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Vertu
Vertu
La théologie scolastique chrétienne définit sept vertus codifiées au Moyen Âge :
- trois Vertus théologales (ayant Dieu pour objet : cf. I Co 13,13) : foi, espérance, charité. Deux de ces vertus théologales sont destinées à disparaître : en effet, à la fin des temps,
- la foi n’a plus de raison d’être (puisqu’il n’y a plus lieu de douter de l’existence de Dieu, qui se manifeste à tous),
- non plus que l’espérance, puisque tout ce qu’il y avait lieu d’espérer est déjà là (et que les damnés, il est vrai, n’ont pour leur part plus à espérer quoi que ce soit).
- seul subsiste donc l’amour, la charité (caritas signifie en latin affection).
- quatre Vertus cardinales (sur lesquelles repose la vie morale, c’est-à-dire relative aux mœurs, aux comportements, et non comme les précédentes aux états de l’âme ; du latin cardo, gond, car c’est sur elles que s’articule la conduite) : justice, prudence, force, tempérance.
On les retrouve également dans le judaïsme hellénisé et chez les Pères de l'Église.
En savoir plus :
- trois Vertus théologales (ayant Dieu pour objet : cf. I Co 13,13) : foi, espérance, charité. Deux de ces vertus théologales sont destinées à disparaître : en effet, à la fin des temps,