• Tende : L'église Notre-Dame de l'Assomption

     
     

     

    Tende
    L'église Notre-Dame de l'Assomption

    Tende : La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption

     

    Sa construction fut ordonnée par le Comte de TENDE, Honoré Lascaris vers la fin du XVème siècle sur les vestiges d'une église romane détruite par un incendie criminel provoqué par un mercenaire catalan Juan Lopez, soudaoyé pour assassiné Honoré.

    Elle fut consacrée par Monseigneur Fregoso, évêque de VINTIMILLE, en 1518.

    L'église Notre-Dame de l'Assomption, ancienne collégiale Sainte-Marie des bois dont la construction a été achevée en 1506 est magnifiquement restaurée.
    La Collégiale a été reconstruite après avoir été incendiée en 1446.

    Tende : La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption

    Ce n'est qu'entre le 17ème et 18ème siècle qu'elle reçoit un décor baroque. Son portail sculpté en pierre verte de la Roya présente les statues des douze Apôtres autour du Christ. Le portail a été achevé en 1562. Des lions soutiennent les colonnes cannelées d'ordre dorique et la corniche est ornée de feuillages ainsi que de l'Assomption avec des têtes d'anges et des étoiles. Le portail latéral est un bel exemple de transition entre le gothique et le style renaissance.

    Tende : La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption

     

    Tende : La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption

     
     
    La façade a été restaurée par les Monuments de France mais les couleurs et les motifs sont d'origine.

     

    Le clocher est couvert d'une coupole sphérique revêtue de tuile en écaille, il se dresse à une hauteur de 36m.

    Tende : La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption

    A l'intérieur, on découvre un retable du 18ème siècle, différents autels ou des reliquaires antiques en pierre tout comme un pseudo - tipyque de Notre Dame de Mont Carmel. Dans cet édifice se trouve le tombeau du Comte Honoré de Lascaris, mort empoisonné, et l'entrée des catacombes des nobles du village.

    Elle accueille  des retables, redorés en 1866 par Joseph Parodiun, un autel de St Eloi, Saint Patron des muletiers.

    On peut faire remonter à 1673 la présence d’un orgue dans la Collégiale Notre-Dame de l’Assomption de Tende. Il aurait été l’œuvre de Johannes Baltazar Milder, actif dans la région de Cuneo. Mais les dévastations des guerres d’occupation du Comté de Nice entre 1792 et 1794 eurent raison de sa longévité. En 1805, contact est pris avec les célèbres Serassi de Bergamo pour l’édification d’un instrument neuf dans le buffet de 1673 ; sa composition d’origine est connue par divers documents, et révèle bien entendu le choix d’une esthétique manifestement orchestrale. Diverses transformations furent néanmoins entreprises entre 1807 et 1816, et, en 1881, le facteur Vittino effectua des modifications plus radicales, notamment sur l’étendue du clavier, ce qui l’amena à ajouter des sommiers complémentaires au grand sommier à ressorts initial. C’est enfin en 1971, puis en 1988, que Philippe Hartmann et Yves Cabourdin effectuèrent successivement une restauration et un relevage général. Le clavier, chromatique, a 58 notes ; le pédalier, également chromatique, a une extension réelle de 15 notes. Quant au monde sonore, il se caractérise par des timbres extrêmement racés, des flûtes chantantes, des anches somptueuses. Cet instrument permet d’interpréter le répertoire orchestral du XIXè siècle avec un bonheur incomparable.

    Tende : La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption

     

    Tende : La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption

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