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    Stalles

     

    Stalles

    Stalles du chœur de l'église abbatiale de Moyenmoutier (XVIIe siècle) 
     

    Les stalles sont les rangées de sièges, liés les uns aux autres et alignés le long des murs du chœur des cathédrales ou églises collégiales et abbatiales, divisant les moines ou chanoines en deux groupes pour le chant (ou la récitation) alternative des psaumes de l’office divin. Ils ont la caractéristique de permettre deux positions : ou bien ‘assise’ ou bien (si le siège est relevé) debout, avec appui sur une ‘miséricorde’.

    Elles sont principalement réalisées par une main-d'oeuvre qualifiée, les huchiers.

    Description

    À l'origine, les clercs ou moines se tiennent debouts dans des compartiments individuels le plus souvent en bois, séparés par des parcloses.

    Avec la longueur des offices, les stalles se composent par la suite de sièges amovibles et rabattables, sous lesquels se trouve une petite console, appelée « miséricorde », cette sellette servant d'appui discret lorsqu'on est debout.

    Chaque siège est séparé de celui d'à côté par des parcloses surmontées d'accoudoirs.

    Aux extrémités des stalles se trouvent les jouées, qui sont des plaques ornementées.

    Enfin, les stalles sont surmontées soit par un haut dossier (dais), soit par un baldaquin.


    On retrouve toujours une ou deux stalles plus importantes, plus richement ornées. Ce sont celles qui étaient réservées à l'abbé (dans une abbatiale) ou à l'évêque (dans une cathédrale).

    Les « miséricordes »

    Alors qu'avant le XIe siècle, on trouve plutôt mention d'un bâton que les chanoines ou les moines plaçaient discrètement derrière eux, on voit apparaître, au XIe siècle, pour la première fois dans les textes, la notion de « miséricorde ».

    Les miséricordes se présentent sous la forme de petits sièges pliants.

    Tous les chanoines n'en possédaient pas et il est possible qu'elles aient été réservées aux plus âgés d'entre eux.

    Certaines miséricordes sont extrêmement ouvragées et d'une grande diversité, représentant des faiblesses humaines et différents types de fous.

    Source