expression la plus élevée de la foi vécue.
En 1945, son Evêque l'appela à diriger les Diplômés catholiques.
Il ouvrit ensuite une Université populaire et une soupe populaire, priant avec les pauvres et étant attentif leurs nécessités.
Son activité en faveur de tous fut inlassable : il compta au nombre des fondateurs des ACLI et créa également une coopérative de travailleurs du bâtiment.
L'intimité avec Jésus Eucharistie ne signifia jamais un repli sur lui-même, mais une force pour entreprendre un travail de rédemption et de libération capable d'humaniser la face de la terre.
Le soir du 5 octobre 1946, à l'âge de 28 ans, se rendant à une réunion électorale en bicyclette, il fut renversé par un camion militaire et mourut quelques heures plus tard.
Sa mort suscita une profonde émotion.
Par sa manière de vivre l'apostolat des laïcs au sein de la société, il fait figure d'authentique précurseur du Concile Vatican II.
Source : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040905_marvelli_fr.html
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