• Saints Vital et Agricola, Martyrs à Bologne († 304)

     
     
    Saints Vital et Agricola († 304)
    Martyrs à Bologne
     
     

    Image illustrative de l’article Vital de Bologne

     Peinture des Saints Vital et Agricola à Bologne 

    Par Petr Vodička, Wikipedia, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32627575


     

    Vital de Bologne est un esclave, martyr avec son maître Agricole (ou Agricola) à Bologne durant la persécution de l'empereur Dioclétien (303-311/313), sans doute vers 304.

    Saints chrétiens, ils sont fêtés ensemble le 4 novembre.

    Hagiographie

    Ambroise, évêque de Milan, dans son sermon Exhortatio virginitatis prononcé à Florence en 393, dit que Vitale était un esclave d'Agricole, et qu'il a été condamné au supplice avec son maître. Vitale a souffert le martyre en premier.

    Les persécuteurs, afin de l'amener à renier sa foi chrétienne, « expérimentèrent en lui, dit Ambroise, toutes sortes de tourments pour que toutes les parties de son corps ne soient pas sans blessure ».

    Il a expiré en invoquant le nom de Jésus.

    Avec le supplice de Vitale, les bourreaux tentèrent d'effrayer Agricole et de l'amener à abjurer le christianisme, mais voyant l'inutilité de cette tentative et d'autres, ils le crucifièrent.

    Vénération

    Le culte de ces deux martyrs se répandit en Europe occidentale grâce aux efforts de saint Ambroise, qui transféra une partie des reliques à Milan, et en donna d'autres à Florence : une partie du sang, des morceaux de la croix et des clous, plaçant ces reliques dans l'église érigée par une femme nommée Juliana.

    À cette occasion, il prononça une oraison à la gloire de la virginité, avec une référence particulière aux trois filles vierges de Juliana.

    Sa mention des martyrs Agricole et Vitale dans la première partie de l'oraison est la seule source d'information sur la vie de ces martyrs.

     

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    Le sarcophage de saint Vitale à la basilique Saint-Étienne de Bologne

    Par Paolobon140 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=93411948

     

     

    En 396, d'autres reliques furent envoyées à saint Victrice, évêque de Rouen, et vers la même date à saint Paulin de Nole, et encore à d'autres. Leur culte avait pour centre la ville de Bologne, où la basilique Saint-Étienne accueillit la majorité des reliques.

    L'église bolognaise des Saints-Vitale-et Agricole-à-l’Arène (it) (chiesa dei Santi Vitale e Agricola in Arena), est censée avoir été construite sur les vestiges d'un amphithéâtre romain où le martyre de Vitale et Agricole a eu lieu au IVe siècle. La crypte des deux martyrs de la basilique date, quant à elle, du XIe siècle ; leurs reliques y sont exposées.

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vital_de_Bologne

     

    Saints Vital et Agricola, Martyrs à Bologne († 304)

    Nous apprenons de saint Ambroise, qu'Agricole était un gentilhomme de Bologne, qui, par ses vertus se faisait aimer des païens mêmes, parmi lesquels il vivait. Il instruisit dans la religion chrétienne Vital, son esclave. Ils furent arrêtés l'un et l'autre durant la persécution de 304 ; c'est du moins l'opinion la plus probable. Vital fut le premier qu'on appliqua à la torture ; il ne cessa de louer Dieu tant qu'il put faire usage de sa langue. Voyant enfin que tout son corps était couvert de sang et de blessures, il pria Jésus-Christ de lui donner la couronne qu'un ange lui avait montrée. Sa prière finie, il rendit l'esprit. On différa l'exécution d'Agricole, dans l'espérance que la vue du supplice de son esclave pourrait le faire changer de résolution. Mais l'exemple de Vital ne fit qu'animer son courage. Les magistrats et le peuple entrèrent alors en fureur : on attacha le martyr à une croix, et on perça son corps d'une si grande quantité de clous, que le nombre de ses plaies surpassait celui de ses membres. Les deux martyrs furent enterrés dans le lieu qui servait de sépulture aux Juifs. Saint Ambroise les découvrit dans le voyage qu'il fit à Bologne, en 393, lorsqu'il fuyait les armes du tyran Eugène. Il prit un peu du sang qui était au fond du tombeau, avec la croix et les clous qui avaient été l'instrument du martyre d'Agricole. Julienne, veuve de Florence, lui demanda ces précieuses reliques, pour enrichir l'église qu'elle avait fait bâtir dans cette ville, et dont le saint archevêque de Milan fit lui-même la dédicace.

    SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.

    Source : http://nouvl.evangelisation.free.fr/vital_et_agricole.htm

     

    En savoir plus : http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=167&pChapitreId=32235&pSousChapitreId=32236&pArticleLib=Vitale+da+Bologna+%5BLes+%AB%A0Primitifs%A0%BB+italiens+(Histoire+de+l'art)-%3ELes+%AB%A0Primitifs%A0%BB+italiens%5D